Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/12/2009

La Ligue obtient la Vénétie : Luca Zaia sera candidat en vénétie.

Le Peuple de la liberté.jpg
Ligue du Nord.jpg

 

Entretien avec G. Galan (Peuple de la Liberté), président de la Vénétie, dans le Corriere della Sera – « Moi, ministre ? je n’ai jamais été aussi malheureux ; j’étais prêt à passer de l’autre côté » : « A la fin j’ai accepté par sens des responsabilités. Je ne voulais ni trahir ni anéantir tout ce qui avait été fait dans cette région depuis 15 ans. En restant en politique, je pourrai le rappeler. Si je m’étais présenté avec l’UdC et le PD, la Ligue aurait ouvert une crise de gouvernement. Les intérêts de la nation étaient en jeu, mais c’est une mauvaise décision. Pour les régionales, je ferai comme les socialistes de 1915 ‘ni avec ni contre’, mais ce serait trop que de me demander de mener campagne. Je ferai campagne pour mon parti et ceux qui ont été loyaux avec moi et qui, s’ils sont élus, seront les sentinelles qui préserveront ce qui a été construit. Malgré cela, je n’oublie pas que je dois tout à Silvio Berlusconi. Je n’ai rien réclamé, mais je sais que j’aurai un rôle important au sein du gouvernement. Pour la Vénétie, je crains un populisme étroit, j’ai honte que certaines idées sur les immigrés viennent de ma région. La Vénétie a toujours représenté la civilisation de la rencontre qui se transforme en culture. Autour de moi, je vois des conseillers qui en sont à évoquer les batailles entre Celtes et Vénètes. Je dois reconnaître que Luca Zaia a toujours été très correct et jamais vulgaire comme certains membres de son parti. Il sait cultiver son image mieux que moi. Et il a de la chance. »

 

Entretien avec Luca Zaia (Ligue du Nord), ministre de l’Agriculture et candidat pour les régionales en Vénétie, dans le Corriere della Sera de dimanche – « Je ferai d’abord sauter quelques personnes » : « Je suis convaincu que les privilèges de position doivent être abolis : à tous les niveaux, certains bloquent les choses et empêchent le développement du système. Ma candidature ne tombe pas du ciel : j’ai été désigné par le conseil national de mon parti et les sondages confirment ma popularité. Si c’est cela que l’on appelle la partitocratie, alors c’est exactement la même qui a permis à Galan d’être président de la Vénétie 15 ans d’affilée. La Ligue du nord, évidemment, sera très attentive à la Vénétie si je remporte les élections et il ne faut pas croire que les barbares arrivent : de la même façon, nous gouvernons à Rome et sommes des piliers de la majorité en Vénétie depuis 10 ans. Ce sera très dur pour moi de quitter le ministère de l’Agriculture mais l’amour pour ma terre dépasse tout. ».

 

(Traductions : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.