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01/10/2009

Le secteur de l'asile et des étrangers échappe au contrôle.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse (29%) :

 

La preuve est venue noir sur blanc hier: le secteur de l'asile et des étrangers échappe complètement au contrôle. Après avoir demandé en avril dernier déjà un crédit additionnel de 52 millions de francs pour l'asile, le Conseil fédéral revient à la charge et demande 102 millions supplémentaires pour l'année en cours. Voilà les conséquences d'une politique d'asile qui manque son but. Les conséquences de la libre circulation des personnes sont tout aussi dramatiques: fin juillet 2009, 50 000 ressortissants UE supplémentaires avaient immigré en Suisse. C'est une évidence: les étrangers qui perdent leur emploi en Suisse ne rentrent pas dans leur pays d'origine; ils restent là, à charge des institutions sociales helvétiques.

Le Conseil fédéral a voulu être discret hier. Le communiqué de presse concernant le deuxième crédit additionnel pour le budget 2009 a presque passé inaperçu parmi les autres informations. Le contenu du message est pourtant explosif: le gouvernement a besoin de 107 millions de francs supplémentaires pour l'asile. L'explosion du nombre de demandes d'asile en est la cause. Au milieu de l'année 2009, le nombre de nouvelles demandes d'asile a dépassé de 41% le niveau de l'année dernière. La situation dans ce domaine se dégrade depuis le début 2008. Et, une fois de plus, on tente de cacher les problèmes avec de l'argent. Le secteur de l'asile coûte cette année 15% plus cher qu'en 2007. Et la tendance à la hausse se poursuit. Cette situation est inacceptable. Il faut, comme l'UDC le réclame depuis longtemps, immédiatement prendre des mesures restrictives et supprimer les incitations contreproductives.

 

On voit aujourd'hui à quel point les citoyennes et les citoyens ont été trompés lors de la votation sur l'extension de la libre circulation des personnes avec l'UE. Les craintes des adversaires de ce projet de voir la libre circulation provoquer une immigration incontrôlée et aggraver une éventuelle récession ont été écartées et leurs auteurs ridiculisés. Or, la ministre de la justice doit aujourd'hui avouer que ces réserves étaient justifiées. Alors que la Suisse vit en récession depuis le début 2009, 50 000 immigrants supplémentaires en provenance de l'UE sont arrivés cette année dans notre pays. Du coup, la proportion d'étrangers atteint 21,7% alors que durant les 12 mois écoulés plus de 43 000 étrangers ont été naturalisés. Et les étrangers qui perdent leur emploi en Suisse ne rentrent pas dans leur pays, comme cela a été dit. Résultat: des charges supplémentaires énormes pour nos institutions sociales.

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