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25/11/2022

Municipales à Voorne aan Zee : le Forum voor Démocratie obtient 1 élu et BVNL 2.

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Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Voorne aan Zee. Les électeurs des municipalités de Hellevoetsluis, Brielle et Westvoorne ont été appelés, ce mercredi 23 novembre 2022, à élire le Conseil municipal de Voorne aan Zee, une nouvelle municipalité qui verra le jour le 1 janvier 2023 de la fusion des trois précédentes. L’ensemble des 10 partis présents sur les listes ont obtenu au moins 1 élu. Le Conseil municipal comprend 35 sièges. Les partis locaux sont les vainqueurs.

Le Forum voor Démocratie obtient 1 élu et BVNL 2.

(https://www.naar1gemeenteopvoorne.nl/voorlopige-uitslag-g...)

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"Fratelli d’Italia et la Ligue avec Orban, Forza Italia contre ; la majorité divisée au Parlement européen."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour du projet de loi de finances fait toujours les gros titres de la presse italienne. Les quotidiens relèvent d’une part que les régions déplorent le manque de fonds pour la Santé publique, et d’autre part les nouveautés présentées par l’exécutif en matière de justice, notamment sur les procédures pour abus de pouvoir qui peuvent bloquer les appels d’offre, afin de débloquer certains projets du Plan de relance (PNRR) : « Nous voulons plus de tutelle pour les maires » - Meloni invite à revoir la loi sur l’abus de pouvoir et à mettre à jour le Plan de relance national. Les médecins et les Régions demandent plus de fonds pour la Santé (Corriere della Sera), « Retraites, voici les conditions pour le départ anticipé » - Meloni déplore des règles trop sévères bloquant la réalisation du PNRR (Sole 24 Ore), « L’abus de pouvoir sera revu » - Meloni vient à la rencontre des maires pour débloquer la bureaucratie (Il Messaggero), « La ruine sur Rome » - Le gouvernement envisage une autre mesure  contre l’abus de pouvoir, après celles pour les fraudeurs du fisc (Fatto Quotidiano). Certains quotidiens évoquent en une l’enquête relative à la campagne de 2017 en France : « Macron, enquêtes sur les fonds publics pour les élections » (Corriere della Sera, Giornale, Libero).

ARTICLE, La Stampa, A. Barbera « Les couvertures demeurent une énigme, le décret sur le PNRR est prêt, les craintes du Quirinal pour les retards » : « A un mois exact de Noël, les deux mesures-clé de 2022 ont du retard : la loi de finances et le Plan de relance national. Hier soir, le ministre de l’Economie Giorgetti (Ligue) a envoyé à Bruxelles le document de programmation économique, une synthèse en anglais où il n’est pas nécessaire d’entrer dans le détail sur les dépenses et les couvertures. Toutefois, les propos du ministre, hier, en disent long : ‘’nous sommes en train de traverser une phase de grande difficulté au niveau économique et social et de grande incertitude. La hausse du coût de l’énergie menace la survie de nos entreprises. En mars, nous évaluerons de nouvelles mesures pour faire face au phénomène’’. Mais les chiffres ne concordent pas et un fait semble le prouver. Normalement, le texte adopté en Conseil des ministres devrait être déposé au Parlement. Or, si tout va bien, le projet de loi n’arrivera pas avant lundi. Giorgetti et les techniciens du ministère de l’Economie n’ont pas trouvé encore les couvertures aux 35 milliards nécessaires pour passer l’hiver et l’augmentation des coûts énergétiques. Un des chapitres à compléter concerne l’impôt sur les extra-profits des entreprises énergétiques et sur lequel la résistance des lobbies est forte. Malgré les retards, il est improbable que Bruxelles rejette le budget italien. C’est plutôt le PNRR qui risque de rendre les relations délicates entre Rome et Bruxelles. D’ici le 31 décembre, le gouvernement doit respecter l’ensemble des 55 objectifs du second semestre et envoyer à Bruxelles les demandes de modification du plan. Pour changer de vitesse, on évalue l’adoption d’un décret pouvant accélérer les contrôles des chantiers ouverts, donner un cadre précis de l’augmentation des coûts liés à l’inflation et permettre une réorganisation des bureaux qui suivent les procédures. Le Président Mattarella a déjà rappelé, il y a quelques jours que ‘’le PNRR est un rendez-vous que l’Italie ne peut pas manquer’’. Cela cache les fortes préoccupations du Quirinal face au respect des délais pour recevoir la deuxième tranche prévue de 20 milliards. Les contacts entre Rome et Bruxelles sont intenses, aussi afin d’éviter les incompréhensions. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Le budget représente un test pour l’unité de la coalition de droite » : « La baisse du Spread est un signe que le respect de la rigueur des comptes publics a été apprécié par les marchés, et le gouvernement peut ainsi naviguer sereinement. Toutefois, c’est sur le front de la politique intérieure que les vagues commencent à se lever. La protestation de la part des Régions qui ont lancé l’alerte sur la santé publique car les 2 milliards prévus ne sont pas suffisants, ne concerne pas uniquement celles dirigées par les partis d’opposition. Ce climat concerne aussi les Régions gouvernées par la droite. Le patronat Confindustria a déploré pour sa part un manque de vision sur la croissance et sur l’emploi. Puis sont venues les critiques du syndicat CGIL, dont le chef Landini a proposé à nouveau une réduction de 5 points des charges salariales ainsi que l’élimination des chèques pour les travaux occasionnels. Par ailleurs, les retraites représentent un point douloureux au sein même de la coalition de gouvernement. Il ne s’agit pas seulement de la volonté de Forza Italia d’augmenter les retraites plus basses ni de l’attention constante de Salvini sur la question de la sécurité sociale. Les retraités représentent cette partie de la société qui remplit les rues lors des manifestations et qui vote en masse. Ils représentent la température des sondages et du consensus. C’est donc sur les retraites que pourrait se livrer la bataille entre Meloni et Berlusconi. Par ailleurs, Forza Italia n’a pas apprécié les rumeurs sur les contacts entre la présidente du Conseil et Carlo Calenda. Cette approche pourrait raviver les tensions au Parlement, où l’on attend de voir comment tiendra l’unité de la coalition. Certains prévoient même des scénarios rappelant l’élection du président du Sénat, avec des coups de pouce anonymes venant de l’opposition face à l’abstention possible des élus de FI. »  

ENTRETIEN, La Stampa, d’Eugenia Roccella (Frères d'Italie), ministre pour la Famille « Le gouvernement ne modifiera pas la loi sur l’avortement. En revanche, je dis oui au départ anticipé à la retraite pour les mamans » : « Dans le budget, nous avons déjà augmenté de dix millions le fonds pour les centres et abris pour les femmes victimes de violences et augmenté le fonds contre la traite des êtres humains, qui avait également besoin de nouveaux financement avec l’arrivée des réfugiés ukrainiens. Et nous avons entamé le processus d'établissement de la commission sur le féminicide au niveau bicaméral, en la renforçant. Nous ferons également une grande campagne pour faire connaitre le numéro d'urgence, le 1522. La possibilité pour les femmes qui ont un ou plusieurs enfants de pouvoir partir plus tôt à la retraite n’est pas une loi discriminatoire, c’est avant tout une reconnaissance. C'est une façon de reconnaître la valeur sociale de la maternité. Les femmes font un travail qui n'est pas seulement privé, elles font vivre l'humanité, mais ce n'est pas socialement gratifiant. Si je dis "je suis une manager", j'ai un statut social, si je dis "je suis mère", cela n’intéresse personne. Ainsi, le fait de pouvoir prendre sa retraite plus tôt est avant tout une reconnaissance de la valeur sociale de la maternité.’’ ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Marina Calderone (Indépendante), ministre du Travail, « Une réforme du revenu de citoyenneté est nécessaire ; sur les charges salariales, ce n’est qu’un premier pas » : « Sur le revenu de citoyenneté, nous procèderons par étapes. Le gouvernement n’a pas l’intention d’oublier ceux qui ont besoin d’un soutien économique. Nous voulons intervenir dès maintenant sur les personnes sans emploi mais en condition de travailler pour les ramener vers le monde du travail. Nous travaillons aussi à une réforme structurelle des politiques et des centres pour l’emploi et pour réformer les mesures de lutte contre la pauvreté. Les familles comptant des personnes handicapées, mineures ou âgées ne sont pas concernées par la baisse du revenu en 2023 et des outils adaptés seront trouvés à partir de 2024. Les mesures prévues par cette première Loi de Finances ne peuvent pas être considérées suffisantes mais c’est le maximum qui pouvait être fait dans les conditions actuelles. La réduction des charges salariales et des cotisations en-dessous de 5%, les bonus pour l’embauche des jeunes de moins de 36 ans, la flat tax à 5% pour les prestations occasionnelles sont les premiers pas vers les engagements pour cette législature, un mois après l’investiture du gouvernement. Le but est d’augmenter le salaire net d’environ une mensualité. Les jeunes et les femmes sont des catégories plus pénalisées, il faut travailler en parallèle sur des bonus pour l’acquisition de nouvelles compétences recherchées sur le marché du travail. Nous avons besoin d’un système national de référence et de renforcer à la fois les infrastructures du marché du travail et de la formation. Concernant les chiffres de l’emploi profondément différents entre Nord et Sud, une intervention spécifique pour le Sud n’est pas prévue dans ce budget, mais il y a des évidences qui ne pourront pas être ignorées. Sur la flat tax élargie pour les travailleurs indépendants, une première rencontre a eu lieu et d’autres sont prévues pour des consultations sur tous les sujets (protection sociale, retraite, formation…). Il faut repenser la relation entre les professions, les institutions et la collectivité. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Où nous mène le rébus des trois oppositions ? » : « Trois oppositions risquent bien de ne pas en produire une seule qui soit efficace. Toutefois, à ce jour, on compte le binôme Calenda-Renzi, l’opposition qui aime les manigances et s’insinue dans les contradictions des autres, aussi bien de la droite que de la gauche. Le but est de vérifier si la relation entre Giorgia Meloni et Matteo Salvini peut être abimée en laissant entendre qu’à certaines conditions, un secours centriste pourrait prendre forme. Il y a ensuite l’opposition intransigeante de Giuseppe Conte et des 5 Etoiles qui exclut toute négociation possible au Parlement et refuse catégoriquement la Loi de Finances. Le leader a retrouvé son costume d’avocat du peuple, hausse le ton et brandit le revenu de citoyenneté comme un symbole à défendre à outrance. On y voit toute une stratégie : en apparence elle semble dirigée contre l’exécutif, mais en réalité la bataille sert à mettre le PD sous pression alors qu’il est en crise, pour en faire un élément de la nouvelle gauche dirigée par Conte et qui rassemble de façon transversale tous ceux qui le soutiennent. Une mission légitime qui tente de répliquer, en quelque sorte, un schéma français où la chute électorale et la perte de contact avec la société ont fait du parti socialiste un simple morceau de la mosaïque rassemblée par le rusé Mélenchon, un tribun de talent et à l’expérience politique longue et articulée. Conte en revanche est étranger à toute tradition politique et semble s’être placé à gauche surtout par opportunisme, il est toutefois passé maître dans l’art de la démagogie, se retrouvant habilement au centre de la scène. Enfin, il y a l’opposition du Parti démocrate, qui voudrait être considérée comme la plus responsable et la plus sérieuse par rapport aux deux autres. Mais ces deux rivaux sont plus réactifs et surtout moins scrupuleux. Le parti d’Enrico Letta, malgré la dignité avec laquelle le secrétaire porte sa croix, est coincé dans la même tenaille qui l’a ralenti lors de la campagne électorale, attaqué de part et d’autre par les anciens alliés, apparaissant bien faible pour porter un dessein politique et perdant l’image de parti hégémonique à gauche. Les railleries ne proviennent pas seulement de la droite mais d’un front composite, signe d’une croissante perte de crédibilité et d’autorité. Personne ne serait surpris que le PD se range derrière Conte et lui laisse le leadership de la ligne anti-budget du gouvernement. Mais ce serait le point de non-retour pour le parti. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso, « Fratelli d’Italia et la Ligue avec Orban, Forza Italia contre ; la majorité divisée au Parlement européen » : « La Hongrie divise la majorité au Parlement européen : FDI et la Ligue ont pris le parti d’Orban alors que Forza Italia reste du côté du PPE souhaitant défendre l’Etat de droit. Il s’agissait d’un vote pour suspendre les fonds européens à Budapest qui bloque systématiquement les décisions importantes de l’UE et ne respecte pas les conditions de l’Etat de droit. La suspension a été approuvée à une large majorité. 7,5 milliards d’euros sont en jeu. Il s’agit également de mettre en œuvre les mesures de corrections pour lutter contre la corruption mais les conditions n’ont pas été remplies. Les députés européens, encore plus sévères, ont souligné un ‘’risque systémique pour les intérêts financiers de l’UE’’ qui demeurerait même si tous les objectifs demandés été finalement atteints. La Commission a même été critiquée pour avoir ‘’réagi trop tard’’ et façon ‘’trop limitée’’. Ce sont les ministres européens des Finances qui devront émettre leur jugement et la question pourrait être discutée dès la réunion Ecofin du 6 décembre prochain ou alors plus tard, à l’occasion d’une réunion spécifique. La décision sera prise sur la base de la majorité qualifiée : 15 pays favorables, représentant au moins 55% de la population européenne. La minorité doit être représentée par 4 pays et 35% de la population pour bloquer la décision. Le groupe dit ‘’de Visegrad’’ est composé de la Pologne, de la Slovaquie et de la République Tchèque qui a également la Présidence tournante de l’UE. Le comportement de Rome lors de l’Ecofin aura donc un poids particulier. Pour la vice-présidente du Parlement européen, issue du PD, c’est une ‘’grave sonnette d’alarme pour le positionnement de l’Italie’’ et pour le secrétaire de +Europa ‘’Giorgia Meloni et Matteo Salvini ont choisi le mauvais camp’’ en sortant de l’axe européen. En attendant, Orban poursuit sa stratégie : la Hongrie a fait reporter la ratification de l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN à 2023 alors qu’elle était prévue pour le 7 décembre. »

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « La France : l’Italie doit d’abord nous dire ce qu’elle fera au prochain bateau ONG » : « Il y a une question simple qui sera posée à l’Italie, aujourd’hui « qu’allez-vous faire quand le prochain bateau ONG arrivera devant vos côtes ?’’. Tant qu’il n’y aura pas de réponse claire, il sera difficile, voire impossible, d’arriver à une vraie réconciliation avec la France. Par ailleurs, en l’absence de clarté, Paris n’a pas l’intention de rentrer dans l’accord de redistribution volontaire des migrants, signé en juin dernier justement sous l’impulsion de la présidence tournante française. La réunion extraordinaire des ministres de l’intérieur de l’Union ne s’annonce pas facile pour Piantedosi, d’autant plus que les revendications italiennes sur la route méditerranéenne risquent d’être obscurcies par les préoccupations de l’Autriche et de l’Allemagne sur l’augmentation des flux venant des Balkans et des requêtes de la Pologne et d’autres pays de l’Est qui, craignant une nouvelle vague de réfugiés ukrainiens, demanderont plus de fonds. Quant à la Méditerranée, la demande formulée par la France ne sera probablement pas éclaircie par Piantedosi. Les signaux d’apaisement lancés par l’Italie à la France après l’affaire Ocean Viking semblent ne pas suffire. Macron estime que la nuit entre le 8 et le 9 novembre les relations se sont fortement compromises et il attend encore une explication directe de la part de G. Meloni. Le Président français répète que la solidarité doit avancer avec la responsabilité, ce qui veut dire : l’Italie doit respecter les règles, c’est-à-dire faire débarquer les migrants, si elle veut être aidée et procéder avec la redistribution. La rencontre sera surtout un moment de discussion. L’Italie expliquera ses raisons (‘’il faut une solution européenne’’) mais sans proposer de solutions concrètes. Des sources européennes prévoient que la discussion sera ‘’très animée’’ et disent ‘’ne vous attendez pas à un accord à l’issue de la réunion’’ »

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti, « Des entrées légales et davantage de rapatriements, le plan du ministre Piantedosi examiné par l’UE » : « Le quota pour les entrées légales pourrait atteindre les 100 000 personnes, si (et seulement si) les différents secteurs économiques le demandent, en revanche la politique des rapatriements sera plus sévère. Ce sont les deux principaux points du ‘’décrets sur les flux’’ que le ministre italien de l’Intérieur prépare pour 2023. L’espoir est également que les engagements pour la redistribution entre les pays se concrétisent et que le Plan Marshall pour l’Afrique prenne forme. L’Italie voudrait que l’Europe la suive sur cette voie : le ministre Piantedosi proposera aujourd’hui à Bruxelles, lors de la réunion des ministres européens de l’intérieur, la mise en place de mécanismes centralisés et conjoints pour gérer les entrées légales et les rapatriements. Matteo Piantedosi tentera d’orienter la discussion vers des solutions concrètes dans le cadre du plan d’action pour la Méditerranée de la Commission européenne. Plan qui risque toutefois de passer en second plan compte tenu de la nouvelle vague de réfugiées ukrainiens. La première mesure en matière d’immigration adoptée pour le nouveau Conseil des ministres est l’allocation de 42 millions d’euros pour amplifier le réseau des CPR, ces terribles centres de permanences pour le rapatriement des migrants expulsés, véritables centres de détention administrative, aux conditions déplorables, où les personnes restent bloquées jusqu’à quatre mois. Pas un euro pour l’accueil, malgré un constat partagé par le ministre lui-même sur les ‘’fortes difficultés du système’’. Voilà la stratégie du nouveau gouvernement : transformés en détenus de faits les migrants qui ne rassemblent pas les conditions pour la demande d’asile. Actuellement, il existe 1 100 places dans ces centres alors que nous ne sommes jamais parvenus à renvoyer chez elles plus de 3000 personnes par an. Tous les autres, environ 50 000 en 2022, sont laissés dans la nature et la clandestinité. Un membre du collège du Garant national des détenus estime que ‘’les CPR sont un système causant des souffrances inutiles et un grand gâchis d’argent public’’. En 2021, seule la moitié des migrants qui y étaient enfermés ont effectivement été rapatriés, les autres ont été relâchés dans la nature au bout de quelques mois. Un vieil échec dans lequel l’Italie s’empresse de retomber. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)