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05/10/2009

Berlusconi en ligne de mire.

Le Peuple de la liberté.jpg

« Le président du Conseil est irrité : ‘ c’est facile pour lui’ » (Francesco Verderami, Corriere della Sera de samedi) : « Selon le Garde des Sceaux, si la Cour constitutionnelle rejette la loi, Berlusconi est prêt à utiliser ‘des armes radioactives’. Selon les prévisions, sur 15 magistrats de la cour, 5 seraient pour, 5 contre et 5 incertains – qui pourraient se réduire à 4, si l’un d’eux est retenu par des engagements à l’étranger. Tout le monde politique est suspendu à cette décision qui pourrait changer le cours de la législature et le cours du procès Mills, où Berlusconi est impliqué. La partie la plus avisée de l’opposition souhaite une décision qui ne provoque pas des secousses politiques aux effets imprévisibles. Il suffisait d’entendre Casini exprimer au président du Conseil sa solidarité face aux ‘insultes’ émanant des partisans de Di Pietro, et les applaudissemens subséquents sur les bancs du PD. Selon un ancien président de la Cour constitutionnelle, celle-ci ‘aura du mal à censurer le texte’. Si néanmoins elle le faisait, Berlusconi y verrait un ‘jugement politique’, face auquel, a-t-il fait savoir autour de lui, il répondrait ‘de façon politique’. Il est prêt à déterrer la hache de guerre : ‘nous continuerons à gouverner et nous ne nous laisserons intimider d’aucune façon’. »

- « La rue fait le plein pour la liberté de la presse : ‘nous sommes 300 000, que le pouvoir nous respecte’ » (Giovanna Casadio, La Repubblica de dimanche) : « Les ‘vauriens’, comme dit Berlusconi, sont dans la rue. Rome est bloquée par les milliers de manifestants pour la ‘liberté de l’information’. Pour R. Saviano, ‘vérité et pouvoir ne coïncident jamais’ : ‘la liberté de la presse que nous voulons défendre consiste à pouvoir travailler sereinement, à pouvoir informer sans s’attendre à des mesures de rétorsion’. Sont présents le PD, l’IdV, la CGIL et la gauche extra-parlementaire. Franco Siddi, secrétaire de la FNSI, fédération nationale de la presse italienne, demande à Berlusconi de retirer ses deux plaintes, contre La Repubblica et L’Unità, ainsi que le projet de loi Alfano sur les écoutes téléphoniques. »

(Sources : ambassade de France à Rome).

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