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15/02/2010

Silvio Berlusconi redoute l’effet-banlieues.

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« Berlusconi redoute l’effet-banlieues » (Carlo Bertini, La Stampa) :
« Après la tragédie de Milan qui a vu la mort d’un jeune homme et une guérilla entre immigrés, les réactions ont été multiples, en cette période électorale. Pierluigi Bersani, secrétaire du Parti Démocrate (gauche), a demandé à ses troupes du nord de l’Italie de prendre la Ligue pour cible : ‘ça suffit : ils gouvernent le pays, la région et la ville et ne doivent pas se défausser de leurs responsabilités’. Roberto Calderoli, ministre léghiste de la simplification administrative, contre-attaque : ‘il faut désormais la tolérance zéro, l’immigration irrégulière est un délit et on doit expulser tous les clandestins ; nous payons pour la politique de la gauche ; que Bersani se taise’. Dans la majorité, la Ligue et les partisans de Fini s’affrontent. Le finien Fabio Granata arrêter Calderoli : ‘Evitons de parler de ratissages et de nouveaux racismes et lançons plutôt de nouvelles politiques d’intégration et de naturalisation.’ Renata Polverini, candidate du Peuple de le Liberté (parti de Berlusconi) dans le Latium, et Ignazio La Russa (Peuple de le Liberté), ministre de la Défense, se sont dissociés des attaques de la Ligue en faveur d’expulsions. Mais le plus préoccupé est Berlusconi, qui a évité des commentaires en public mais s’est fait expliquer les événements par Moratti et Formigoni. Il craint que les affrontements interethniques, faute d’être apaisés à temps, ne transforment Milan en banlieue parisienne. Le Premier ministre a fait cette recommandation à ses interlocuteurs milanais : ‘faisons tout notre possible pour ramener le calme dans les deux communautés.’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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