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03/05/2019

Fort recul de l'UKIP lors des élections locales en Angleterre.

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Royaume-Uni. Angleterre. Lors des élections locales du 2 mai 2019, l’UKIP perd 145 sièges de conseillers et tombe à 31 sièges. Le Brexit Party avait décidé de ne pas se présenter.

(https://www.bbc.com/news/topics/ceeqy0e9894t/england-loca...)

Marine à Sofia.

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Union Européenne. Marine Le Pen (Rassemblement National-France) et Gerolf Annemans (Vlaams Belang-Belgique (Flandre) et président du MENL) ont pris part à une conférence de presse ce 3 mai 2019 à Sofia en Bulgarie à l’invitation du parti bulgare Volya. Radim Fiala (SPD-Tchéquie) et Ludovit Goga (SME Rodina-Slovaquie) ont également été présents.

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Radim Fiala (SPD-Tchéquie), Gerolf Annemans, Marine Le Pen et Veselin Mareshki (Volya)

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Radim Fiala, Gerolf Annemans, Marine Le Pen, Veselin Mareshki, Ludovit Goga

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"Meeting du MENF. Pour une Europe des nations souveraines."

"Conte torpille Siri et défie la Ligue"

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Italie. Revue de presse.

L’enquête pour corruption du secrétaire d’Etat de la Ligue A. Siri fait les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment la décision du Président du Conseil G. Conte de demander la révocation du secrétaire d’Etat lors du prochain conseil des ministres. Les observateurs évoquent un « revers » pour M. Salvini : « Conte défie Salvini : que Siri s’en aille » - ‘’Salvini : il faut que l’on m’explique’’ (Corriere della Sera), « Conte torpille Siri et défie la Ligue » (La Stampa), « Fracture multiple » - ‘’Di Maio fait pression, Conte torpille Siri, Salvini pris de court’’ (La Repubblica), « Siri, le revers de Conte à la Ligue » (Il Messaggero, Il Mattino), « Siri, une leçon de morale de Conte à Salvini » (Fatto Quotidiano).

La visite du Président de la République italienne S. Mattarella en France est également reprise avec couverture photographique en Une : « Mattarella et Macron sur la tombe de De Vinci » (Corriere della Sera), « Mattarella et Macron célèbrent les valeurs communes » (La Stampa), « Mattarella-Macron, la paix de Léonard De Vinci » (Il Messaggero)

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito « L’affaire Siri et le chaos dans le gouvernement » : « Avec l’affaire Siri, deux questions sont soulevées. La première concerne Armando Siri lui-même. La deuxième question qui émerge est la liberté et l’agilité de l’exécutif. Et désormais, le gouvernement est entré dans le chaos. La responsabilité politique est une chose bien différente selon les juridictions et répond à des règles diverses. Pour des raisons simples : qui demande aux citoyens des voix, et obtient d’eux un mandat, est alors soumis au rapport de confiance électeurs-élus. Ainsi, on peut considérer que le bon gouvernement est sacrifié sur l’autel des votes ; que le bien du pays a disparu en faveur des partis dirigeants : La Ligue et le Mouvement Cinq Etoiles. Mais peut-on vraiment encore croire que le gouvernement peut encore aller de l’avant ? Un exécutif ostensiblement divisé, ne peut que diviser le pays. Le « gouvernement du changement » est une formule reprise par les militants. En réalité, il s’agit plus de magouilles que de changements. Des conflits constants rythment la vie politique car personne n’est d’accord sur rien. Mais, afin de conserver leurs pactes d’alliance et leur pouvoir, les camps mettent en place des compromis fragiles. Allant même jusqu’à trahir les citoyens »

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, « La colère du Président du Conseil contre la Ligue : « L’incorrection inouïe de Siri » « Depuis lundi soir, Giuseppe Conte pousse Armando Siri à démissionner. Ce dernier, a affirmé devant les journalistes et les caméras qu’il était innocent mais qu’il acceptait de démissionner seulement après 15 jours d’interrogatoire. Quant à Conte, alors qu’il était patient jusqu’alors, il a finalement lâché prise : « C’est une incorrection inouïe ». Au téléphone avec le leader des Cinq Etoiles, Luigi Di Maio, il ajoute : « Ils veulent me mettre en difficulté. Je ne suis pas un juge. Ce n’est pas à moi de trancher ou non sur la culpabilité de Siri. C’est une affaire politique insoluble. »

ARTICLE Il Sole 24 Ore, M. Perrone « Les relations entre la Ligue et le M5S au plus bas. Di Maio rassure : pas de crise » : « Des provinces à la ‘’flat tax’’, du revenu de citoyenneté aux autonomies, c’est un véritable duel à distance entre Luigi Di Maio et Matteo Salvini. Une tension croissante qui culmine avec l’annonce de la part du Président du Conseil de la proposition de révoquer le Secrétaire d’Etat Armando Siri. La réaction de Salvini, pourtant, ne laisse pas penser à une crise imminente. L’improbabilité d’une crise n’évitera pas toutefois, d’ici le 26 mai, un affrontement sans règles entre les deux partis de majorité. Le M5S est en difficulté dans les sondages et Di Maio a besoin de s’émanciper de son allié. Si la crise est exclue, l’effritement du rapport personnel entre Salvini et Di Maio laisse des séquelles qui seront difficilement oubliées. Le risque d’incidents n’est pas exclu ».

ARTICLE, La Stampa, « Orban prépare la sortie du PPE et l’alliance avec Salvini » : « Le leader de la Ligue a rencontré le Premier ministre hongrois à Budapest. Salvini et Orban imaginent une Europe composée d’Etat-Nations fort, avec des frontières fermées aux migrants, des compétences reprises à Bruxelles comme la sécurité, ou la révision des accords commerciaux et financiers avec ces pays africains ou asiatiques qui ne facilitent pas le rapatriement de leurs citoyens. Le ministre de l’Intérieur mise sur l’entrée d’Orban – qui est désormais à un pas de sortir du PPE, dans l’alliance populiste-souverainiste. Après les élections, assure le Premier ministre hongrois, il évaluera et fera son choix pour décider où iront les députés qu’il parviendra à faire élire. Entretemps, la crise à Rome sur l’affaire Siri ternit la mission hongroise de Salvini qui tente de ne pas s’occuper de ‘’questions locales’’. Toutefois, l’objectif de sa mission est accompli : il est le point de repère des souverainistes, avec à ses côtés son ami Viktor : ‘’nous avons arrêtés les migrants venant de la mer, les Hongrois ceux venant par les routes terrestres, c’est formidable’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Matteo Salvini et Viktor Orban à Budapest