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27/04/2010

Fini réunit les siens. La Romagne a décidé de dire bye bye à l’Emilie.

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« Fini réunit les siens : ‘loyauté envers le gouvernement’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :

« Réunissant les finiens hier, le président de la Chambre a encore dit que la nouvelle composante interne du PdL n’avait nulle intention de bloquer l’action du gouvernement, mais qu’elle revendiquait, en même temps, le ‘droit au désaccord’. Tout sera fait sans cachotterie, a promis Fini, à commencer par la démission de Bocchino – si la majorité du parti l’accepte. La minorité ne sera pas ‘un parti dans le parti’, a-t-il dit, mais un courant ‘politico-culturel’ qui se structurera via un réseau d’associations telle Generazione Italia. »

 

 « Si le fédéralisme doit se faire qu’il se fasse à fond. Cette fois, il ne s’agit pas de la Vénétie ni de la Lombardie, mais de la Romagne qui a décidé de dire bye bye à l’Emilie. L’idée fait l’objet de deux propositions de loi, présentées par le léghiste Pini et le finien Raizi, avec pour but de rendre indépendante de Bologne la province de Forli-Cesena. L’objectif, disent les promoteurs du projet, est de défendre les exigences d’un territoire encore aux mains de la gauche, mais où le PdL a atteint 24,5% aux régionales et la Ligue 13,7%. Pour Pini, la Romagne, plus pauvre, a vocation au tourisme, à l’agriculture et à l’artisanat, alors que l’Emilie est plus industrielle, sans oublier les questions identitaires et culturelles. La dernière étape serait un référendum confirmatif pour les Romagnols seuls – la Ligue d’Emilie, qui n’en sent pas la nécessité, respecte la décision des Romagnols. Pour Raisi, du PdL, ‘il faut aller au devant des exigences du territoire’ – ces exigences du territoire, formule magique à l’origine aussi de référendums visant à passer d’une région à l’autre et restés lettre morte (Cortina vers le Haut Adige en 2007, Asiago vers le Trentin…). Le problème reste le même, conclut Pini : ‘pouvoir choisir de façon autonome comment allouer les ressources’. Au tour, maintenant, de la rouge Emilie Romagne elle-même de faire ses comptes. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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