08/01/2009
Les oeuvres sociales suisses sont de plus en plus pillées
(UDC) Un récent arrêt du Tribunal fédéral confirme, si besoin en était, combien il est facile de piller les ouvres sociales suisses. Des étrangers, réfugiés et autres requérants d'asile profitent de prestations généreuses auxquelles certains citoyens suisses n'ont même pas accès. Ce problème s'aggravera avec l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie.
Le Tribunal fédéral a admis hier le recours d'un réfugié qui exigeait des allocations pour ses enfants vivant à l'étranger. Ce cas illustre une fois de plus l'injustice régnant dans l'attribution des prestations sociales suisses. Alors qu'à côté des salariés suisses, les étrangers et requérants d'asile ont droit aux allocations familiales, les indépendants suisses restent becs dans l'eau.
Les nouvelles lois et la reprise constante de réglementations internationales exercent une pression énorme sur nos ouvres sociales. Le principe fondamental de ces institutions, à savoir donner une sécurité financière à la population après des années de dur travail pour prévenir des cas de détresse ou pour la vieillesse, ce principe est aujourd'hui miné. Nos ouvres sociales n'ont pas été conçues pour une aide tous azimuts et pour offrir des prestations augmentant sans cesse. Si cette évolution se poursuit, elles ne pourront plus être financées.
Ce problème est aggravé par la libre circulation des personnes avec l'Union européenne et l'extension de cette libre circulation à la Roumanie et à la Bulgarie le portera à son comble. Des masses d'immigrants provenant de ces pays pauvres tenteront leur chance en Suisse et finiront forcément dans le filet social s'ils ne trouvent pas de travail ou s'ils perdent leur emploi. L'ouverture complète du marché du travail suisse conduit au pillage et à la ruine des assurances sociales suisses. Et Bruxelles projette déjà de nouveaux élargissements, si bien que d'autres pays comme la Turquie ou la Croatie profiteront bientôt des mêmes avantages que les membres actuels de l'UE. Impossible de prévoir la fin de ce développement.
Il est donc temps de poser un jalon clair et net. Il faut stopper le pillage de nos ouvres sociales et veiller à ce que celles-ci retrouvent leur fonction première. L'UDC assume la responsabilité de la sauvegarde de nos ouvres sociales. Un premier pas dans ce sens sera fait avec le non au paquet de la libre circulation des personnes voté le 8 février 2009.
Berne, 8 janvier 2009
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