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14/05/2019

Estonie : Marine Le Pen au mémorial consacré aux victimes du communisme.

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France, Italie et Estonie. Lors de sa visite en Estonie, la dirigeante du Rassemblement National Marine Le Pen (France) s’est rendue au mémorial consacré aux victimes du communisme :

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Manuel Vescovi (Ligue), le garde du corps Thierry Léger , Marine Le Pen (RN), Nicolas Bay (RN) et Jaak Madison (Ekre)

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Photo : Marine Le Pen et Mart Helme.

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Estonie et France. Photo de la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen (France) et du dirigeant de l'EKRE (Estonie) et ministre de l'Intérieur Mart Helme.

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Marine Le Pen et Mart Helme

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/14/mar...

Les ministres de l'EKRE.

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Estonie. Les ministres du parti patriotique EKRE au sein du nouveau gouvernement (chacun des 3 partis de la coalition dispose de cinq ministres) sont :

Ministre des Finances : Martin Helme [fils de Mart Helme] :

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Ministre de l’Intérieur : Mart Helme [dirigeant du parti] :

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Ministre de l’Environnement : Rene Kokk :

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Ministre des Affaires rurales : Mart Järvik :

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[Le Ministre du Commerce international et des Technologies de l’Information Marti Kuusik, accusé de violence domestique, a démissionné un jour après son entrée en fonction.]

Marine à Tallin en Estonie, où elle rencontre des cadres de l'EKRE, un parti qui prend part depuis quelques jours au gouvernement.

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Estonie, France, Danemark, Finlande, Union Européenne. La dirigeante du Rassemblement National Marine Le Pen a pris part ce mardi 14 mai 2019 à un meeting à Tallin en Estonie aux côtés du représentant de l'EKRE (Estonie) Jaak Madison, des (vrais) Finlandais Olli Kotro, du Parti du Peuple danois Anders Vistisen et de la Ligue (Italie) Manuel Vescovi.

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Marine Le Pen a rencontré des cadres de l'EKRE, un parti qui prend part depuis quelques jours au gouvernement estonien :

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Marine Le Pen et Nicolas Bay du Rassemblement National et Manuel Vescovi de la Ligue reçus par des cadres de l'EKRE

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/11/mar...)

"Guerre froide entre la Ligue et le M5S."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein du gouvernement en vue des élections européennes font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite reprend notamment les propos du vice-Président du Conseil L. Di Maio (M5S) invitant son allié M. Salvini (Ligue) à ne pas envenimer les choses après les tensions de ces derniers jours : « Protestations et écrites, Di Maio à Salvini : ‘’trop de tension’’ » (Corriere della Sera), « Salvini, attention à la pelleteuse » - ‘’Entretien de L. Di Maio : qu’il arrête avec les fusils, l’ultra-droite est dangereuse’’ (La Repubblica), « La Ligue occupe aussi le front de la culture : que le directeur du Salon du Livre s’en aille, il a censuré CasaPound’’ (La Stampa), «  Guerre froide entre la Ligue et le M5S » - ‘’Bras-de-fer sur 30 dossiers’’ (Sole 24 Ore), « Ecrits anti-Salvini, tension au sein du gouvernement » - ‘’Di Maio : il y a un risque d’enflammer les rues’’ (Il Messaggero), « Di Maio à Salvini : arrêtons les extrémismes » (Il Mattino), « Enquêtes, marchés et rues, la tension monte » (Avvenire), « Signaux de centre droit » - ‘’Messages de détente entre Salvini et Berlusconi : ‘’axe en Europe’’ (Il Giornale).

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil : « ‘’ Nous sommes les modérés, la Ligue doit arrêter avec les fusils ’’ » (La Repubblica) : « ‘ L’extrême droite est dangereuse, ces derniers jours il y a trop de tensions. Il faut arrêter les extrémismes qui enflamment la rue et entraînent l’exaspération de la tension sociale. Les banderoles retirées, les portables séquestrés lors des réunions de la Ligue ? Il y a trop de tension. J’ai fait un tas de meeting mais je n’ai jamais rencontré cette sorte de protestation. Nous sommes dans une démocratie et il ne faut pas attiser le feu, la Ligue doit arrêter avec les fusils. Le vote en Sicile a confirmé que nous sommes la seule proposition de changement. L’autonomie ? Nous ne diviserons pas le pays. L’affaire Siri nous a montré un aspect de la Ligue que je considérais révolue... et maintenant la Ligue et Forza Italia semblent se rapprocher. Quant aux élections européennes, il n’y aura aucune répercussion sur le gouvernement. Conte est en train de faire un travail excellent. L’affaire du navire ‘’Diciotti’’ ? L’immigration doit être contrôlée, nous revendiquons cette ligne mais la vraie réponse est la redistribution. L’hypothèse de sanctionner ceux qui prêtent secours en mer ? Je n’ai rien lu de sorte, j’imagine que c’est un escamotage pour détourner l’attention sur l’affaire Siri, personnellement, je songerais plutôt aux rapatriements ‘’».

EDITORIAL Il Messaggero A. Campi « Le changement absent après un an de gouvernement” : « Matteo Salvini a décidé sa stratégie médiatique sur la polarisation autour de sa personne. Une logique élémentaire « ami-ennemi » qui marche toujours en politique. Ses adversaires, notamment à gauche, sont tombés dans son piège et le résultat est cette horrible campagne électorale. Et si paradoxalement la Ligue devait perdre des voix dans ce climat d’affrontement, il n’est pas dit que ses adversaires en profiteront nécessairement. Il est assez probable que ces voix aillent plutôt dans le coffre-fort de l’abstentionnisme que personne n’arrive à ouvrir en absence d’une proposition innovante et crédible. Il faudrait se poser la question de ce que le gouvernement a fait de bon pendant ces mois pour en justifier la continuation. En réalité, il a fait bien peu de choses, si ce n’est faire empirer le climat du pays. Les effets sur l’économie et la consommation n’ont pas été vus. Avec ce bilan maigre et controverse, la vraie issue serait celle des élections anticipées ».

ARTICLE Sole 24 Ore B. Fiammeri « Divisés sur tout, les trente dossiers de la guerre Ligue-M5S » : « Cette campagne électorale est un rideau de fumigènes. On continuera de la sorte jusqu’au 26 mai. Il n’est pas exclu, toutefois, que le premier règlement de comptes arrive au prochain conseil des ministres (probablement lundi 20 mai). Le climat est très tendu, la majorité ayant été battue hier à la Chambre, en commission, sur un décret portant sur les droits syndicaux des forces armées. Au lendemain du verdict des élections, les divisions ont paralysé l’action du gouvernement. Il y a trente dossiers sur lesquels les deux partis de majorité avancent dans des directions opposées : du décret croissance à la flat tax, des grands chantiers à l’autonomie. Bref, des bras-de-fer continus qui freinent le gouvernement et qui rendront plus difficile les accords après les élections européennes. L’expérience nous apprend que, plus que les rappels de Bruxelles, ce sont les marchés qui déterminent le destin d’un gouvernement. Les prémisses sont déjà là ».

ARTICLE Il Messaggero A. G.  « Autonomie, la Ligue assure que la loi sera votée au prochain conseil des ministres. Le M5S dément » : « Di Maio ne se laisse pas impressionner par les pressions de la Ligue. Ce serait un suicide que de donner le feu vert à un décret rebaptisé ‘’divise-Italie’’ avant les élections européennes, du moment où les 5 Etoiles ont leur bassin électoral dans le centre et le sud du pays. ‘’Il faudra des mois’’ assure Di Maio. Et le rapprochement avec Forza Italia alimente le débat. Salvini a souhaité à Berlusconi un ‘’prompt rétablissement’’ en évoquant la possibilité de faire ‘’front commun en Europe au nom de l’emploi, de la sécurité, de la santé et des familles’’. Un passage qui a suscité la réaction des 5 Etoiles ‘’nous, nous sommes différents, on n’oublie pas le mal que Berlusconi a fait à l’Italie, ses moqueries, ses ‘’restaurants pleins’’ alors que l’Italie était précipitée dans la crise économique’’ ».

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti Démocrate : « ‘’ Il ne faut pas laisser à l’Eglise la lutte contre la pauvreté ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Je vois que Salvini n’a aucun problème d’argent, mais nous ne savons pas où sont les 49 millions disparus [La fraude remonte à la période avant celle de Matteo Salvini, en 2008-2010, quand le fondateur de la Ligue du Nord, Umberto Bossi, et son ancien trésorier Francesco Belsito ont obtenu des remboursements de frais électoraux indus, d'un montant estimé à 49 millions d'euros.]. La haine de Salvini est honteuse et même inadéquate, elle ne crée pas un seul emploi. Le PD est en train de renforcer son travail sur le réseau, mais les 23 pages de Facebook (qui ont été fermées) sont la preuve que la démocratie est en jeu. Di Maio et Salvini ne sont pas ennemis mais ils sont alliés et complices d’un gouvernement qui pense uniquement aux bagarres et aux magouilles. Le geste de l’aumônier du Pape a été magnifique, mais il ne faut pas laisser uniquement à l’Eglise la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, nous sommes là ‘’ ».

ARTICLE, Il Corriere della sera, A. Panebianco « La gauche qui retourne à ses racines » : « Tôt ou tard, le gouvernement jaune-vert tombera, miné par les conflits internes. Mais la couleur qui guide les principales oppositions parlementaires n’est pas fixée. Pour le moment, ces partis ne font pas peur. S’ils sont écartés des questions gouvernementales, ce pourrait bientôt être le moment de faire des choix difficiles, et peut être de se déchirer. Pour ces partis, la possibilité de bluffer diminue. Ils tentent néanmoins de faire converger les intérêts entre eux et de se rassembler. »

ARTICLE, Il Corriere della sera, A. Polito « Le tournant à gauche du mouvement 5 Etoiles » : « Le tournant à gauche des Cinq Etoiles est-il seulement une tactique pour écraser Salvini ? Ou est-ce une idée qui pourrait se révéler utile en cas d’élections anticipées, un plan B pour construire une alliance avec le PD ? Le revirement à gauche de Di Maio aboutit à des incohérences frappantes entre la ligne affichée et la ligne suivie par le parti.  Il faut, pour comprendre la position floue de Di Maio, revenir à la géométrie électorale. Finalement, ce revirement à gauche n’émerveille personne. Les Cinq Etoiles se sont constitués comme un parti malléable, comme de la pâte à modeler. Et en Italie, les partis centristes qui regardent à gauche, c’est un peu une tradition. Autour de Di Maio, personne n’est dupe. Ils savent que Salvini va rompre l’alliance, il faut donc chercher un plan B.  Mais le PD de Zingaretti, ne va-t-il pas contourner les 5 Etoiles pour s’allier avec un autre parti de gauche ? »

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi : « Au Piémont : la bataille décisive. » : « La demande de démission de la part de la Ligue, du directeur du Salon du livre de Turin Nicola Lagioia, nous montre l’importance qu’attribue le parti de Matteo Salvini aux prochaines élections régionales du Piémont. Une consultation qui aura lieu le 26 mai prochain, même jour que les élections européennes.  Le maintien de Lagioia à la direction du Salon dépend du sort de ces élections, qui pourraient tourner en la faveur de la Ligue (comme les européennes), selon les derniers sondages.  En demandant la démission de Lagioia, la Ligue a anticipé les pratiques qu’elle pourrait mettre en place rapidement en cas de victoire : un large renouvellement des postes à responsabilité, qui pour beaucoup arrivent à échéance, dont celui du directeur du Salon, vivement critiqué pour avoir exclu la maison d’édition fasciste Altaforte. Cependant, le Parti Démocrate retrouve des couleurs, et son score aux prochaines élections, européennes et régionales, pourrait déstabiliser profondément le gouvernement. Et prolonger la mission de Lagioia. »

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Affaire Fazio : bagarre entre l’AD et la directrice de Rai1 » : « Maintenant c’est la directrice de Rai1, Teresa de Santis, qui risque gros : l’AD, Fabrizio Salini, l’a convoquée hier pour lui demander des explications sur sa décision de fermer à l’avance l’émission de Fabio Fazio, sans prévenir les dirigeants de la  RAI et de manière totalement inopportune, surtout face aux attaques continues du leader de la Ligue, qui n’arrête pas de le critiquer et de critiquer son ‘’salaire de millionnaire ‘’. Fazio a ainsi perdu trois soirées sur la Rai1 et il est considéré maintenant comme le véritable bouc émissaire de Salvini, qui aimerait obtenir la démission de Fabrizio Salini, proche du M5S, pour mettre à sa place un homme plus obséquieux ».

ARTICLE, La Stampa, L. Ferrua : « Salon du livre, contre-offensive de la Ligue après l’exclusion de la maison d’édition proche de CasaPound : « Le directeur doit démissionner ». Les 5 étoiles et le PD le défendent. » : « Plusieurs membres de la Ligue accusent l’écrivain Nicola Lagioia, le directeur du Salon, d’avoir bafoué la liberté d’expression en excluant la maison d’édition fasciste Altaforte.  Cependant, la maire de Turin (M5S), le président de la région Piémont (Parti Démocrate), ainsi que l’ensemble des membres présents au Salon défendent le directeur, symbole du renouveau du Salon, et font front, au nom de l’antifascisme. Cependant, outre la Ligue, c’est la sous-secrétaire du MiBAC (ministère de la Culture), Lucia Borgonzoni (Ligue) qui a haussé la voix. Elle demande à Nicola Lagioia des excuses après qu’un de ses collaborateurs, l’écrivain Christian Raimo, ait établi une liste des écrivains invités, suspectés de faire l’apologie du fascisme. Elle juge cette liste anti-démocratique : les polémiques ne sont pas encore terminées. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)