12/05/2009
Berlusconi : "mais sur les embarcations, il n’y a pas de réfugiés"
« Fini : ‘il faut vérifier le droit d’asile’ – Berlusconi, de Charm el Cheikh : ‘mais sur les embarcations il n’y a pas de réfugiés’ » (Ugo Magri, La Stampa) : « Gauche radicale exceptée, les ‘reconduites’ font l’objet d’un large accord bipartisan : quand des embarcations arrivent, elles doivent être reconduites en Libye. Même le PD n’objecte pas, surtout depuis que pour forcer la main à Franceschini se sont prononcés, dans l’ordre, Fassino, Violante, Rutelli, Bersani et D’Alema. Seul véritable écart entre majorité et opposition : la distinction à faire entre migrants jouissant du droit d’asile et les autres. Fini, selon ses proches, n’avait nulle intention polémique en disant : d’accord pour les reconduites, pourvu qu’on donne asile à tous ceux qui y ont droit. Mais le président de la Chambre fait désormais figure de contradicteur chronique : quoi qu’il dise, on parle d’‘attaque contre le Cavaliere’. Il devient le héros d’une certaine gauche, qui le trouve ‘plus à gauche que Fassino et Rutelli’. Dans la soirée, à Charm el Cheikh, Berlusconi explique : ‘sur ces embarcations, selon les statistiques, des personnes qui ont le droit d’asile, il n’y en a pas ; juste quelques cas très exceptionnels. »
« Brunetta, ministre de la Fonction publique : ‘Les réformes d’ici deux mois ou je démissionne’ » (Il Giornale) : « Selon le ministre, la Fonction publique représente un coût ‘épouvantable’ : 300 Md€ par an pour des services sur lesquels, en moyenne, les Italiens ne portent pas un jugement positif. ‘Si de mauvais syndicats et une mauvaise politique me bloquent, je m’en vais’. Ce message est destiné aux syndicats, puisque ces réformes résultent d’un travail conjoint de la majorité et de l’opposition. Le ministre a profité du forum de la Fonction publique pour lancer un défi à ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues. Hier, il a provoqué E. Scalfari, fondateur de La Repubblica, qui l’avait appelé le ministre des ‘annonces’ en lui promettant de lui envoyer le texte d’une loi qui a déjà donné des résultats avant même d’être approuvée, ne serait-ce que sur l’absentéisme. »
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