Délits en baisse en Italie.
05/08/2009
« Régularisations : la Ligue rejette la ‘proposition Scajola’ » (Gianna Fregonara, Corriere della Sera) : « ‘Je ne crois pas que nous ayons besoin de régulariser d’autres immigrés’, déclare Roberto Calderoli, ministre de la Simplification et porte-parole de la Ligue, en réponse à la proposition du ministre Scajola d’étendre la régularisation des sans-papiers au-delà du personnel de maison. ‘C’est un coup de chaleur du 15 août’ selon Armando Valli, sénateur de la Ligue. Face à la proposition de Scajola, le ‘non’ domine clairement : Maurizio Gasparri, chef de file du Pdl au Sénat, émet un doute sur le fait que le gouvernement puisse présenter une proposition de régularisation : ‘les futures régularisations de sans-papiers ne seront pas approuvées. L’hypothèse de Scajola n’a pas d’avenir, elle n’est que bavardage estival’. Gianfranco Urso, proche de Fini, accuse la Ligue d’avoir une vision ‘idéologique’ et soutient la proposition de Scajola, ‘vision concrète en toute connaissance de cause’. Selon le député PdL Della Vedova, ‘un peu de pragmatisme’ est indispensable pour éviter que les travailleurs sans-papiers ne deviennent des délinquants. »
Entretien avec Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur dans Il Sole 24 Ore - « La priorité est la lutte contre les mafias » : « Délits en baisse : en 2008, le Viminal a enregistré une diminution de 8%, ce qui fait la satisfaction du ministre Maroni qui annonce ‘vouloir consacrer 80% de son temps à lutter contre la mafia’. Selon lui, les bons résultats sont le résultat de ‘trois choix stratégiques : ‘le premier et plus important est la lutte contre la clandestinité ; le second est l’action sur les camps de nomades ; le troisième est le modèle de forces de l’ordre mis en place à Caserte pour combattre la Camorra’. »
« Berlusconi-Tremonti : sommet sur le plan Sud. En septembre la Banque » (Enrico Marro, Corriere della Sera) : « Le sommet d’hier à Arcore entre le président du Conseil et Giulio Tremonti, ministre de l’économie, a servi à trouver le bon cadrage entre d’une part le soi-disant ‘parti du Sud’ qui réclame plus de dépenses publiques pour le Mezzogiorno et d’autre part la Ligue du Nord qui craint de nouveaux gaspillages. Tremonti travaille a éviter toute friction avec la Ligue. Ainsi est-il prêt à renoncer au nom de ‘Caisse pour le Sud’, l’important étant d’avoir un nouvel instrument d’intervention. Maurizio Gasparri, président du groupe PdL au Sénat, a proposé le mot ‘agence’. Avant tout, pour rassurer la Ligue, l’idée de Tremonti, partagée par Berlusconi, est d’éviter une pluie d’interventions et de concentrer les ressources de la nouvelle entité sur les grands projets d’infrastructures. ‘La question méridionale est une question nationale et nous devons l’affronter comme telle’, se plaît à répéter Tremonti. Plus concrètement, il projette de débloquer le projet qui lui est cher d’une Banque pour le Sud, avec son siège dans une ‘région du Mezzorgiorno’ et un capital ‘en majorité privé mais ouvert à un large actionnariat populaire’. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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