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18/10/2021

Hongrie : Péter Márki-Zay remporte les primaires de l'opposition.

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Hongrie. Péter Márki-Zay a remporté les primaires de l'opposition (regroupant des partis de gauche et l'ex-parti nationaliste radical Jobbik) :

https://visegradpost.com/fr/2021/10/18/peter-marki-zay-va...

" Le taux de participation en chute libre."

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Italie. Revue de presse.

La presse titre également sur le second tour des élections municipales, dont le scrutin se termine aujourd’hui à 15h, dans un contexte de forte baisse du taux de participation « De moins en moins d’électeurs pour les maires » (Corriere della Sera), « L’Italie du non-vote » - Au premier jour de vote pour le second tour, le taux de participation chute à 33,3. Letta (Parti démocrate) espère un succès dans 5 villes ; la Capitale demeure l’enjeu principal de G. Meloni. Les bureaux de votes ferment aujourd’hui à 15h (Il Messaggero), « Le taux de participation en chute libre » (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement le deuxième tour des élections municipales encore en cours dans certaines villes italiennes, soulignant le taux de participation encore plus faible qu’au premier tour, les manifestations anti-vaccin et anti-pass sanitaire encore nombreuses dans plusieurs villes d’Italie ce samedi, marquées pour certaines par des violences, le record de pass sanitaire téléchargés suite à l’entrée en vigueur de l’obligation de présentation sur les lieux de travail et l’inquiétude des Etats-Unis face au lancement d’un nouveau missile nucléaire chinois mis au point secrètement.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani et C. Giuzzi, « Néofascistes à Rome et anarchistes à Milan ; ceux qui tentent de récupérer la colère des anti-pass sanitaire » : « Historiquement opposées et aujourd’hui unies par la même protestation, l’extrême-droite et l’extrême-gauche sont de nouveau engagées pour contester le système, comme lors des Années de plomb. Elles ont à nouveau un ennemi commun, non plus pour un idéal mais pour semer le désordre. D’autant plus que fin octobre Rome accueillera le premier G20 en présence depuis le début de l’ère Covid, celui de la reprise. Des forces supplémentaires spéciales ont déjà été prévues pour cette occasion. En attendant, le leader bolognais du mouvement anti-pass a présenté des excuses suites aux insultes à l’encontre de la sénatrice Liliana Segre. Jusqu’à présent, dans la capitale, la contestation a été guidée par l’extrême-droite avec Forza Nuova, présente presque chaque samedi et à tous les sit-in. Plusieurs leaders sont désormais incarcérés suite à l’assaut de samedi contre le siège du syndicat CGIL. Des cortèges où les journalistes étaient souvent agressés, sur ordre explicite. Mais les anarchistes commencent eux aussi à se mobiliser, sans autorisation, à Rome mais surtout à Milan. Ce samedi, ils étaient entre 10 et 15 000 à défiler. Une présence anormale pour cette ville. Jusqu’ici, même les mouvements comme les protestations qui suivirent l’annonce du premier confinement ne dépassaient pas les quelques centaines de participants. Les manifestants, désorganisés, se disent volontiers dépolitisés mais l’absence de véritable leader du phénomène anti-pass laisse le champ libre à des petits groupes qui dirigent le cortège, visant des points sensibles et les cordons de police. L’inexpérience et la faible expertise sur ces phénomènes de rue facilitent probablement les choses pour les petits groupes professionnels de la violence. Les forces de l’ordre craignent une dérive, notamment vu l’ampleur de la propagande sur les réseaux. »

ENTRETIEN, La Repubblica, de Lorenzo Pregliasco, politologue et fondateur de Youtrend « La baisse la plus forte dans les périphéries qui votent à droite » : « Si l’on continue sur cette voie, nous devrions assister à une participation à 45% au second tour, enregistrant ainsi le plus bas taux de participation de notre histoire. Une telle désaffection s’explique tout d’abord par le mécanisme du ballotage qui prévoit toujours une chute de la participation. Qui a voté pour un candidat qui n’arrive pas au ballotage, sera moins mobilisé au deuxième tour. Cette baisse ‘physiologique’ s’explique également par le fait que l’on ne vote pas pour le conseil communal. À Rome, le deuxième tour concernera Michetti et Gualtieri qui, à eux deux, ont à peine mobilisé 57% de l’électorat total. La baisse la plus importante s’observe dans les périphéries ‘extrêmes’, où en 2016, Virginia Raggi (maire sortante), avait reçu 79% des voix. Cette fois-ci, au premier tour, dans la municipalité VI – la périphérie la plus étendue et où les populations les moins aisées résident–, elle n’a atteint que 28% contre 40% pour Michetti. Je pense que s’il y avait eu un accord explicite entre le Pd et le M5S, les électorats de Raggi et de Calenda se seraient moins abstenus. Quant à Turin, le taux d’abstention dans les périphéries est encore plus élevé qu’à Rome avec une baisse de 5 points.  À Trieste, la participation est plus élevée qu’à Rome et Turin mais elle est significativement plus basse qu’aux dernières élections».

PREMIER PLAN, La Repubblica, de R. Mania, « De la croissance au social. Jusqu’à 25 milliards dans la loi de finances de Draghi » : « La protection sociale et la croissance du PIB sont les deux piliers de la première loi budgétaire du gouvernement Draghi qui sera adressée aujourd’hui à la Commission de Bruxelles. Mercredi, la loi devrait être adoptée mais tout laisse présager qu’elle sera reportée, d’autant que le respect du délai du 20 octobre n’est pas obligatoire. Le président du conseil a pour l’instant choisi de suivre une ligne assez souple et il ne veut pas de conflits avec les différents partis. La Ligue demande la confirmation de Quota 100 (système de retraites, ndlr) alors que les syndicats et le Pd proposent des solutions plus flexibles. Draghi sait que la question devra être abordée mais il n’entend pas confirmer le système Quota 100, mesure qui s’est révélée inefficace par rapport aux objectifs recherchés de stimulation de l’emploi des plus jeunes. Quant au Revenu de citoyenneté, férocement attaqué par la Ligue, il reste la grande bataille du M5S. Le Pd se dit favorable au Revenu de citoyenneté mais reste ouvert à des modifications qui le rendraient plus efficace. Draghi ne semble pas vouloir l’abolir mais il demande que l’on insiste plus sur deux sujets en particulier : un plus grand soutien aux familles nombreuses et un meilleur accès aux citoyens étrangers. Comment réagiront les cinq étoiles ? »

(Traduction : ambassade de France à Rome)