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14/02/2009

La chasse aux sorcières.

Les opposants au système font l’objet de persécutions au sein de différents pays d’Europe. Aux Pays-Bas, Geert Wilders, le chef de file du PVV, est persécuté par la justice pour son film anti-islam "Fitna". En Belgique, l’ancien président du Vlaams Belang, Franck Vanhecke, est poursuivi pour un article dont il n’est pas l’auteur, paru  dans une revue dont il est l’éditeur responsable. Cela alors que l’auteur de l’article est connu et que dans la législation belge, si l’auteur est connu, c’est lui qui doit être poursuivi. L’éditeur responsable n’est poursuivi que si l’auteur n’est pas trouvé.

 

En Suisse, Toni Brunner, président de l’UDC (premier parti du pays – 29% des voix) est, lui aussi, inquiété.

 

voici un communiqué de l'UDC :

 

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un traitement inégal est un

règlement de compte politique

(UDC) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a confirmé aujourd'hui par 14 voix contre 10 sa décision de lever l'immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Toute poursuite contre d'autres personnes impliquées dans l'affaire Roschacher ayant été abandonnée, cette attitude met une fois de plus en évidence le règlement de compte politique auquel se livre la majorité de cette commission.

La décision de lever l'immunité parlementaire du président de l'UDC est une condamnation par avance aux motivations purement politiques. La Commission des affaires juridiques du Conseil national viole gravement les principes essentiels de l'Etat de droit. Cette même commission a en effet refusé il y a quelques semaines de lever l'immunité parlementaire de la conseillère nationale Lucrezia Meier-Schatz, de l'ancien conseiller national Jean-Pierre Glasson et de plusieurs représentants du Ministère public de la Confédération.

Cette manière éclatante de faire deux poids et deux mesures montre une fois de plus que l'égalité des droits de tous n'a aucune valeur pour cette commission, contrairement au Conseil des Etats qui a maintenu l'immunité de Toni Brunner. Ces parlementaires ont sacrifié des valeurs centrales de l'Etat de droit au profit d'un mesquin règlement de compte.

L'UDC et le conseiller national Toni Brunner continuent néanmoins de penser que l'immunité (relative) des parlementaires constitue un droit fondamental et que la majorité du plénum du Conseil national se ralliera à cette conception.

Berne, 13 février 2009

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Le président de l'UDC, Toni Brunner, et Zettel, la mascotte du parti.

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