16/04/2010
Fini : "Bossi se voit comme le patron de la majorité".
Entretien avec I. Bocchino, finien, vice-président du groupe PdL, dans La Repubblica – « Nous sommes prêts à faire les comptes dans le parti. Bossi draine toutes les voix » : « C’est ce que dit I. Bocchino après l’affrontement entre S. Berlusconi et le président de la Chambre. ‘Nous nous sommes limités à poser des questions politiques au président du Conseil. Si nous n’avons pas de réponses, ce sera la rupture et nous donnerons naissance au groupe PdL-Italia, qui continuera à soutenir le gouvernement et à faire partie de la majorité. Jusqu’à présent, nous avons mené une politique économique et sociale peu agressive surtout dans le Sud. Dans le nord, la coalition est à la remorque de la Ligue, avec comme conséquence le drainage des voix en faveur du Carroccio (Bossi). Il n’y a aucun risque de crise de gouvernement. Je trouve déplacé ce qu’a déclaré hier, à ce sujet, R. Schifani, président du Sénat, parce que nous ne retirerons pas même une voix à la majorité sur toutes les questions du programme du gouvernement. Berlusconi soutient que Fini n’a pas les ressources nécessaires pour créer des groupes autonomes, la question du nombre est un faux problème. Nous sommes le double de ce qu’ils pensent et, s’il le faut, on fera les comptes. »
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Entretien avec A. Matteoli, ministre des Infrastructures, dans le Corriere Della Sera – « Non Gianfranco, moi je suis bien dans le PdL » : « ‘Je reste au PdL, je n’ai aucune intention d’adhérer à une scission’. Matteoli est depuis toujours un proche de l’ancien leader d’AN, celui à qui GF Fini a toujours demandé conseil avant de prendre une décision importante. Mais Matteoli s’est mis du côté du Cavaliere, au prix de se retrouver contre le président de la Chambre. ‘Fini attend une réponse du président du Conseil, j’espère que nous n’arriverons pas à la rupture. Si ce que dit Fini est vrai tout peut encore s’arranger. Mais si les groupes parlementaires de Fini voyaient le jour, la situation politique changerait, et alors il n’est pas dit que des élections anticipées ne soient pas une solution. »
(Traduction : ambassade de France à Rome.)
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