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09/01/2023

Gianni Alemanno reçu par le pape François.

Vatican et Italie. Gianni Alemanno, ancien maire de Rome, est désormais le porte-parole d’un comité demandant l’arrêt de la guerre en Ukraine et intitulé « Stop à la guerre ». Il a été reçu à ce titre par le pape François.

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"Les ports assignés pour débarquement sont éloignés des zones de sauvetage, et tous dirigés par une municipalité du centre-gauche."

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Italie. Revue de presse.

L’assaut sur le parlement, le siège du gouvernement et le tribunal suprême brésilien par les partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro fait les gros titres de la presse italienne, avec large couverture photographique en Une : « Brésil, l’assaut au Parlement » - Les bureaux détruits par les partisans de Bolsonaro, qui occupent aussi le palais de Lula (Corriere della Sera), « Les partisans de Bolsonaro s’en prennent au Parlement » (La Repubblica), « Le Brésil assiégé » (La Stampa). La hausse du prix du carburant et les mesures envisagées pour la limiter sont aussi citées « Le gouvernement réagit à la hausse des prix du carburant : « nous arrêterons ceux qui spéculent » » (Corriere della Sera), « Carburant, des enquêtes sur des spéculations présumées sont lancées mais le gouvernement ne baisse pas les taxes » (La Repubblica). Enfin, le décret pour l’envoi d’armes en Ukraine fait le gros titre du quotidien Repubblica « Envoi d’armes à Kiev, les délais pour adopter le décret seront plus importants » - Le décret ne sera pas adopté avant février en raison des doutes militaires et politiques. Meloni et Crosetto souhaitent cependant respecter les engagements pris (La Repubblica).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Ursula von der Leyen se rend au Palais Chigi, Giorgia Meloni est prête à négocier sur le PNRR [Plan européen de relance] » : « Un tête-à-tête entre la Présidente de la Commission européenne et la Présidente du Conseil italien est prévu aujourd’hui à Rome. Bien qu’elle n’en soit pas la raison principale, la visite de la Présidente Ursula von der Leyen dans la capitale italienne est aussi un signe de courtoisie faisant suite au premier voyage à l’étranger de Giorgia Meloni, qui s’était justement fait à Bruxelles. L’entretien devrait porter entre autre sur le décret que vient d’approuver l’Italie pour réglementer l’activité des ONG [secourant les migrants naufragés]. L’Italie estime qu’il s’agit d’un modèle dont devrait s’inspirer le plan d’action européen auquel travaille la Commission. La cheffe de l’exécutif entend insister sur le principe selon lequel les ONG doivent respecter les lois nationales et les dispositions prises par les autorités du pays où les navires demandent d’accoster. La question migratoire sera discutée notamment en vue du prochain Conseil européen, le 9 février, une question qui a été inscrite à l’ordre du jour suite à l’insistance de Rome. ‘’Nous demandons à l’UE de concentrer ses efforts et ses ressources pour endiguer les causes profondes des migrations et agir de manière préventive sur les départs, pour renforcer le contrôle de ses frontières externes et intensifier la lutte contre les trafiquants d’êtres humains’’ avait déclaré Raffaele Fitto, ministre chargé des Affaires européennes. Les deux leaders évoqueront également l’urgence d’un agenda économique pour le soutien des entreprises des 27 pays membres, en réponse à la récente politique américaine de subventions massives à ses entreprises. Elles parleront aussi du PNRR alors que les négociations pour revoir les modalités de réalisation des objectifs portés par Rome ont bien avancé. Cette remodulation pourrait valoir à l’Italie de nouveaux fonds, pour plus de 10 milliards d’euros. »

ENTRETIEN, Libero, de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil : « L’Europe axée sur le couple franco-allemand est révolue, il y aura d’autres équilibres » : « La gauche s’insurge sur nos décrets contre les rave-party ou sur les ONG en mer, en nous accusant d’être liberticides mais c’est l’inverse, nous voulons que l’Italie redevienne un lieu où les citoyens honnêtes pourront être plus libres.  Nous sommes en train d’imprimer un tournant culturel pour extirper les maux qui freinent l’Italie. Cela fait enrager les partis de gauche. Les partis de la majorité sont eux aussi en train de voir ce changement. Cela peut être vu pendant les conseils des ministres : le climat est positif. Les polémiques des premières semaines de la naissance du gouvernement sont désormais loin et la perspective de travail ne peut être que celle des 5 ans de la mandature. Jusque-là, le gouvernement a surtout aidé les classes sociales les plus démunies. Quant à la récession, la décision de la BCE d’augmenter son taux directeur n’aide certainement pas les choses. La hausse des prix, aujourd’hui, n’est pas liée à une phase expansive de l’économie mais surtout à la hausse des prix des matières premières. Hausser les taux d’emprunt ne freinera pas l’inflation mais, au contraire, ralentira l’économie. Nos relations avec l’Union Européenne sont bonnes. Sans cela, le succès sur le prix-plafond du gaz, initiative italienne, ne s’expliquerait pas.  Le projet sur lequel travaillait Mario Draghi a été longtemps bloqué par l’Allemagne et les Pays-Bas. Nous avons réussi en mettant en minorité les faucons européens en nous alliant avec les pays de l’Est. C’est une chose que le PD n’aurait jamais osé faire, puisqu’il est subordonné aux pays qu’il qualifie lui-même de « série A ». Je ne suis pas favorable à des relations privilégiées avec certains pays membres au sein de l’Union, car cela risque de défavoriser les autres pays membres. On doit repartir du constat qu’une UE trop centrée sur l’axe franco-allemand a montré ses limites. On le voit au regard de la désaffection croissante des citoyens à l’égard des institutions et le fait que nous ne soyons pas prêts [collectivement] à faire face aux grands défis de notre époque. Une chose est sûre : l’Italie de Meloni n’est pas isolée en Europe, comme le prévoyait la gauche. Fratelli d’Italia est en train de travailler pour déplacer les équilibres de l’UE : après les élections de 2023 et en cas d’un effondrement des socialistes, nous sommes pour une nouvelle majorité entre le PPE et les Conservateurs, qui sont dirigés en ce moment par Giorgia Meloni. Il n’y a pas de rupture avec la France ou l’Allemagne : il s’agit de deux alliés fondamentaux de l’Italie et les liens entre nos peuples sont précieux. Il est temps toutefois que l’Italie revienne au dialogue en position d’égalité, sans complexes d’infériorité face à ses partenaires européens. Cela va aussi dans l’intérêt de toute l’Union. La mise en œuvre de notre programme de gouvernement commencera par la réforme du Présidentialisme. L’idée d’une commission bicamérale a un sens si l’opposition veut contribuer avec un esprit de collaboration, autrement il s’agit d’une perte de temps. Quant à la réforme sur l’autonomie des régions, nous sommes tous d’accord, Fdi et la Ligue, pour que les régions qui dépensent bien leurs ressources puissent bénéficier de plus de compétences.’’ »

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Giovanbattista Fazzolari

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Adolfo d’Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy, « Des augmentations injustifiables, nous travaillons à de nouvelles initiatives pour la protection des consommateurs » : « Sur la hausse des prix du carburant, nous coordonnons une double action afin de contrer la spéculation. Nous avons demandé une surveillance constante du marché pour identifier toute anomalie et certains cas de hausses non justifiées ont en effet été repérés. Je réunirai la semaine prochaine les associations de consommateurs pour une consultation sur les réponses les plus adaptées. Nous appelons à une politique industrielle européenne qui permette à l’UE et à chacun des Etats de répondre au double défi représenté par les Etats-Unis et la Chine en termes de compétitivité. Il faut une politique énergétique commune, une politique industrielle basée sur un nouveau Pacte de Stabilité axé vers le développement, la réforme des aides d’Etat et un fonds souverain européen pour la réduction des écarts internes à l’Union. Le mécanisme Sure a été un succès, suivons ce modèle. Quant au Plan de Relance, il doit être revu en tenant compte notamment de l’initiative RepowerEU, de la hausse des coûts des matières premières, à travers un dialogue positif avec la Commission et dans le respect des règles du PNRR. Nous ne sommes pas les seuls à le demander et l’Italie est loin d’être isolée en Europe. Au contraire le pays compte plus qu’avant, nous l’avons vu dans les cas de la ‘’minimum tax’’ et du plafonnement du prix du gaz. Dans les deux cas, c’est Meloni qui a su débloquer les négociations. Nous devons instaurer une compétition équitable, lutter contre le commerce déloyal qui perturbe le marché interne et appliquer au contraire les valeurs de l’UE (droits humains, environnement, climat…) au commerce international. Nous devons atteindre ce qu’on appelle le ‘’level playig field’’ et introduire le principe de ‘’buy european’’ afin de préserver notre modèle social. Il est probable qu’on assiste prochainement à un extraordinaire ‘’alignement des planètes’’ avec une majorité de droite au Parlement européen, l’alliance entre le groupe des Conservateurs et celui des Populaires, et un net report à droite des gouvernements de l’Union. Le leadership de l’Italie en sortirait renforcé, notamment au sein de la Commission. Je pense que c’est ce que beaucoup souhaitent, y compris à Berlin et à Paris aussi car ils sont conscients de leurs propres difficultés et de la nécessité de trouver une voie européenne commune face à la transition globale et au défi posé par les Etats-Unis et la Chine. Nous œuvrons pour garantir la frontière externe de l’Europe et pour une politique méditerranéenne qui combatte le trafic des migrants. L’Europe ne remportera le défi mondial qu’en se tournant davantage vers le Sud, en libérant l’Afrique de l’hégémonie russe et chinoise et en grandissant ensemble. Enfin, en Europe comme en Italie, il n’y a pas un unique parti de centre-droit mais bien une coalition de centre-droit. »

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Adolfo d’Urso

ARTICLE, Repubblica, A. Ziniti, « L’Intérieur s’oppose à la solution du port le plus proche pour les navires des ONG. Les maires affichent leur mécontentement » : « Alors que la GeoBarents vient d’accueillir 73 migrants à son bord, le ministère de l’Intérieur italien poursuit sa nouvelle stratégie : les ports assignés pour débarquement sont éloignés des zones de sauvetage, et tous dirigés par une municipalité du centre-gauche. Officiellement, l’objectif est d’épargner les ports du Sud, qui doivent déjà gérer la majeure partie du flux migratoire, mais pourtant les navires de la Garde côtière et la Brigade des finances continuent à les utiliser, et ce sont eux en réalité qui recueillent l’écrasante majorité des migrants. Pour les ONG, l’objectif du gouvernement est d’entraver leurs opérations de recherche et de sauvetage en mer. Le PD demande lui aussi des explications. »

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Le GeoBarents

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Ferrera, « Nous et l’Union Européenne : l’entente possible sur les migrants » : « La gestion européenne des flux migratoires est inefficace et injuste. Le régime actuel ne tient pas compte des asymétries entre pays : les migrants doivent être gérés avant tout par les pays de débarquement, d’ailleurs souvent en difficulté comme l’Italie ou la Grèce, tandis que les pays de destination réelle leur refuse l’entrée. Une réforme ambitieuse a été proposée : le Pacte européen pour l’immigration, qui prévoit un mécanisme de solidarité obligatoire, avec des seuils minimaux de relocalisation des migrants entre les Etats membres en fonction de la population et du PIB. Mais les Etats nordiques et le groupe de Visegrad sont opposés au projet, et la Suède a déjà affirmé que ce ne serait pas une priorité de sa présidence du Conseil de l’Union européenne. Giorgia Meloni doit donc affronter aujourd’hui 4 défis difficiles : soutenir un pacte sur l’immigration, et les normes sur l’obligation de solidarité des pays, qui conviennent à l’Italie. Ensuite, se réconcilier avec la France qui soutient le pacte. Ensuite, jeter de l’eau sur le feu allumé par la Ligue, qui a intérêt à politiser le thème de l’immigration à des fins électorales. Enfin, elle doit parler avec ses propres alliés souverainistes, dont les démocrates suédois, qui font partie du parti des conservateurs et réformistes européens, qu’elle préside. Ces 4 défis seront un vrai banc d’essai pour Meloni, en abandonnant la logique souverainiste pour créer des alliances constructives et non « négatives » et choisir l’approche euro-réaliste. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. L. Mazzei et V. Meis « En Italie il y a plus de 20 000 mineurs étrangers non accompagnés. L’accueil est en difficulté » - Leur présence a été multipliée par trois depuis 2020 : « Les mineurs étrangers isolés en Italie sont 20 032, soit un chiffre multiplié par trois par rapport aux 7 080 de 2020, et qui est en train de mettre fortement en difficulté le système d’accueil. Cela n’est dû qu’une partie aux 5 000 Ukrainiens mineurs entrés en Italie après l’invasion russe du 24 février. La plupart d’entre eux sont accueillis par des parents ou des amis. Le phénomène est donc plus complexe. Tout en excluant les Ukrainiens, les mineurs étrangers isolés ont augmenté de 22% par rapport à décembre 2021 et ont doublé par rapport à décembre 2020. La forte augmentation est liée à la crise économique qui a frappé l’Egypte et la Tunisie : c’est de ces pays qu’arrive la plupart des enfants. C’est une situation délicate car ces jeunes isolés risquent de tomber aux mains des organisations criminelles ou d’être victimes de violences. Selon le rapport du ministère de l’Emploi et des politiques sociales, ce phénomène a touché surtout certaines régions, dont notamment la Sicile (4 021 mineurs étrangers) et la Calabre (2 351 mineurs étrangers), et qui ont vu ce phénomène multiplié par deux. Pour répondre aux demandes des communes, en difficulté pour trouver les logements nécessaires, le ministère de l’Intérieur a décidé d’augmenter la contribution quotidienne de 60 à 100 euros par enfant. Les difficultés concernent notamment la deuxième phase de l’accueil, c’est-à-dire le système « Sai » géré par les communes sur base volontaire (seule une minorité y adhère) et les 6 347 places disponibles sont inférieures au nombre des enfants mineurs. Le maire de Prato Matteo Biffoni, responsable pour l’immigration de l’ANCI, l’association nationale des communes italiennes, s’exprime ‘’l’augmentation de la contribution quotidienne à 100 euros est positive mais cela n’est pas suffisant. Le mineur est transféré dans les structures Sai en un deuxième temps. Maintenant, les municipalités sont en train de se substituer aux carences de l’Etat. La première phase doit être gérée par l’Etat et ne pas retomber sur nous.’’. Avant Noël, une délégation de l’ANCI a rencontré le ministre de l’Intérieur Piantedosi ‘’nous lui avons demandé la réalisation d’un centre de premier accueil dans toutes les régions (et deux dans les régions les plus grandes) ainsi que l’augmentation de 4 000 places Sai.’’ »

ARTICLE, La Repubblica, Tommaso Ciriaco, « Le bouclier anti-missile pour Kiev devient un problème, en raison de doutes techniques et politiques. Un nouveau décret ne devrait arriver qu’en février » : « Le bouclier anti-missile pour aider Kiev, une demande faite par Zelensky à Meloni, et relancée par Washington il y a deux jours, ne peut être envoyé faute de décret, malgré la volonté de Meloni. Ce décret ne pourra pas intervenir avant le mois de février, quand le gouvernement aura fixé quels moyens envoyer aux Ukrainiens. Ce qui se joue, ce n’est pas seulement l’envoi de missiles Samp-T, mais aussi des missiles Aspide.  Meloni espère pouvoir apporter une réponse avant le 24 février, pour ne pas arriver à Kiev pour sa visite les mains vides. Parmi les raisons qui compliquent [le chemin vers cet envoi], il y a les divisions politiques internes : si le gouvernement nie toute résistance de la Ligue et de Forza Italia, ce n'est un mystère pour personne que Mateo Salvini et Silvio Berlusconi sont sceptiques vis à vis du soutien militaire à l'Ukraine. Deuxièmement explication, la peur de vider les ciels italiens, et de fragiliser le parapluie italien. Si l'armée italienne possède cinq batteries, dont une pour l’entraînement, une seule batterie de missiles est aujourd'hui disponible. Parmi les autres, une est active au Koweït, une autre devait aller en Slovaquie, et deux autres sont en maintenance. Un détail éclaire aussi la faiblesse de l’argument du risque d’affaiblissement de la protection de l'Italie : la batterie Samp-T déployée en Turquie en 2016 après la tentative de coup d'Etat dans le cadre de l'opération de l'Otan "Active Fence" est encore en place. Puis, un autre frein pourrait être celui des coûts : un Samp-T complet coûte normalement environ 750 millions d'Euro. Cependant le Samp-T fournit aux Ukrainiens ne vaudrait que 250 millions d'euros, car il sera privé de quelques éléments, comme les missiles qui seront fournis par les Français. Ce sont des chiffres importants, mais dans la lignée des cinq décrets précédents qui mobilisaient aussi en moyenne 200 millions d'euros. »

ARTICLE, La Repubblica, Floriana Bulfon, « L'inconnue des Samp-T, un système que l’on assemble avec les Français. Un soutien qui vaut un milliard » : « Selon une estimation, le coût du soutien militaire italien à l'Ukraine serait d'un milliard d'euros, comprenant la valeur des armements et les dépenses liées au transport. Munitions et armes légères ont été transportées par pont aérien jusqu'à l'aéroport polonais de Rzeszow, alors que les équipements plus lourds ont été envoyés par la route. Le premier décret a permis d’envoyer des armements qui n'étaient plus en service depuis la fin de la guerre froide : mortiers de 120 millimètres, mitraillettes, missiles anti-char. L'unique exception était les missiles anti-aériens de courte portée Stinger. De plus, à la fin de printemps, il a été décidé de livrer les canons FH-70 de 155 millimètres, les Jeeps Lince, et les véhicules de transport blindés M-113. Le dernier décret a envoyé du matériel plus avancé : cinq canons autopropulsés PzH-2000 de 155 millimètres et deux lance-roquettes multiples MLRS. Dans les deux cas, il y a eu des accords pour former les soldats ukrainiens à leur utilisation et pour la maintenance : ces formations se sont réalisées aux Pays-Bas pour les PzH-2000 et en France pour les MLRS. De plus, Repubblica a révélé qu'il avait été prévu deux autres envois lors de la dernière réunion de l'Otan avant le prise de fonction de Giorgia Meloni : les vieux missiles Terre-Air Aspide. Il était aussi prévu une initiative conjointe Macron-Draghi pour envoyer un bouclier anti-aérien Samp-t de dernière génération. Le dossier sur les Samp-T est resté fermé, en attente de choix sur le sixième décret d'aide militaire. En attendant, le commandement ukrainien a demandé l'envoi de véhicules blindés, dans la peur que Poutine lance une nouvelle offensive. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)