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04/01/2021

Le chantage à bras ouverts, par l'amiral italien de division retraité Nicola De Felice.

Nicola De Felice, amiral italien de division retraité, écrit à propos de l’arrivée de bateaux transportant des migrants :

L'ONG espagnole OPEN ARMS débarque ses 265 « naufragés contre paiement » en Sicile, à Porto Empedocle. Une fois de plus, le chantage consistant à montrer aux médias les mineurs à bord du navire a déclenché la fausse solidarité - hypocrite et bon enfant - du faible gouvernement italien qui, malgré toutes les adversités de la pandémie et les difficultés dont souffre le peuple italien, maintient les ports ouverts en favorisant l'immigration incontrôlée d'immigrés clandestins. Malte a déjà refusé le débarquement alors que la Libye et la Tunisie, bien que beaucoup plus proches, n'ont même pas été sollicités. Après avoir débarqué une cinquantaine de mineurs, les clandestins seront transbordés sur le « Rhapsody », le bateau de croisière utilisé pour la quarantaine par le ministère de l'Intérieur. Malheureusement, les gouvernements européens de gauche radicale chic n'ont pas l'intention d'appliquer les règles internationales qui régissent ces cas. Les navires des ONG - avec leur approche des côtes libyennes - amplifient le facteur d'attraction en incitant les marchands d'êtres humains à réactiver leur activité criminelle en envoyant vers eux les barges remplies d'immigrants clandestins : les Bengalis, deuxième groupe ethnique en importance débarqué en Italie en 2020, paient jusqu'à 30 000 € par personne pour monter à bord des navires. Les ONG deviennent ainsi indirectement complices de la traite des êtres humains et de l'augmentation du nombre de morts en mer. Les navires des ONG enfreignent les règles internationales de sauvetage en mer (Convention de Hambourg) en ne demandant pas au coordinateur national de la zone de sauvetage (qui n'est pas l'Italie) l'attribution du « lieu de sécurité » le plus proche (par exemple, les ports tunisiens, avant Covid, pleins de navires de croisière occidentaux). Ils violent le droit de la mer des Nations unies en ne respectant pas les règles sur l'immigration illégale et le droit des États côtiers, ils enfreignent l'article 13 du règlement européen de Dublin, qui exige de l'État du pavillon (en l'occurrence l'Espagne) qu'il prenne en charge la protection internationale et les demandes d'asile politique.

Celui d'Open Arms est le premier cas de migrants illégaux entrant en Italie via un navire d'ONG en 2021. L'ONG française « Sos Méditerranée » prépare déjà à Marseille le navire norvégien Ocean Viking, tandis que d'autres ONG, telles que l'italienne « Mediterranea Saving Humans » ou l'allemande « Sea Watch », s'apprêtent à lancer leur campagne d'invasion en Italie en 2021. La dernière réflexion est la suivante : s'il existe des règles internationales qui régissent ces cas, pourquoi les Européens ne les respectent-ils pas ? Pourquoi l'Europe n'entame-t-elle pas une fois pour toutes une activité de collaboration avec les États d'origine et de transit, en bloquant les départs à l’origine ? Cela a déjà été fait en Somalie contre les pirates avec d'excellents résultats. Au lieu d'inventer des opérations navales peu concluantes, l'UE devrait lancer une activité conjointe de surveillance et de patrouille euro-libyenne et euro-tunisienne dans les eaux territoriales libyennes et tunisiennes, en bloquant les barges avant qu'elles ne quittent le sol africain. Cela devrait être fait avant qu'il ne soit trop tard pour notre belle Europe

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Nicola De Felice

"Renzi donne trois jours à Conte."

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Italie. Revue de presse.

L’hypothèse d’une nouvelle répartition du territoire national en zones de différentes couleurs d’ici quelques jours, ainsi que les nouvelles restrictions qui l’accompagneront, font les gros titres des médias italiens. La question de la réouverture des écoles, prévue pour ce jeudi 7 janvier, est mise en avant : « L’Italie en zones de couleur, les nouvelles restrictions. - Débat concernant la réouverture des écoles. Et le week-end, nous serons à nouveau en zone orange » (Corriere della Sera), « L’école rouvre et l’Italie se transforme en Arlequin » (La Repubblica), « Le virus court, le week-end est verrouillé » (La Stampa), « École, la réouverture sur la sellette » (Il Messaggero), « ‘’Cessons de nous acharner sur l’école, sur les [causes des] contaminations il faut chercher ailleurs’’ déclare la ministre Lucia Azzolina » (Fatto Quotidiano).

Par ailleurs, le bras de fer entre Giuseppe Conte et le chef de file d’Italia Viva, Matteo Renzi, et l’éventuel remaniement du gouvernement sur lequel il risque d’aboutir sont également commentés : « Hypothèses de remaniement sur le bureau de Conte, ‘’Il faut des changements’’ dit Renzi » (Corriere della Sera), « Le Conte bis est en fin de course » (La Repubblica), « Renzi donne trois jours à Conte, les ténors du Parti démocrate tentent de faire entendre raison à Italia Viva » (Fatto Quotidiano).

Les JT ouvrent sur les « Mesures anti-Covid » avec lannonce de Conte dune réouverture des écoles le 7 janvier et la prolongation des mesures jusquau 15 janvier, évoquent une « semaine décisive pour le gouvernement », et les intempéries dans la péninsule.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Renzi, chef de file d’Italia Viva, « Nous attendons Conte au Sénat ; Les élections ? Tout le monde sait que nous n’irons pas voter » : « Les ministres Bellanova, Bonetti et Scalfarotto sont au gouvernement pour leurs idées. Si ces idées ne plaisent pas, ils laisseront leur place. C’est donc au Président du Conseil de voir si nos propositions sont dignes d’intérêt ou non. Je ne partage pas l’impression qu’il ait changé d’attitude ou qu’il cherche à trouver un accord. Il ne s’est même pas présenté au Sénat lors de la discussion sur la loi de Finances. Nous l’attendons donc au Sénat. Ils ont tenté de trouver du renfort en faisant appel à la « responsabilité » du côté de l’opposition, mais la réponse sèche des groupes visés à affaiblit le projet. Le ministre Gualtieri, lui, a saisi la valeur de nos critiques et je suis sûr qu’il travaille à l’amélioration du Plan de Relance national, qui représente la dernière chance pour l’Italie et qui, dans l’état actuel, est une hérésie. Dans cette bataille, je me suis senti soutenu par ceux qui aiment ce Pays. Parmi les démocrates, beaucoup de maires m’ont sollicité afin que les dépenses se concentrent davantage sur les investissements que sur les primes. Dans l’ensemble, il y a des convergences avec le Parti démocrate. Ce n’est pas le cas avec Luigi Di Maio, nous avons peu de contacts et je ne comprends pas ses positions sur le MES. Ce n’est pas le nombre de portefeuilles au sein du gouvernement qui nous divise, mais la politique et le fond. Pourquoi, à nouveau, confier la gestion des vaccins à Arcuri ? Ce n’est pas superman. Je ne crains pas les élections, je n’ai pas peur de la démocratie, et il en va de même pour les dix-huit sénateurs d’Italia Viva qui savent faire de la politique et ont de l’expérience. Mais surtout, nous savons tous que les élections n’auront pas lieu. »

INTERVENTIONCorriere della Sera, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères appartenant au Mouvement 5 Etoiles, d’E. Buzzi « Il faut trouver le juste équilibre, mais ce serait de la folie de remettre en cause le Président du Conseil » : « Le MS5 s’inquiète des tensions au sein de la majorité. Le ministre est un fervent partisan de la médiation est cette ligne semble redonner de la cohésion au mouvement. Des élections mettraient en danger les fonds européens pour la Relance, l’image renvoyée serait très négative et les marchés régiraient, portant préjudice à l’économie italienne. L’Italie ne peut être prise en otage pour ce genre de choses, avertit-il. Il insiste aussi sur le risque bien réel de laisser ainsi l’Italie aux mains du centre-droit. Di Maio est donc près à soutenir le Président du Conseil au nom de la stabilité politique et l’ensemble du MS5 n’est pas favorable à la solution des urnes. »

ARTICLE, La Repubblica, « Renzi marque un point mais agite encore le spectre de la crise” : « Pour l’ancien Premier ministre on se met enfin à réfléchir, mais il ne tiendrait compte que de trois scénarios : un gouvernement Conte-III, un exécutif dirigé par le PD ou par Draghi. Matteo Renzi pense avoir réussi à « cornériser » Conte. Le PD et Luigi di Maio ne l’ont peut-être pas suivi dans sa bataille solitaire contre le Premier ministre, mais ils ne l’ont certainement pas empêché. En tous cas, le leader d’Italia Viva ne voit pas d’autre issue que la fin du gouvernement Conte-II. L’hypothèse d’un vote anticipé n’existe pas et la preuve en serait le fait qu’aucun groupe de « responsables » ne se soit manifesté pour soutenir le gouvernement en cas de crise. Mais Renzi attend plus qu’un remaniement ou qu’un changement quelconque permettant d’aller de l’avant comme si rien ne s’était passé. Il a décliné l’idée qui a circulé ces dernières semaines de pouvoir augmenter le nombre de portefeuilles ministériels afin de prévoir 3 ministres et 2 secrétaires adjoints en plus. Il continue de dire que ses conditions restent celles qu’il a écrites dans sa lettre au premier ministre : le recours au MES sanitaire, même pour seulement 10 milliards plutôt que 36, la cession de la [nouvelle] autorité déléguée des services secrets à Ettore Rosato, ou à un démocrate comme Emmanuele Fiano ou Enrico Borghi, ou à la limite à Gianni de Gennaro, qui avait déjà exercé cette fonction sous le gouvernement Monti. Enfin, l’approbation par Conte des demandes d’Italia Viva sur le plan de relance. Les trois scénarios pour Renzi sont lessuivants : un gouvernement Conte-III, entièrement rénové, avec la démission du président du Conseil après que les ministres 5 étoiles sortent du gouvernement au prochain conseil des ministres, ou après leur refus du plan de relance dans son état actuel. Le nouvel exécutif pourrait à nouveau être dirigé par Conte mais devra être renouvelé en prévoyant un vice-premier ministre, par exemple du PD comme Zingaretti ou Franceschini, tandis que Conte ne prendrait pas un adjoint issu des 5 étoiles car c’est lui (selon Renzi) qui s’est mis de facto à la tête du mouvement. La deuxième hypothèse serait un gouvernement dirigé par le PD avec une figure des 5 étoiles en vice-premier ministre, probablement Di Maio. La troisième hypothèse serait celle d’un gouvernement Draghi, même s’il ne s’est jamais dit intéressé par ce poste, mais son nom reste évoqué comme symbole de la revanche des techniciens et de la faillite des politiques. »

COULISSES, Stampa, I. Lombardo, « ‘’Ok pour un gouvernement plus solide". Conte négocie le remaniement. Aujourd'hui, réunion entre leaders. Si le renzien Ettore Rosato allait à la Défense, Lorenzo Guerini passerait à l'Intérieur. L'hypothèse d’un Conte ter est également ouverte, mais une crise pourrait s’ouvrir avec un renouvellement de mandat » : « Toutes les conditions sont réunies pour négocier. Quelques jours de plus pour éviter de voir la situation s’aggraver, une réunion entre leaders pour compacter la majorité, une volonté plus explicite de Giuseppe Conte de raisonner sur le remaniement (ce qui n'exclurait d'ailleurs pas un Conte ter) et de freiner toute adoption-éclair du Plan de relance nationale. Avant le jour J fixé par Matteo Renzi le 7 janvier, Conte aimerait que les dirigeants se réunissent, et non pas les chefs de délégations, pour comprendre, devant témoins, les véritables projets du sénateur florentin à la tête d'Italia Viva. Après une journée de discussions intenses, Conte a déclaré qu'il avait "toujours été à l'écoute des forces gouvernementales" et qu'il avait lui-même lancé un débat politique avant Noël "précisément pour faire une synthèse qui pourrait consolider l'action gouvernementale". Mais en même temps, il s'est déclaré "favorable à toute initiative visant à renforcer la cohésion de la majorité et la solidité de l'équipe gouvernementale’’. Jusqu'à présent, le Premier ministre ne s'était jamais explicitement ouvert à un remaniement de l'exécutif : ce serait la solution la plus simple - même pour l'un des chefs les plus prudents et les plus attentifs du PD comme Dario Franceschini. Et selon des sources du PD, le projet pourrait conduire à offrir à Renzi la Défense, dont le portefeuille reviendrait à Ettore Rosato, pour éviter de donner à Iv un ministère très délicat comme l'Intérieur - Lorenzo Guerini s’y déplacerait. Mais dans les rangs du gouvernement et des partis majoritaires, on continue à penser que le Conte Ter est le résultat le plus réaliste, malgré les craintes de ceux qui pensent que c'est un gros risque, à commencer par Franceschini et Conte. Ce dernier a besoin de garanties. Dans les dernières heures frénétiques de suspense, à un millimètre du précipice, les réunions et les conversations téléphoniques se sont intensifiées. Surtout entre Conte et le PD. Conte a parlé à Nicola Zingaretti mais surtout à son Richelieu, Goffredo Bettini, l'homme qui dirigeait l'opération "responsables" au Sénat, le conseiller qui a hasardé une liste Conte alliée au PD et à M5S en cas de vote, sans trop penser au fait qu'elle minerait le consensus de ces deux bassins. Le résultat est une trêve de trois jours, trois jours d'oxygène pour un possible compromis, tandis que des rumeurs, pilotées, sur un éventuel gouvernement électoral confié à la constitutionnaliste Marta Cartabia, à la juriste Paola Severino ou à la présidente du Sénat Elisabetta Casellati se font jour. Une confusion face à laquelle le Quirinal a clairement indiqué qu'il ne laisserait pas trop de temps aux parties pour clore la crise ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/01/2021

Calabre : les régionales reportées à cause du virus.

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Italie. Calabre. Les élections régionales prévues pour le 14 février 2021 sont reportées à une date ultérieure par le président en fonction Antonino Spirlì (Ligue), à cause du virus.

01/01/2021

Le grand espoir des patriotes d’Europe en 2021 : la chute du gouvernement italien et l’arrivée au pouvoir des deux partis patriotiques Frères d’Italie de Giorgia Meloni et la Ligue de Matteo Salvini.

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Le grand espoir des patriotes d’Europe en 2021 : la chute du gouvernement italien et l’arrivée au pouvoir des deux partis patriotiques Frères d’Italie de Giorgia Meloni et la Ligue de Matteo Salvini :

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Bonne année 2021.

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