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18/11/2021

Angela Merkel poignarde la Pologne dans le dos.

Belarus et Allemagne. Loukachenko et Merkel ont discuté au téléphone de la création d'un couloir humanitaire entre la Biélorussie et l'Allemagne pour 2 000 migrants. En échange, la Biélorussie a accepté de renvoyer les 5 000 migrants restants chez eux, a déclaré le porte-parole de Loukachenko.

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Loukachenko et Merkel

"Meloni a de nouveau rejeté la proposition de Le Pen de rejoindre le groupe unique des souverainistes européens."

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Italie. Revue de presse.

La hausse de la courbe des contaminations (10 172 nouveaux cas en 24 heures), et notamment la demande des régions d’un durcissement des règles liées au pass sanitaire, fait la Une de la presse italienne : « L’augmentation des nouveaux cas aura un impact sur les plans du gouvernement » - Le seuil des 10 000 cas positifs a été dépassé, cela n’arrivait depuis mai dernier. De nouvelles mesures contre la pandémie pourraient être adoptées (La Repubblica), « Plus de 10 000 cas de Covid, les régions accélèrent pour libérer des places dans les hôpitaux » (Corriere della Sera), « Non au modèle autrichien, Draghi rejette la demande des présidents des régions » - Le Frioul-Vénétie-Julienne et le Haut Adige pourraient basculer vers la zone jaune (La Stampa). La nomination des nouveaux directeurs des JT de la Rai, prévue pour aujourd’hui, est également citée. Le conseil d’administration devrait nommer, pour la première fois, trois femmes à la tête des journaux télévisés. « Nominations à la Rai, la colère de Conte » - Le leader du M5S critique des nominations qui ne représentent pas son parti. Draghi souligne pour sa part que : « le pluralisme a été respecté » (Corriere della Sera), « Draghi s’empare de la Rai avec les protégés de Renzi et de Gentiloni » (Fatto Quotidiano), « Conte repart les mains vides et boycotte la Rai » - Le leader des 5 Etoiles menace de déserter les émissions de la Rai (Il Giornale.

COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Les partisans des interdictions pour les anti-vaccins sont de plus en plus nombreux mais la Présidence du Conseil résiste encore » : « En Italie, c’est la première fois depuis mai dernier que le nombre de nouveaux cas en 24h est supérieur à 10 000 positifs. Même si les hospitalisations restent contenues, c’est le premier véritable test pour la stratégie sanitaire du gouvernement. Celui-ci doit agir, mais sans céder à l’émotion du moment. En d’autres termes, la Présidence du Conseil ne veut pas entendre parler de confinement pour les non vaccinés, et ce malgré les pressions en ce sens de la part des régions et d’Enrico Letta suivant le ‘’modèle autrichien’’. Aux portes de l’Italie, en Allemagne et dans les Balkans, le virus frappe très fort. La situation en Italie serait quant à elle due à la proximité avec ces pays, d’où des chiffres alarmants à Trieste, Udine ou encore Bolzano. Ils seraient également liés aux manifestations anti-vaccins dans ces mêmes zones de la Péninsule. Enfin, il y a l’approche de l’hiver et la baisse des températures, en particulier, là encore, dans le Nord de l’Italie. Le gouvernement souhaite plutôt convaincre les anti-vaccins, relancer le port du masque et promouvoir la troisième dose. Speranza a annoncé vouloir introduire la troisième dose obligatoire pour le personnel sanitaire. Il est probable que la réduction de la validité du pass sanitaire de 12 à 9 mois soit en revanche reportée. Mais ce sera tout pour le moment de la part du gouvernement et les contrôles qu’induirait un confinement à l’autrichienne semblent difficilement réalisables en Italie. Pourtant, l’idée de restrictions appliquées seulement aux non vaccinés pour éviter un confinement général convainc de plus en plus de monde, y compris les ministres de Forza Italia. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « La quatrième vague relance le tandem Draghi-Mattarella » : « Lorsqu’il s’agit de la Présidence de la République, Mario Draghi reste particulièrement discret. Pourtant, autour de lui, l’idée qu’il doit rester au Palais Chigi, à la tête de l’exécutif, se renforce. Draghi considère que le gouvernement ne résisterait pas à une rupture du pacte de la majorité à l’occasion de l’élection du nouveau Président. Il affirme qu’il sera encore à la Présidence du Conseil après l’élection à la Présidence de la République. Sa mission est double, reposant sur la sortie de la crise sanitaire et le Plan de Relance, qui reste son objectif principal. Concernant le Covid, si beaucoup a été fait, la bataille n’est pas encore gagnée. Dans ce contexte, aussi bien le PD d’Enrico Letta, que Giorgetti (Ligue) ou Forza Italia plaident pour que Draghi soit maintenu jusqu’en 2023, pour ‘’le bien de l’Italie’’. Luigi Di Maio y serait lui aussi favorable. L'exécutif commence à prendre conscience qu’il serait par ailleurs difficile de faire accepter au pays le maintien de l’état d’urgence sans garantir d’autre part la stabilité politique. Si Draghi ne se prononce donc pas quant à un potentiel futur Président de la République, certains évoquent le renouvellement du mandat de Mattarella comme une forte garantie de stabilité du fait de son lien avec le Premier ministre. Le PD mais aussi Forza Italia, malgré les aspirations de Berlusconi, voient cette continuité comme la meilleure solution. »

ARTICLE, Corriere della sera, de P. di Caro et G. A. Falci, « Meloni : ‘’sur le Quirinal Silvio fait marche arrière ‘’. Forza Italia irritée. » : « Hier, les déclarations de Meloni sur Berlusconi n’ont pas manqué de susciter la colère du Cavaliere. La dirigeante de FdI a déclaré qu’elle est ‘’très attachée à Silvio mais concernant son élection au Quirinal les chiffres ne sont pas de son côté ‘’. Mais c’est surtout la déclaration suivante qui a irrité le leader de FI : ‘’Il a été le premier à répondre à l’appel de Letta et puisque le Pd ne votera jamais pour lui, pour moi, cela signifie qu’il fait marche arrière au sujet du Quirinal. ‘’ . Des sources de FI se sont empressées de répondre que ‘’FI a donné sa disponibilité pour discuter de la loi budgétaire mais il est trop tôt pour parler du Quirinal ’’. Si tous s’accordent sur la nécessité d’une coalition de centre-droite, leurs stratégies semblent bel et bien divergentes. Le souhait de Berlusconi que Draghi reste à sa place même au-delà de 2023, semble surtout s’expliquer par un manque de confiance envers Meloni et Salvini, jugés inadéquats à la Présidence du Conseil. De l’autre côté, Meloni et Salvini semblent surtout agir en rivaux : hier, la dirigeante de FdI a de nouveau rejeté la proposition de Le Pen de rejoindre le groupe unique des souverainistes européens qui comprend la Ligue. Meloni ne participera non plus au sommet de Varsovie où se rencontreront bon nombre des leaders souverainistes d’Europe. ».

ARTICLE, Corriere della sera, de M. Galluzzo, « Une femme au JT de Rai1. La condition de Palais Chigi pour arriver à une entente. » : « Hier, avant la fin des nominations RAI, Conte a personnellement appelé Draghi pour lui exprimer son mécontentement face à l’absence de représentants du M5S parmi les noms finalement proposés. Le Palais Chigi, quant à lui, estime n’avoir rien à se reprocher : ‘’les critères du pluralisme, du professionnalisme et surtout de la parité, ont bien été respectés ‘’. Initialement le Président du Conseil avait souhaité et indiqué des personnalités externes à la RAI mais il a été invité à y renoncer. Il a alors épousé la ligne du pragmatisme, en délégant cette affaire à son chef de cabinet, Antonio Funiciello. Une seule requête : que la tête du TG1 aille à une femme et il a donné son aval pour Maggioni (ancienne présidente de la Rai). Le staff de Draghi s’empresse également de rejeter les soupçons sur une accélération sur ce dossier en raison des élections du Quirinal début 2022 ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article d'Álvaro Peñas : Judit Varga : "Nous sommes une alternative pro-européenne et conservatrice aux politiques libérales."

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Hongrie et Espagne. Article d'Álvaro Peñas dans le El Correo de España sur la visite du ministre hongrois de la Justice Judit Varga à Madrid :

https://www.breizh-info.com/2021/11/18/174510/hongrie-jud...

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Judit Varga, à gauche, et Álvaro Peñas, à droite