Fini : le PdL ne peut être suiviste à l’égard de la Ligue.

Silvio Berlusconi : ‘ma succession ? Pour les 3 ans à venir, je ne vois pas d’urgence, et je n’ai jamais réfléchi à ce qui pourrait se passer après 2020’, et encore : ‘dans la relation avec ma femme, le patrimoine n’a rien à voir, nous devons décider où elle habitera et le montant de la pension alimentaire que je lui verserai’. »

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« Fini : le PdL ne peut être suiviste à l’égard de la Ligue » (Francesca Schianchi, La Stampa) :

« Hier, à la présentation du dernier numéro de la revue Charta minuta, le président de la Chambre a estimé qu’au Nord ‘le PdL doit reconfigurer sa relation avec la Ligue du nord, en sortant du suivisme : entre une copie et l’original, on achète l’original. (…) Il ne s’agit pas de rompre l’alliance avec la Ligue mais on se divise là où les sensibilités sont différentes.’ Gianfranco Fini a aussi évoqué ‘l’égoïsme diffus’ qui met en danger la cohésion nationale, entre Nord et Sud. Il a démenti les rumeurs de création d’un courant finien à l’intérieur du PdL : ‘si je voulais faire un courant, alors il aurait mieux valu en rester à AN et à ses 12 %’ ; cela n’empêche pas qu’il y ait des différences d’approche : ‘dans une phase post-idéologique, comment penser qu’il y a une orthodoxie et une hérésie ? Les idéologies sont finies, pas les idées.’ S’agissant de l’éventualité d’une période constituante, il a formulé deux conditions : que ‘la majorité renonce à la tentation de refaire toute la seconde partie de la Constitution avec un projet de loi unique’ et que l’on cherche ‘dans la mesure du possible à trouver des points de convergence avec l’opposition.’ »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)