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19/08/2022

Björn Höcke interviewé par la MDR.

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Allemagne. Thuringe. Le chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke a été interrogé durant 30 minutes par la chaîne de télévision MDR. Il s’est prononcé en faveur de l'ouverture du gazoduc Nord Stream 2 dans la mer Baltique et a évoqué la fiabilité à long terme du fournisseur d'énergie russe, même autrefois durant les pires moments de la guerre froide. Höcke est certain que les sanctions économiques sont soutenues par les États-Unis, qui veulent empêcher la coopération économique entre l'Allemagne et la Russie pour des raisons géostratégiques. L'AfD veut prendre part aux protestations naissantes à partir de septembre 2022. Höcke est opposé aux livraisons d'armes à l'Ukraine, car, selon lui, cela ne fait que prolonger la guerre. En plus de la crise énergétique, il voit des problèmes majeurs dans le cadre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne et de celui de l’immigration massive.

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Björn Höcke

(https://www.youtube.com/watch?v=n0M-G4qe6ZI)

Frères d'Italie donné à 24 % et la Ligue à 13,6 %.

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Italie. Frères d'Italie donné à 24 % et la Ligue à 13,6 %.

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Pardi Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva / Azione :  troisième pôle (centriste)

Verdi / Sinistra italiana : gauche

Italexit : souverainistes

Frères d'Italie donné à 24,3 % et la Ligue à 12,9 %.

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Italie. Sondage Tecnè :

Proportionnelle

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Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Noi con l'Italia / Italia al centro : centre / centre-droit

Pardi Démocrate : centre-gauche

Verdi / Sinistra italiana : gauche

+ Europa : libéraux

M5S : anti-système

Italia Viva / Azione :  troisième pôle (centriste)

Italexit : souverainistes

Autres partis

 

Uninominal

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Centre-droit

Centre-gauche

M5S

Troisième pôle

Autres

John Laughland, directeur du Forum for Democracy International.

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Pays-Bas et International. Le Forum for Democracy International, la branche internationale du Forum voor Democratie de Thierry Baudet, a, désormais, pour directeur l’écrivain conservateur et eurosceptique britannique John Laughland.

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"Pas d'amnistie pour les migrants illégaux."

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Royaume-Uni.

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UKIP : "Pas d'amnistie pour les migrants illégaux. D'accord ? Rejoignez-nous !"

"L’Allemagne a besoin de travailleurs. Le Pakistan a un surplus de jeunes."

Allemagne et Pakistan. Selon un article de Welt.de, « Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari entamera sa visite officielle en Europe en Allemagne, centre politique et économique de l'Union européenne, à l'invitation de son homologue allemand, le ministre [écologiste] des Affaires étrangères Annalena Baerbock. 

[...]

Nous nous efforçons également de combler la pénurie urgente de main-d'œuvre qualifiée en Allemagne et l'énorme excédent de jeunes au Pakistan grâce à un mécanisme de mobilité de la main-d'œuvre qui permettra aux travailleurs pakistanais qualifiés et semi-qualifiés d'accéder facilement au marché du travail allemand. Le développement des programmes d'études, leur reconnaissance et leur vérification selon les normes européennes sont des aspects importants de nos efforts. »

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"L’Allemagne a besoin de travailleurs. Le Pakistan a un surplus de jeunes."

(https://www.welt.de/debatte/kommentare/article240547077/I...)

"Nous disons non au droit de vote des étrangers !"

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Nous disons non au droit de vote des étrangers !"

"La Russie agite le vote italien, les dirigeants s'affrontent."

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Italie. Revue de presse.

Les propos de Medvedev appelant les Européens «  à punir leurs dirigeants »  occupent les Unes de la presse italienne, des mots pris comme un avertissement direct à l’Italie en vue des élections du 25 septembre : « La Russie agite le vote italien, les dirigeants s'affrontent » (Il Corriere della Sera), « L’ingérence russe : L'ex-président Medvedev aux Européens : « Punissez les gouvernements idiots dans les urnes » »  (La Repubblica),  « Le chantage russe, un risque pour l'Italie » (La Stampa),   « Moscou, ingérence dans le vote : Medvedev attaque : « punissez votre gouvernement »,« Medvedev dans la campagne électorale » (Il Sole 24 Ore), « Medvedev s'immisce dans le vote italien » (Il Foglio), « L’ingérence russe dans les élections » (Avvenire). Les réactions des dirigeants politiques sont également largement reprises sur fond de campagne électorale, les partis de gauche et du centre appelant à une « réaction du centre-droit » : « Letta : cette ingérence est grave et la droite se tait » (La Repubblica), « Di Maio répond à Medvedev qui appelle tous les électeurs à punir leurs gouvernements « idiots » » (La Stampa), « Tension entre le Parti Démocrate et la Ligue » (Il Messaggero). Les morts et dégâts causés par les intempéries en Vénétie et Toscane occupent également les unes :  « Vent et rafales : deux morts en Toscane ; dégâts à San Marco » (Il Corriere della Sera), « Tempêtes en août, le climat malade » (la Repubblica), « L’Italie dévastée par les ouragans » (Il Messaggero),  « le climat tue, un ouragan frappe la Ligurie et la Toscane, destruction et deux morts » (La Stampa), « Orages et tornades dans le Nord : état d'urgence en Vénétie et en Toscane » (Il Sole 24 Ore), « Après la sécheresse, des pluies dévastatrices » (Il Fatto Quotidiano), « Des tempêtes frappent le Nord : deux morts » ( Avvenire), Les enjeux liés à la hausse des prix du gaz restent aussi très présents, et notamment la crainte d’un ralentissement induit de l’économie : « Gaz, prix record. Et les souverainistes italiens font un clin d'œil au Kremlin » (La Repubblica),  « Des factures d'électricité élevées, les industries au tapis »  (Il Sole 24 Ore). Sur le volet international, la réunion Zelensky-Guterres-Erdogan fait aussi la Une : « Erdogan occupe le terrain et voit Zelensky : Je suis avec Kiev » (Il Corriere della Sera), « Turquie-Ukraine, nous parlons affaires » (Il Fatto Quotidiano).

Les JT couvrent essentiellement les morts et dégâts causés par les intempéries en Vénétie et Toscane alors que l’alerte mauvais temps au centre-nord subsiste et qu’au sud les pics de chaleur se maintiennent. La publication des listes des candidats investis par le Mouvement 5 Etoiles en vue des élections du 25 septembre prochain, la constitution des listes par le centre-droit ainsi que le risque élevé d’incident dans la centrale nucléaire de Zaporijjia sont également commentés.

PREMIER PLAN, La Repubblica, R. Castelletti, « La prise de position de Medvedev sur les élections italiennes : « il faut punir les politiciens idiots » » : « Dans ses dernières déclarations, Dmitry Medvedev s'introduit de force dans la campagne électorale italienne. L'ancien Premier ministre et ex-Président russe, aujourd'hui numéro deux du puissant Conseil de sécurité, ne s'est cette fois pas limité à des allusions, mais a émis sur son canal Telegram une longue tirade contre la « politique des idiots », celle des « gouvernements européens », qui fait entrer « le froid dans les maisons et les rayons vides dans les réfrigérateurs » en raison de « leur volonté de rompre toutes les relations avec la Russie » et du renoncement consécutif au gaz et au pétrole russe. « Nous aimerions les voir exprimer leur mécontentement à l'égard des actions des élites dans un avenir proche ». Une victoire en Italie de l'alliance de centre-droit répondrait aux souhaits du Kremlin en remplaçant le gouvernement Draghi, pro-européen et atlantiste, et en ouvrant des brèches à Bruxelles. Moscou en particulier pourrait compter sur deux alliés de confiance : Silvio Berlusconi et Matteo Salvini. Mais même si un gouvernement de centre-gauche devait être formé, les faucons russes espèrent toujours de prendre avantage des effets de l’hiver : « Avec la Russie, il fait beaucoup plus chaud et ce sera plus confortable que dans un isolement avec la cuisinière à gaz éteinte et la batterie à plat. »

ENTRETIEN, La Stampa, de L. Di Maio, ministre des Affaires étrangères, par A. Cuzzocrea : « Di Maio : “Moscou nous fait chanter et la droite se tait : la sécurité nationale est en danger” » : « Les propos de Medvedev ne sont pas seulement un message, mais un chantage inacceptable. Souvenons-nous que, ces jours-ci, ces messieurs [Poutine et Medvedev, ndlr] menacent l’Europe d’interrompre totalement les fournitures de gaz. Nous sommes en dehors de toutes les règles de la démocratie. Et vous savez ce qui est effrayant ? Le silence de nombreux responsables politiques italiens. Les responsables de la chute de Draghi ne sont pas encore intervenus pour repousser une ingérence comme celle-ci. Je crois qu’il faut enquêter sur les rapports entre les responsables politiques et les hommes d’affaires russes. Des choses inimaginables se sont produites. Razov [Ambassadeur russe en Italie, ndlr] a soutenu publiquement la résolution de Conte sur l’Ukraine. C’est la raison pour laquelle nous avons quitté le parti, parce que nous avons assisté – lors des derniers mois du gouvernement Draghi – à des dynamiques qui sont étrangères à toute dialectique politique. [Répondant à la question suivante : « Selon vous, ceux qui ont fait tomber le gouvernement Draghi ont-ils fait intentionnellement une faveur à Poutine ? »] La boucle est bouclée. Il y a une autre preuve : aucun de ces partis ne s’est joint à nous dans la bataille européenne pour imposer un plafond au prix du gaz, une mesure qui résoudrait un problème énorme pour les entreprises italiennes. »

ENTRETIEN, La Repubblica, de Stefania Craxi, Présidente de la Commission des Affaires étrangères au Sénat, par S. Baldolini : « Craxi : “Medvedev divague. Salvini a été naïf vis-à-vis de la Russie. Les sanctions ? Elles ne sont pas toutes efficaces” » : « Medvedev a proféré des accusations inacceptables. Mais j’ai la sensation que c’est un monsieur qui est un peu dérangé, qui manque d’équilibre. Pourquoi dit-on du centre-droit que nous sommes « les amis de Poutine » ? Pour créer la polémique ? Nous avons condamné l’invasion en Ukraine de manière irrévocable. Berlusconi l’a fait dès le début. On fait de la polémique pour quelques phrases maladroites. Mais qui a fait des affaires avec la Chine ? Cela n’a pas été le gouvernement M5S-PD-IV qui a laissé entrer Pékin en Italie ? Qui vend du vin à la Chine ? Je ne crois pas que ce soit Salvini. Le comportement de Salvini n’est pas opaque. Si des délits ont été commis, il faut les prouver. A-t-il été naïf ? Probablement, mais davantage par naïveté politique. La question des aides militaires à l’Ukraine n’est pas sur la table pour l’instant, y compris parce que les Etats-Unis en ont déjà envoyé beaucoup. Sur les sanctions, il faut faire un travail sérieux d’analyse : voir celles qui sont efficaces, car certaines d’entre elles ne servent pas à grand-chose. »

INTERVIEW, Corriere della Sera, de Antonio Tajani, coordinateur de Forza Italia, « Les mots [de Medvedev] ne pèseront pas sur le vote. Nous sommes du bon côté dans nos positionnements internationaux", par Paola Di Caro : « C’est au PD de clarifier sa position, pas nous, car il a formé une alliance électorale avec les forces politiques qui ont voté contre l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN. Le centre-droit a été uni à chaque étape. Nous sommes pro-occidentaux, fidèles à l'OTAN, nous n'avons pas d'alliés qui votent et se dressent contre l'Alliance atlantique. Nous n'avons pas de racines dans un passé, celui du PCI, qui avait des relations avec Moscou. Quand j’étais tout petit, j'étais dans les bras de mon père lorsque nous vivions à Paris avec des soldats américains. L’Italie (sous Berlusconi) a eu des liens avec la Russie quand elle était un interlocuteur pour tout le monde. Berlusconi a tenté, et réussi à Pratica di Mare, à mettre fin à la guerre froide. C'était une politique d'apaisement. Et avec Poutine, tous les chefs d'État et de gouvernement ont eu des photos de réunions et de relations normales.  Il est clair que nous devons rester sur nos gardes, il existe des preuves du soutien que les Russes ont apporté aux Catalans au moment du référendum sur l'indépendance. Mais cela ne fonctionnera pas en Italie. Nous n'avons pas peur et nous ne nous sentons pas le moins du monde menacés.  En ce qui nous concerne, je le répète, il n'y a aucune ambiguïté d'aucune sorte. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas œuvrer pour la paix, qui est ce que chacun devrait désirer. Et que tout le monde souhaite dans le monde, sans que cela signifie une quelconque cession". »

COMMENTAIRE, La Repubblica, G. di Feo, « Moscou mise sur le 25 septembre » : « Pour le Kremlin, voir en Italie un gouvernement moins dur à l'égard de la Russie est plus qu'un souhait : cela représente un objectif fondamental, le seul moyen de renverser l'isolement créé par l'invasion de l'Ukraine. Pour la Russie, Draghi a été une surprise amère, prenant une direction atlantiste et la tête du soutien dur de l'Europe à Kiev. Le fait d'avoir un exécutif beaucoup moins hostile à Rome pourrait offrir à la Russie l'occasion d'ouvrir une brèche mortelle dans l’unité de l'UE et, aux yeux du Kremlin, la coalition de centre-droit représente cet espoir. Silvio Berlusconi reste la seule personne en Italie que Vladimir Poutine considère comme un ami personnel, condition préalable à toute relation politique. Malgré ses démarches, Salvini n'a jamais réussi à établir une discussion directe avec Poutine. Il est plus difficile pour Moscou de décrypter Giorgia Meloni, dont la vocation atlantiste semble authentique et déterminée, sans aucune tentation vers l’Est. Au Kremlin, on compte beaucoup sur l’automne, lorsque l'effet de la crise économique rendra plus difficile le respect des sanctions et que le prix du gaz aura un impact décisif sur le sort des gouvernements européens. La situation sur le champ de bataille ukrainien a convaincu Moscou qu'une victoire ne peut être obtenue sans ralentir le flux d'armes vers Kiev. Moscou concentre ses manœuvres sur l'Europe. L'Italie est au cœur de cette entreprise : disposer d'un référent fiable à Rome peut mettre entre les mains de Poutine la clé pour inverser le cours des choses en Ukraine. »

INTERVIEW, Il Foglio, De Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia, par Claudio Cerasa : "Le souverainisme est une idée stupide. Draghi continuera à jouer un rôle pour l'Italie. Cingolani pourrait être utile dans le prochain gouvernement". "Nos alliés, je l'espère, prendront position en faveur du PPE". : « Le centre-droit est constitué d'un centre, nous, Forza Italia, allié à une droite démocratique. Le centre-droit en Italie est né avec mon arrivée, en 1994. Il a gagné et gouverné avec un profil libéral, chrétien et réformateur. Notre vocation pro-européenne et atlantique est une garantie pour nos amis et alliés. Je crois que beaucoup d'Italiens, bien plus que ceux qui votent déjà Forza Italia, se reconnaissent dans un centre alternatif à la gauche, le centre du Parti Populaire Européen, la plus grande famille politique de notre continent, que nous représentons fièrement en Italie et qui représente une Europe fondée sur les valeurs judéo-chrétiennes, sur le modèle libéral, sur la subsidiarité. Je suis certainement très favorable à l'élargissement de la zone PPE en Italie. Si nos alliés (Ligue et Fratelli) veulent s'engager dans une telle voie, nous les aiderons naturellement. Sous Draghi, de nombreux indicateurs économiques se sont améliorés au cours des derniers mois. Le gouvernement d'unité nationale a pu, également grâce aux demandes de Forza Italia, mettre en œuvre le PNRR et remettre le pays en marche après la très grave crise liée à la pandémie. C'est pourquoi j'aurais préféré qu'à un moment aussi délicat, le gouvernement continue à travailler jusqu'à la fin naturelle de la législature. C'est le comportement irresponsable des cinq étoiles qui a rendu cela impossible. Et le PD, pour "arrêter la droite", comme ils disent, étaient prêts à s'allier avec n'importe qui, des radicaux et autres libéraux autoproclamés à l'extrême gauche anti-OTAN. C'est moi qui ai voulu que Mario Draghi dirige la Bankitalia puis la BCE il y a de nombreuses années, en vainquant la résistance de Mme Merkel. C'est encore moi qui l'ai proposé pour diriger le gouvernement d'unité nationale. Bien sûr, je ne peux qu'être favorable à ce qu'il continue à jouer un rôle important pour l'Italie, même après les élections. Je ne critique pas Renzi et Calenda. Il s'agit de deux personnalités de la gauche modérée qui, après d'interminables contradictions, cherchent des voix à apporter à la gauche. Sur l’immigration, c'est un problème européen, nous devons donc demander à l'Europe d'être solidaire et clairvoyante, en acceptant la répartition des migrants en fonction des disponibilités économiques de chaque pays et par une politique commune à l'égard de l'Afrique. Le souverainisme n’a pas d’avenir : nous finirions comme Le Pen en France, qui a beaucoup de voix mais ne peut pas gouverner. Notre centre-droit n'a rien à voir avec les composantes d'extrême-droite qui existent dans d'autres pays. La présence de Forza - je le répète - est une garantie de la vocation démocratique, pro-européenne et atlantique de la coalition. La Russie a commencé la guerre, violant le droit international et la souveraineté d'un pays. Cela nous a conduits à être du côté de l'Ukraine, des politiques du gouvernement italien, de l'Europe, de l'OTAN, des États-Unis. Avant, j'avais espéré qu'il serait possible de construire une relation différente avec la Russie. Cependant, cet espoir appartient au passé, c'est pourquoi j'ai dit que j'étais déçu. Je continue à espérer, comme toute personne raisonnable, une paix négociée dès que possible, mais cela ne peut évidemment pas se faire au détriment de la liberté du peuple ukrainien. »

LETTRE, Il Messaggero, G. Meloni, « Le Plan national de relance et de résilience : un instrument précieux, voici pourquoi il serait utile de le réviser » : « Depuis des jours, on parle beaucoup de la proposition de Fratelli d'Italia pour une éventuelle révision du Plan national de relance et de résilience (Pnrr). Cette proposition, qui figure également dans le programme du centre-droit, a été évoquée tantôt de manière inexacte, tantôt de manière instrumentale, faisant planer le spectre que si elle se concrétisait, l'Italie perdrait même des ressources européennes. Des secteurs productifs et industriels italiens entiers, déjà éprouvés par le Covid, se sont soudain retrouvés dans une détresse encore plus grande et de nouvelles priorités sont apparues, de l'approvisionnement en énergie à l'urgence hydrique. D'où la nécessité d'une révision du Pnrr, faisant suite à une proposition qui a fait l'objet d'une réflexion dans le monde de l'entreprise et de la production et au sein du Collège des Commissaires européens. Malheureusement, nous sommes très en retard dans la mise en œuvre de certains objectifs. Ce n'est pas Fratelli d'Italia qui le dit, mais le ministre de l'économie lui-même, Franco, lors d'une audition parlementaire : sur les 15 milliards qui devaient être dépensés d'ici au 31 décembre 2021, seuls 5,1 milliards ont été dépensés, dont beaucoup pour des projets déjà en cours et refinancés (lignes ferroviaires, bonus de 110 % divers crédits d'impôt). La révision du Pnrr devra donc être une priorité du prochain gouvernement. Nous parlons d'une option permise par l'article 21 du règlement n° 2021/241 mettant en œuvre le Next Generation EU, qui prévoit qu'en présence de « circonstances objectives, l'État membre concerné peut adresser à la Commission une demande motivée de présentation d'une proposition visant à modifier ou à remplacer les décisions d'exécution du Conseil ». Si, le 25 septembre, les Italiens nous accordent leur confiance et le mandat de gouverner la nation, nous avons la ferme intention, dans le respect du règlement sur le Next Generation EU et en accord avec la Commission, de créer les conditions pour que les ressources du Pnrr favorisent concrètement la croissance, l'innovation et le développement de l'Italie. »

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. Esposito « Calenda lance le programme du Troisième Pôle et s’en prend au PD : “il retournera avec le M5S” » : « “Aller de l’avant avec l’agenda Draghi, avec la méthode de Draghi et, si possible, avec Draghi comme Président du Conseil”: voilà le cœur du programme et des objectifs du Troisième Pôle présenté, hier, par Carlo Calenda, au Sénat. Pour Azione et Italia Viva, le mot d’ordre est “continuité” : “Nous voulons mettre en œuvre l’agenda Draghi – explique Calenda – en complétant le Pnrr, duquel 85% des objectifs ne sont pas encore réalisés : construire des crèches et des infrastructures, mettre en place le salaire minimum d’un côté et réviser le revenu de citoyenneté de l’autre. Nous avons proposé un pacte générationnel : chaque centime en plus du budget public sera alloué à la santé, à l’instruction et à la formation”. Calenda n’a pas résisté, en présentant son programme, à envoyer quelques piques. La première à Enrico Letta : “Il faut diminuer les taxes. Seule une personne qui ne comprend pas combien le pays a été éprouvé par les années de Covid, par la guerre, par l’inflation, peut proposer des impôts fonciers et ou des impôts de succession”. La seconde au centre-droit : “Nous promettons de ne pas faire de promesses intenables, comme les, retraites anticipées ou impôts à taux uniques. Les Italiens savent que ce ne sont que des fadaises”. Pour Calenda, nous sommes à un carrefour : “Soit nous faisons continuer Draghi avec un gouvernement soutenu par un pôle libéral et réformiste plus fort, qui puisse garantir que l’application de l’agenda Draghi se poursuive, en récupérant un morceau européiste à droite et le PD à gauche, soit c’en est fini de ce pays”. Calenda pense sinon que les coalitions tomberont rapidement. Gelmini, quant à elle, parle de la réforme du système présidentiel : “Nous ne pensons pas qu’un régime présidentiel nous fasse risquer une dérive autoritaire mais Mattarella est un point de référence pour le pays”. Le Troisième Pôle souhaite l’élection directe du Président du Conseil sur le modèle du “maire d’Italie”. »

ARTICLE, La Repubblica : « Meloni veut davantage de golden power : "Il faut que le réseau unique soit public", par Giovanni Pons : « Mario Draghi avait discrètement utilisé l'arme du golden power (permettant à l’Etat de bloquer un rachat ou une participation d’entreprise étrangère dans un secteur stratégique, ndlr) pour arrêter l'avancée des Chinois en Italie, notamment dans le domaine technologique. Mais Giorgia Meloni, leader de Fratelli d'Italia et candidate au poste de premier ministre, veut faire beaucoup plus. Le prochain gouvernement pourrait donc être beaucoup plus interventionniste que les précédents. "Et qu'on ne dise pas que nous sommes étatistes, nationalistes", a tonné Meloni. “Emmanuel Macron, quand Fincantieri a essayé de racheter le chantier naval de Saint-Nazaire, l'a nationalisé pour éviter qu'il ne finisse dans les mains d'une entreprise italienne. Les nations défendent normalement leurs infrastructures stratégiques, à la fois pour des raisons d'intérêt national et de sécurité. Comme d'autres le font, je pense que dans certains cas, l'Italie doit le faire aussi". Sur les télécommunications : "notre position est en faveur d'un réseau unique, comme cela se passe dans toutes les grandes démocraties occidentales, de propriété publique, non intégré verticalement. Il s'agit de savoir comment dissocier la propriété du réseau - qui, à mon avis, ne peut pas être privée pour des raisons de sécurité nationale et de protection de l'intérêt national - de la vente du service, qui doit se faire en libre concurrence entre tous les opérateurs. Depuis quelques mois, la nouvelle direction de la société TIM, détenue à 80 % par le Trésor public et candidate à la reprise du réseau, travaillent mais il n'y a toujours pas d'accord et le plan à l'étude a le défaut de saigner les coffres de Cdp et de remplir ceux du français Vivendi. L'entourage économique de Meloni a donc en tête un plan alternatif qui aboutirait au même résultat mais avec Cdp dans le rôle principal. »

ARTICLE, Corriere della Sera, « Le Mouvement 5 étoiles choisit les candidats. Conte se présente dans 5 circonscriptions », par Giulia Ricci : « Giuseppe Conte sera chef de file à la Chambre des députés dans pas moins de cinq circonscriptions du nord au sud : dans les deux circonscriptions de Lombardie, à Naples, dans les Pouilles et à Palerme. Le ministre de l'agriculture Stefano Patuanelli se présentera au Sénat dans son Frioul natal, mais aussi dans le Latium et en Campanie. La députée Alessandra Todde se présente en Sardaigne et en Lombardie (Chambre), comme l'ancien procureur Federico Cafiero de Raho en Calabre et en Emilie-Romagne, l'enseignant Livio De Santoli à Rome, l'ancien ministre Sergio Costa à Naples. Et puis l'ancienne maire Chiara Appendino dans les deux circonscriptions piémontaises ainsi que le député Riccardo Ricciardi dans les deux circonscriptions toscanes, le député Michele Gubitosa dans sa province de Campanie. Pour le Sénat, l'ancien procureur Roberto Scarpinato en Sicile et en Calabre, le chef de groupe Castellone à Naples, la candidate Barbara Floridia dans sa Sicile, Mario Turco dans les Pouilles et la Basilicate. Ce sont les positions de tête des quinze figures "choisies" par Conte dans sa liste « verrouillée » qu'il a soumise au vote des membres. En 2018, il était plus facile de constituer les listes : selon le statut du Mouvement, les candidats principaux dans chaque circonscription étaient ceux qui, tout simplement, avaient obtenu le plus fort score dans le vote des membres. La seule faille, qui a entraîné un certain décalage, était le respect de la parité de genre. Il fallait cette fois-ci en outre désigner une ou plusieurs circonscriptions pour les quinze choisis par Conte, en identifiant les sièges sûrs et les villes stratégiques où ses vice-présidents, ses anciens ministres et ses personnes de confiance pourraient se présenter ».

SONDAGE, Corriere della Sera, « Fratelli d’Italia et le M5S montent dans les sondages au mois d’août », par Cesare Zapperi : « La chute du gouvernement Draghi semble avoir profité à ceux qui se sont démarqués : Fratelli d'Italia à droite et le Mouvement 5 étoiles à gauche. Les sondages semblent le confirmer. Celui réalisé le 17 août par Noto Sondaggi nous montre que le parti de Giorgia Meloni oscillerait entre 24 et 25 %, gagnant quelques points avec la crise qui a conduit à la fin de l'exécutif d'union nationale. Le Mouvement 5 étoiles, à son tour, aussi, ou peut-être surtout, parce qu'il a été à l'origine de la chute du gouvernement : de 9-10 %, il est passé à 12-13 %. "Les électeurs de gauche, y compris ceux du PD, qui ne se reconnaissent pas dans l'agenda Draghi se dirigent vers les 5 étoiles", explique Antonio Noto. La radicalisation imposée par Giuseppe Conte, malgré la controverse interne sur les candidatures, porte ses fruits. Fratelli d'Italia est reconnu pour sa constance dans son opposition à Draghi, contrairement aux deux autres forces de la coalition (Ligue et Forza Italia) qui ont soutenu le gouvernement jusqu'à la mi-juillet. Le parti de Matteo Salvini, selon ce dernier sondage, a perdu un peu plus et se situerait entre 12 et 13 %, tandis que Forza Italia resterait stable entre 7 et 8 %. Les deux dernières semaines caractérisées par des ruptures (avec Calenda) et des controverses (sur les candidatures) ont pesé sur le PD, qui retomberait à 21-22 % (adieu la première place). Les trois "cartels" de centre-gauche restent très bas : Sinistra italiana- Verdi seraient entre 2 et 3 %, tandis que +Europa et Impegno civico à 1,5 %. Enfin, le " troisième pôle ", né de l'union d'Azione et d'Italia viva, commencerait la campagne électorale avec un prometteur 7-8 %. La dernière simulation de Noto, qui ne concerne que les circonscriptions uninominales, indique que le centre-droit l'emporte dans 80 à 90 % des cas. Avec la possibilité, grâce aux mécanismes du Rosatellum, de gagner entre 60 et 64 % des députés, un seuil très proche de celui des deux tiers qui permettrait de modifier la Constitution sans passer par le référendum. Les autres instituts de sondage donnent des résultats proches. Youtrend pour SkyTg24 place Fratelli en tête (24,2% contre 22,3% pour le PD) tandis que le Gdc note un léger avantage pour le PD : 23,6 contre 23,4 pour Fratelli. Les chiffres sont plus divergents en ce qui concerne la cote de popularité du couple Calenda-Renzi. Gdc les place à 5,1% tandis qu’Emg les place à 7%. L’abstention reste très haute dans les estimations, entre 30 et 40 % des électeurs. C'est dans cette réserve qu'il faut puiser les votes pour faire la différence. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, L. Pagni « Gaz : alerte à l’automne, première épreuve du feu du nouveau gouvernement » : « L’indice de référence sur le marché de gaz européen a atteint, hier, un nouveau record à hauteur de 240€/MgWh. Soit quatre fois plus qu’au premier janvier et une augmentation de 155% par rapport à début juin. Ce sera la première épreuve pour le nouveau gouvernement, quel qu’il soit. La flambée des prix se fera sentir sur les factures des entreprises et des familles et ce, y compris sur les factures d’électricité. Les factures pourraient doubler dès la fin septembre. En dépit des efforts de diversification des fournisseurs et des sources énergétiques ainsi que des mesures d’économie d’énergie (réduction des températures dans les édifices publics, réduction de l’éclairage public), l’Italie restera dépendante au gaz russe à hauteur de 10 milliards de mètres cubes. C’est la raison pour laquelle un plan de rationnement sera très probablement mis en place en cas de d’interruption totale des fournitures de Moscou. Il devrait toucher, en premier lieu, les entreprises. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le chancelier Olaf Scholz chahuté par l'AfD.

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Allemagne. Le chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz s’est rendu, ce mercredi 17 août 2022, à Neuruppin dans le Brandebourg [autrefois en Allemagne de l'Est] à un rassemblement organisé par son parti. Il désirait y expliquer sa politique et y promettre, une nouvelle fois, des mesures d’aide financière face à l’inflation et aux coûts énergétiques. Le parti post-communiste die Linke et le parti patriotique AfD ne l’entendaient pas de cette oreille et avaient appelé à une manifestation. 300 personnes ont pris part à celle-ci, la plupart semblant être des partisans de l’AfD. Ils ont criés : « Traitres au peuple ! », « Menteurs ! » et « Coupez ! ».

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Olaf Scholz parle

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Les contre-manifestants proches de l'AfD

"La fin de l'immigration illégale n'est possible qu'avec la fin de ce gouvernement."

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Autriche.

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"La fin de l'immigration illégale n'est possible qu'avec la fin de ce gouvernement. Kurier : ''Asyl : déjà plus de réfugiés accueillis qu'en l'an 2015.""