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11/09/2019

L'ex-chancelier autrichien Kurz reprend un slogan utilisé par Jörg Haider.

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Autriche. L'ex-chancelier social-chrétien (ÖVP) Sebastian Kurz utilise un slogan du parti patriotique FPÖ dans le cadre de la campagne électorale pour les élections législatives de septembre 2019, alors que le chef de file des élus FPÖ à la Chambre des députés et ancien ministre de l'Intérieur FPÖ Herbert Kickl place également ce slogan sur ses affiches.

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"Un, qui parle notre langue. C'est mon chancelier. Voter ÖVP. Le nouveau parti populaire."

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"Herbet Kickl. Un, qui parle notre langue. Voter FPÖ. Le parti social-patriotique."

 

Dans le passé :

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"HC Strache : Le seul, qui parle notre langue. L'allemand est un devoir pour les migrants. L'allemand d'abord, ensuite l'école. Arrêter l'immigration illégale."

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Jörg Haider : "Un, qui parle notre langue. Simplement humain. FPÖ."

 

Ouvrage de Lionel Baland sur Jörg Haider (Quelques exemplaires sont encore disponibles) :

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(https://editions-cimes.fr/search?controller=search&or...)

 

Reportage sur Jörg Haider réalisé par Nicolas de Lamberterie pour TVLibertés et réalisé sur la base de l'ouvrage de Lionel Baland « Jörg Haider, le phénix » :


Affiches du FPÖ pour les élections législatives.

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Autriche. Affiches du FPÖ pour les élections législatives du dimanche 29 septembre 2019 :

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"Norbert Hofer. Juste. Social. Fidèle à la patrie. Poursuivre la coalition pour notre patrie. Voter FPÖ." et "Herbert Kickl. Avec sécurité pour l'Autriche. Poursuivre la coalition pour notre patrie. Voter FPÖ. "

Le nouveau groupe des élus de l'AfD au Parlement de Saxe.

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Allemagne. Saxe. Le nouveau groupe des élus de l'AfD au Parlement de Saxe :

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Pour l'ÖVP, l'interdiction des identitaires est une condition pour une coalition avec le FPÖ.

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Autriche. Alors que les sociaux-chrétiens de l’ÖVP exigent la dissolution des Identitaires, les patriotes du FPÖ estiment que cette idée relève de la dictature mentale. L’ÖVP prétend que cette interdiction, qui ne sera pas votée avant les élections, sera une condition sacro-sainte pour la formation d’une future majorité.

Ce mardi 10 septembre 2019, le chef de file de l’ÖVP Sebastian Kurz a présenté le « paquet sécurité » du programme de l’ÖVP : moins de prestations sociales pour les migrants, sanctions pour les parents des élèves qui ne suivent pas les cours, limitation de l’immigration, cours d’instruction civique. Des idées proches de celles du FPÖ.

"Migrants, le pacte européen de Conte."

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Italie. Revue de presse.

Le vote de confiance obtenu hier par gouvernement au Sénat (par 169 voix contre 133) fait les gros titres des médias transalpins. Les médias italiens soulignent notamment le revirement européen de l’exécutif et la nomination de l’ancien Président du Conseil P. Gentiloni au poste de Commissaire pour les affaires économiques : « Oui au gouvernement, négociations avec l’UE » - ‘’Aujourd’hui Conte rencontre von der Leyen pour demander plus de flexibilité’’ (Corriere della Sera), « L’heure est à la refonte de l’Europe, voire aussi de l’Italie » - ‘’Le jour des deux gouvernements’’ (La Repubblica), « Migrants, le pacte européen de Conte » - ‘’Entente avec la France et l’Allemagne sur les relocalisations’’ (La Stampa), « Confiance froide, Conte au banc d’essai de l’UE » - ‘’Feu vert au Sénat, querelle Conte-Salvini. Aujourd’hui mission bruxelloise sur le budget’’ (Il Messaggero).

Il Sole 24 Ore titre sur la visite du Président de la République à Rome, le 18 septembre et indique, en page intérieure, que cette visite comprendra une rencontre avec Conte mais également avec S. Mattarella : « Italie-France, coup d’envoi à la nouvelle ère. Macron chez Conte » (Sole 24 Ore).

Journaux télévisés : Le vote de confiance obtenu au Sénat par le gouvernement Conte II,  la nomination de P. Gentiloni à Commissaire européen et l’anniversaire du 11 septembre 2001 font l’ouverture des JT, ce matin.

ARTICLE Corriere della Sera D. Martirano « Duel Conte-Salvini au Sénat, confiance avec 169 voix » : « Le professeur Conte, côtoyé par L. Di Maio (Affaires étrangères) et L. Lamorgese (Intérieur) obtient le feu vert au Sénat avec deux voix d’écart en moins par rapport au gouvernement Conte I. A remarquer l’absence de 5 sénateurs de Forza Italia, dont D. Conzatti qui reconnait ‘’j’ai entamé une réflexion politique...’’. A noter aussi l’absence pour maladie de G. Napolitano (qui avait annoncé son vote favorable) et de deux sénateurs de la majorité, l’un du PD, l’autre du M5S, ainsi que l’abstention des trois sénateurs du Sud-Tirol qui ont assuré vouloir voter au cas par cas les propositions du gouvernement. La proposition de réduire le nombre de parlementaires a été reportée à octobre ».

ARTICLE Messaggero, E. Pucci « La majorité avec deux votes de moins que le gouvernement M5S-Ligue. Chasse aux ‘’responsables de Forza Italia’’ pour la loi de finances » : « A la fin, au Sénat, le gouvernement PD-M5S a eu 169 voix (2 de moins que le précédent gouvernement en 2018). C’est satisfaisant mais pas rassurant. Sur la loi de finances, Di Maio a dit qu’il accepterait l’aide de Forza Italia. Le PD comme le M5S parient sur l’implosion du parti de Silvio Berlusconi : certains pourraient passer à la Ligue, d’autres avec Toti.  Mais ceux qui ne veulent plus entendre parler de Salvini, pourraient s’allier avec la majorité, sur la loi de finances et la loi électorale ».

ARTICLE La Repubblica. A. Cuzzocrea « Di Maio : l’ascension prodigieuse du caméléon 5 Etoiles maintenant aux Affaires Etrangères » : « Revenu après des défaites cuisantes, le caméléon a devant lui un challenge qui n’est pas des moindres : se mettre dans la condition de rencontrer le ministre des affaires étrangères russe Lavrov (quelqu’un qui par exemple a été au Sri Lanka et a appris le cinghalais) ou le Secrétaire d’Etat américain Pompeo (qui a été chef de la CIA) en faisant oublier un CV parsemé d’impairs sur le front international. Avant toute chose, il devra renouer avec la France d’Emmanuel Macron, le pays qui a été le plus frappé par ses propos de campagne électorale comme ceux, jamais oubliés, sur le franc colonial considéré comme la source de toutes les migrations ».

ARTICLE Fatto Quotidiano L. De Carolis « La Farnesina pour ne pas se laisser écraser, les plans de Di Maio aux Affaires Etrangères » : « Le chef politique 5 Etoiles qui n’est plus vice-président du Conseil doit rester au centre du jeu, tenter d’être protagoniste ou du moins être déterminant afin de ne pas se faire effacer par G. Conte qui, lui, veut faire de la politique. Raison pour laquelle Di Maio veut être un ministre des Affaires étrangères actif sur plusieurs fronts. Il veut éviter que les navires pleins de migrants n’arrivent en Italie, comme on l’explique au Mouvement. Aussi pour ne pas laisser de l’espace à Salvini. Di Maio entend réduire la voix de Salvini en renouant, à moyen terme, les liens avec les Etats-Unis sur la Libye. Des sources qualifiées nous parlent d’un ‘’péché originel’’ : ne pas avoir prévenu Washington de l’accord commercial avec la Chine. Raison pour laquelle Di Maio prendra toute les compétences sur le commerce actuellement dans les mains du ministère de l’Economie. Il a l’intention de renouer définitivement avec la France, là où il est encore vu comme celui qui négociait avec les gilets jaunes. Or, pour travailler sur la Libye, une trêve s’impose. Conte le sait très bien et le 18 septembre il rencontrera à Rome le président français. Il n’est pas encore clair si Di Maio sera lui aussi présent ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Conte redémarre depuis Bruxelles et demandera plus de flexibilité » : « Le président du Conseil se présentera aujourd’hui à Bruxelles pour rencontrer la nouvelle présidente de la Commission, ainsi que le nouveau président du Parlement européen et le Président désigné du Conseil européen. La première visite que recevra le ‘’nouveau’’ Conte sera celle du 18 septembre à Rome avec le Président français E. Macron. Ce sera sous le signe du changement, l’Italie souhaitant revenir dans les mécanismes institutionnels de l’UE. La toute récente nomination de P. Gentiloni à Commissaire aux Affaires économiques est sans doute un succès dont Conte peut se vanter au niveau international : un pivot d’une relation avec la nouvelle présidente de la Commission qui ne pouvait pas être davantage fructueuse. Les premiers échanges bruxellois de Conte ne se limiteront pas aux aspects économiques mais aussi à ceux migratoires, à partir de la réforme de Dublin ».

ANALYSE La Repubblica. A. Bonanni « Ursula sera l’arbitre de nos comptes » : « L’Italie a obtenu le portefeuille des affaires économiques, un objectif pour lequel elle s’est beaucoup dépensée. Mais est-ce là une vraie victoire ? La réponse dépend des relations entre les motivations de Gentiloni, qui a fortement voulu ce poste, et la présidente de la Commission. Gentiloni, fort d’un CV de très haut niveau. Il a fait son choix. Les affaires économiques. Un signal qui veut faire comprendre au monde que l’Europe et les marchés ont retrouvé la confiance à l’égard d’une Italie post-Salvini. Quant à favoriser la révision du pacte de Stabilité de manière expansive, qui est présent dans le programme du gouvernement Conte et fait partie des souhaits du Président Mattarella, il faudra voir. Au-dessus de Gentiloni, von der Leyen a voulu nommer un représentant du Nord partisan de la rigueur, Dombrovski. Ce qui freinera les enthousiasmes italiens. Du coup, ce sera justement von der Leyen le vrai arbitre de ce match et qui pilotera la réflexion sur la révision du Pacte de stabilité, une fois que Berlin et Paris auront trouvé un point d’équilibre ».

EDITORIAL Il Messaggero, P. Balduzzi « L’occasion croissance en compagnie du faucon » : « Nous pourrions dire en résumé que si l’Italie souhaitait une influence majeure et du pouvoir au sein des institutions européennes, elle l’a obtenue. Et c’est paradoxalement grâce à la sortie de scène de la Ligue. En une demi-saison, notre pays garde la présidence du Parlement européen, et reçoit l’appui de diverses et influentes chancelleries, suite à la proposition de Mattarella de revoir les règles du pacte de stabilité. Et elle occupe même la délicate et stratégique position des Affaires économiques au sein de la nouvelle Commission. Mais espérons que ce tapis rouge qui nous est déroulé sur le papier ne soir pas demain une façon de nous lier les mains avec le vieux rigorisme de certains pays d’Europe du nord, en nous reprochant le manque de vertu en matière de dette publique. Toute référence au rôle fort, pour ne pas dire d’hégémonie, du faucon Dombrovskis, est voulue. Raison de plus pour ne pas louper l’occasion – sans doute la dernière – qui nous est donnée  ».

ENTRETIEN, Vincenzo Amendola, ministre pour les Affaires européennes, Stampa, « Il faut changer Dublin et créer des couloirs humanitaires » : « Le gouvernement ne naît pas de la volonté de gouvernements étrangers, c’est ridicule. Il faut accélérer les investissements pour la croissance et le changement environnemental. Il faut un engagement pour changer le Traité de Dublin et il faut de nouveaux instruments pour l’immigration, comme les couloirs humanitaires. En Italie, l’euroscepticisme est réel, je ne le nie pas, dans certaines tranches populaires, mais nous devons être conscients que pour défendre l’intérêt national nous n’avons pas d’alternative au processus d’intégration. Nous sommes à mi-chemin : les souverainistes voudraient revenir en arrière, à nous de démontrer, en le complétant, que nous pouvons revenir dans une dynamique de croissance ».

ARTICLE Corriere della Sera S. Montefiori « Des pouvoirs importants à Goulard, du marché à l’industrie » : « La Française Sylvie Goulard obtient un portefeuille-clé, aux dimensions inédites, et elle voit récompensée sa carrière d’ ‘’Européenne passionnée et convaincue’’, comme l’a souligné von der Leyen. Goulard, qui a soutenu Macron dès la première heure, a un CV qui a peu de rivaux en Europe. Elle parle couramment l’allemand, l’anglais et l’italien ». 

EDITORIAL, Maurizio Molinari, directeur Stampa, « Défi commun pour Rome et Bruxelles » : « La coïncidence de calendrier entre la naissance de la nouvelle Commission européennes et celle du gouvernement Conte II offre l’occasion de répondre sur plusieurs fronts au défi du populisme qui est actif en Europe depuis le référendum sur le Brexit de 2016. Ursula von der Leyen et le nouvel exécutif italien ont trois éléments en commun : la genèse politique, les contenus du programme, et enfin, un facteur de convergence crucial : von der Leyen comme Conte sont conscients que la vague de protestation de la classe moyenne est très élevée, que le risque d’échouer est important. Si cela se produisait, populistes et souverainistes pourraient facilement imposer une avalanche à Rome comme à Bruxelles ».

ENCADRE, Messaggero, « Dégel avec Paris : Macron à Rome le 18 pour un Sommet » : « Emmanuel Macron sera à Rome vers la moitié de la semaine prochaine pour marquer la nouvelle phase des rapports entre les deux pays après la crise des mois derniers. La date n’a pas été fixée officiellement, mais Macron devrait voir Conte le 18 ».

COULISSES, Stampa, F. Grignetti « Migrants, pacte avec France et Allemagne : ‘’débarquements dans les ports sûrs et relocalisation’’ – 23/09 : la signature. Premier accueil en Italie et à Malte, puis redistribution en Europe. Les deux pays en prendront chacun 25%» : « Le 23 septembre, à Malte, les quatre ministres de l’Intérieur de l’Italie, Malte, la France et l’Allemagne, se rencontreront pour présenter le ‘’Temporary predictive riallocation programm’’, dont G. Conte parlera aujourd’hui à Bruxelles avec U. von der Leyen. Quinze jours après, à la réunion des ministres de l’Intérieur et de la Justice au Luxembourg, on espère que de nombreuses autres adhésions aient lieu pour partir sérieusement avec un élan européiste ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Viktor Orban reçoit le président du FPÖ Norbert Hofer.

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Hongrie et Autriche. Le Premier-ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban a rencontré, ce mardi 10 septembre 2019 à Budapest, le président du parti patriotique d'Autriche FPÖ Norbert Hofer. Bien que ne désirant pas s’immiscer dans la campagne électorale autrichienne, Viktor Orban a loué le travail du FPÖ au sein du précédent gouvernement et les bonnes relations que ce dernier a entretenu avec le gouvernement hongrois.

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Viktor Orban et Norbert Hofer