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11/05/2009

Berlusconi : ”L’Italie ne sera pas une société multiethnique”.

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Entretien avec Angelino Alfano, ministre de la Justice (Peuple de la Liberté) dans Il Sole 24 Ore – « Notre pays veut la tolérance zéro » : « Nous avons décidé d’être très durs sur la sécurité parce que l’Italie a besoin d’une politique sévère et rigoureuse en matière de criminalité. La majorité est compacte, même s’il existe quelques petits désaccords. Nous devons respecter les engagements pris devant les Italiens d’abord et les Romains ensuite, qui ont recalé la gauche sur le thème de la sécurité. Si la gauche veut continuer à perdre sur ce thème, qu’elle continue. S’agissant du double vote de confiance demandé par le gouvernement sur le décret-loi sécurité et sur les écoutes téléphoniques, il n’y a aucun coup de force institutionnel mais seulement l’exigence que ces mesures soient approuvées avant les élections, pour démontrer aux Italiens que le gouvernement respecte ses engagements ; surtout qu’avec la confiance, le gouvernement prend des risques. »


« Berlusconi : ‘les sondages montent, j’ai de la classe’ » (Paolo Di Caro, Corriere della Sera) : « Le chef du gouvernement italien a fait de l’humour sur les ‘filles majeures’ sur France 2, estimant que sa popularité n’avait pas été affectée par ses déboires conjugaux, qu’il a affrontés ‘avec classe’. Son divorce n’aura pas d’influence sur sa popularité. ‘Les derniers sondages, au contraire de ce qu’on peut penser, montrent une augmentation de ma cote de popularité’. ‘L’admiration des Italiens, c’est important, 77 % d’admiration, c’est pas mal’, a-t-il jugé, soulignant que le divorce est toujours quelque chose de douloureux qui devrait demeurer privé. Un autre élément rassure le Cavaliere : le Vatican, qu’a rencontré G. Letta, n’aurait pas l’intention de s’occuper de son divorce (qui de toute façon fait suite à un mariage civil). »


« Jour J pour ‘le Grand Rome’. Les cadeaux de Silvio au maire : ‘Une réforme faite en 6 mois’ » (Lilli Garrone, Corriere della Sera) : « A l’occasion de la visite de S. Berlusconi à la mairie de Rome, le maire, Gianni Alemanno (Peuple de la Liberté), lui a offert une Louve en disant : ‘Rome a encore besoin de toi’. Echange de cadeaux, le premier étant la mise en oeuvre rapide de la réforme du ‘Grand Rome’. Le maire a mis en avant cinq points qui permettront à Rome d’être compétitive : 1/ la culture (avec des références aux valeurs chrétiennes) ; 2/ le développement social ; 3/ le tourisme avec l’objectif de battre Paris en nombre de touristes ; 4/ le sport et 5/ son rôle au centre de la Méditerranée. G. Alemano a évoqué les modifications urbanistiques projetées. L’effort portera également sur la circulation et la voirie. Avec des pouvoirs et des fonds, Rome ne sera plus perçue comme la ville des ‘nids de poule’. »

(traductions : Ambassade de France).

240 candidats à l’entrée dans l’Union européenne , venus de Tripoli (Lybie) sur un rafiot ont été réaccompagnés vers leur lieu de départ par les soins du gouvernement Berlusconi . “La ligne dure continuera jusqu’à ce que cessent les débarquements de clandestins en terre italienne”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Maroni (Ligue du Nord) (Corriere della Sera).

Pour donner son accord à la “tolérance zéro” envers les migrants, Silvio Berlusconi déclare :”L’Italie ne sera pas une société multiethnique”, s’attirant aussitôt les compliments de Umberto Bossi (“Nous faisons des prosélytes”), et les critiques de la Conférence épiscopale (“Nous sommes déjà une société multiethnique, et cela reprèsente une valeur en plus”). (Il Corriere della Sera).

«C’est un changement révolutionnaire par rapport au passé», a dit Roberto Calderoli, de la Ligue du Nord, qui a souhaité que Berlusconi soit fait membre d’honneur de sa formation. «Autrefois, nous n’étions qu’une poignée à défendre l’identité italienne mais maintenant, après les propos du président du Conseil, nous sommes dans la majorité», a lancé le ministre de la Défense, Ignazio La Russa, issu de l’ancienne Alliance nationale.

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