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04/04/2019

Élections pour la Chambre des travailleurs au sein de quatre États autrichiens.

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Autriche. Lors des élections pour la Chambre des travailleurs au sein de 4 États, qui ont eu lieu en mars-avril 2019, les résultats sont les suivants pour les patriotes des Freiheitliche Arbeitnehmer (FA), proches du FPÖ.

Vienne : le FA-FPÖ obtient 9 % (contre 9,03 % en 2014)

(https://wien.arbeiterkammer.at/ueberuns/wahl/wahlergebnis...)

Basse-Autriche  : le  FA-FPÖ obtient 10,3 % (contre 9,2 % en 2014)

(https://noe.arbeiterkammer.at/ueberuns/Das_vorlaeufige_En...)

Haute-Autriche :  le FA obtient 10,2 % (contre 10,04 % en 2014)

(https://ooe.arbeiterkammer.at/service/presse/AK-Wahl_2019...)

Carinthie : le FA-FPÖ obtient 13,1 % (contre 8,5 % en 2014)

(https://www.ots.at/presseaussendung/OTS_20190318_OTS0089/...)

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"La préférence pour les travailleurs du cru [autochtones]"

L'AfD est toujours privée d'un poste de vice-président du Parlement de Hesse.

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Allemagne. Hesse. Le candidat de l’AfD au poste de vice-président du Parlement de Hesse Karl-Hermann Bolldorf n’a pas été élu, à l’issue de trois tours de scrutin secrets.

Après ce scrutin, il a déclaré éprouver, à divers niveaux, le comportement antidémocratique des autres partis.

[Le candidat précédent de l’AfD à ce poste Bernd-Erich Vohl avait échoué à plusieurs reprises.]

Depuis 2018, l’AfD est privée, par des députés au Parlement de Hesse appartenant à d'autres partis, du poste de vice-président du Parlement de Hesse auquel elle a droit.

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Karl-Hermann Bolldorf

L'AfD est une nouvelle fois victime du comportement antidémocratique des autres partis.

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Allemagne. La candidate de l’AfD au poste de vice-président de la Chambre des députés Mariana Harder-Kühnel n’a pas été élue à ce poste. Elle a obtenu les résultats suivants : 199 « Oui », 423 « Non », 43 abstentions. Lors de cette troisième tentative, elle avait seulement besoin de plus de « Oui » que de « Non ».

Depuis les élections législatives de 2017, l’AfD n’a toujours pas le poste de vice-président auquel elle a droit.

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Mariana Harder-Kühnel

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/21/l-a...)

"Le plan du M5S : le Trésor à la Ligue pour se débarrasser de Tria."

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Italie. Revue de presse.

La finalisation du décret « croissance » fait les gros titres des médias transalpins : « Banques, un accord sur les remboursements » - ‘’Affaire Tria, Conte exclut toute démission. La tension demeure’’ (Corriere della Sera), « Tria reste sur ses positions » - ‘’Le règlement des comptes après les élections européennes’’ (La Repubblica), « Di Maio propose le ministère de l’Economie à la Ligue pour l’après-Tria » (La Stampa), « Banques, bras-de-fer pour le fonds pour les titulaires des comptes bancaires » - ‘’Di Maio à Tria : il faut des modifications’’ (Il Mattino, Il Messaggero), « Tria, assiégé, se rend » - ‘’Paix armée sur les banques’’ (Il Giornale).  

Les manifestations violentes des mouvements d’extrême droite contre la population Rom dans la banlieue de Rome sont aussi largement reprises avec une large couverture photographique : « Notre haine métropolitaine » - ‘’Bombes artisanales, saluts fascistes et insultes’’ (La Repubblica), « La banlieue contre Raggi (M5S) : stop aux Roms » - ‘’Révolte à Torre Maura, enquête pour haine raciale’’ (Il Messaggero), « CasaPound attise la banlieue contre des femmes et des enfants roms » (Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur la finalisation du ‘’décret croissance’’ avec les tensions sur le ministre de l’Économie G. Tria, sur le Brexit et sur les manifestations d’extrême droite dans une banlieue romaine contre la population rom.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des protestations de l’extrême droite dans une banlieue de Rome (Torre Maura) contre la population Rom. Sur Twitter, les hashtag les plus utilisés sont #TorreMaura et #FacciamoRete (contre la ‘’Route du Caviar, soit contre la politique pro-russe de la Ligue).

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Le plan du M5S : le Trésor à la Ligue pour se débarrasser de Tria (Indépendant) » : « Le M5S a mis sur la veste de Tria une date d’échéance : le 26 mai 2019. C’est le jour des élections européennes, le jour où tout pourrait changer : les rapports de force, le leadership, les priorités, les hommes. Di Maio est en train de réfléchir depuis quelque temps à un scénario : l’effondrement des 5 Etoiles et l’exploit de la Ligue. Par ailleurs, Di Maio a dit clairement à ses collaborateurs et au Président du Conseil G. Conte : ‘’De cette manière, Tria nous fait aller droit dans le mur ». Il ne s’agit plus, désormais, de ‘’coulisses’’ des quotidiens. La querelle quotidienne est évidente pour tous. L’entourage de Di Maio raconte des choses bien plus violentes que les déclarations rassurantes du leader 5 Etoiles : ‘‘Le jour après les élections, si Salvini le souhaite, il peut s’emparer du Trésor. Qu’il décide. Au moins, nous nous débarrasserons de Tria’’. Même le poste à la Santé publique (Giulia Grillo) pourrait passer à la Ligue, tout comme celui de la culture, actuellement dirigé par Bonisoli. Quant à la disponibilité de sacrifier le Trésor, cela aiderait à protéger les infrastructures, actuellement dans les mains du ministre D. Toninelli, depuis toujours en danger. Ce dernier pourrait être remplacé par un autre du M5S, car les infrastructures ne seront jamais données à l’allié léguiste. Quant à Salvini, il sait qu’il y a un autre protagoniste dans ces équilibres : Sergio Mattarella. Ce dernier, à ce stade, ne voit pas d’alternatives à Tria. Par ailleurs, celui qui sera à la tête du Trésor après les élections européennes devra éviter la hausse de la TVA et trouver 23 milliards en accord avec Di Maio et Salvini. Si ces derniers sont encore alliés ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’agenda électoral et le coup de frein sur Tria » : « Le coup de frein, c’est-à-dire les propos rassurants sur le sort du ministre de l’Economie Tria, sont inévitables : pendant une campagne électorale, un adieu du ministre aurait non seulement un impact sur les marchés mais aurait aussi des répercussions négatives sur l’électorat qui s’apprête à s’exprimer aux élections européennes. Bref, ce serait comme marquer contre son propre camp car cela donnerait un signal d’instabilité du gouvernement. Ce serait comme mettre les lumières sur la véritable fragilité de l’alliance M5S-Ligue. La cible demeure la même (le ministre de l’Economie) mais les temps ne sont pas mûrs. Surtout pour Salvini qui veut dépasser la barre des 30% aux élections européennes ».

ARTICLE, Corriere della Sera, « Buffagni, l’homme fort du M5S entre les fauteuils et le poison du ministère » : « Après 10 minutes de réunion, il dit les choses ainsi : « Le Ministre Tria n’est pas ouvert à la discussion … pour le moment ». Il a 35 ans, il s’appelle Stefano Buffagni et il est l’homme le plus puissant du Palais Chigi [siège du Premier ministre]. D’après la légende, il ne se sépare jamais de son cartable rouge, dans lequel il aurait les dossiers les plus délicats du pays. Dernièrement le ministre Tria a avoué à Federico Fubini du Corriere : « J’ai subi une attaque, avec des injures sur le registre personnel ». Ce sont ces dossiers que Buffagni possède. Buffagni est sorti de sa cellule monacale pour lancer deux attaques terribles.  La première visait la Ligue, pour sa participation au Forum de la famille à Vérone, la seconde visait le ministre Giovanni Tria. Le ministre Tria affirme que ces menaces et tentatives d’intimidation ne passeraient pas. D’après Buffagni « nous ne pouvons plus supporter qu’il travaille pour ses intérêts personnels avant de penser à ceux du pays ». Il ajoute également « Pour le moment Tria à la confiance du Parlement. Et évidemment, je respecte la volonté du Parlement, de même que la volonté du Chef de l’Etat ».  On a l’impression que Buffagni est sûr de sa victoire contre Tria. Pour le moment, Buffagni est l’homme du Mouvement qui décide et qui sait. On lui trouve des airs de Berlusconi au temps de sa jeunesse. »

ARTICLE, Corriere della Sera, T. LABATE « Le sens des 5 Etoiles pour les « dossiers ». Giorgetti : ils n’ont pas tout » Des tensions dans le gouvernement : la stratégie du M5S vise le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil des ministres de la Ligue. » « Ils ont un dossier sur tout, et aussi sur nous… » Voici ce qui agite l’exécutif en ce moment. Cela pourrait finir par une dénonciation publique. En effet, hier, dans une réunion avec le Corriere, le ministre Giovanni Tria dit avoir été choqué par ces « jets d’ordures » sur sa « vie privée ». L’auteur de la confidence avoue aussi qu’il est lui-même concerné par ces dénonciations. Celui qui depuis des semaines fait des va et vient dans les couloirs du Palazzo Chigi, avec un dossier sous le bras, s’appelle Giancarlo Giorgetti. Il n’a pas l’air d’être un suspect effrayé d’être dénoncé. Giorgetti connaît le Palais Chigi depuis l’époque du leader de la Ligue, Umberto Bossi, et en a vu de toutes les couleurs. Ce vétéran ne s’étonne plus de rien. Le secrétaire d’Etat se devait d’être surpris dans les premiers moments du Conseil des ministres qui a commencé en février, marquant le renouvellement de Luigi Federico Signorini à la vice-direction générale de la Banque d’Italie. C’est à cette occasion que tous les membres du gouvernement se sont présentés au rendez-vous, munis du fameux « dossier » sur celui était qui depuis toujours à la Banque d’Italie. Finalement, le renouvellement n’a pas eu lieu. Et la dénonciation de Giovanni Tria a réveillé un monstre jamais calmé. Aujourd’hui, la plupart des gens ont l’impression que le sens de la politique a changé ».

REPORTAGE La Stampa F. Amabile « Torre Maura, la poudrière qui se rebelle aux Roms » : « Les tensions demeurent dans la banlieue Sud-Est de la Capitale. Une banlieue née de manière improvisée. La commune finit par céder aux pressions des habitants, galvanisés par le mouvement d’extrême droite CasaPound, et décide de transférer les étrangers dans d’autres centres. Les habitants sont exaspérés par des habitations délabrées et sans services et s’en prennent à la décision de la commune de transférer des nomades roms dans des ‘’structures neuves, eux qui roulent en Mercedes !’’. Plus personne ne se rappelle que ce quartier avait voté en masse pour V. Raggi (M5S) en juin 2016 et que maintenant il descend dans la rue contre la maire de Rome. Quant à la Mairie, on se garde bien de dire que tout cela fait partie du ‘’Plan Rom’’ voté par le Conseil municipal et salué comme ‘’un chef-d’œuvre’’ par Beppe Grillo. Un nombre de nomades auraient dû être transférés à Torre Maura dans un centre, un site élevé à structure d’accueil après l’adjudication d’un avis de concours européen. Un habitant se plaint ‘’c’était jadis notre hôpital, on s’y soignait et maintenant on y envoie les migrants et les Roms’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, L. D’Albergo et L. Monaco : « La capitulation de Raggi sur les Roms, emportés devant des saluts fascistes » : « Des manifestations violentes ont été organisées par les mouvements d’extrême droite (CasaPound et Forza Nuova) contre un camp de Roms à Torre Maura, dans la banlieue de Rome. La maire Raggi a choisi d’éloigner les familles et a lancé une enquête interne au Capitole pour la gestion des déplacements qui a été inqualifiable. Le Parquet de Rome est en train d’enquêter pour haine raciale ».

EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « Salvini, la droite et l’extrême-droite » : « Ceux qui cherchent le prochain tremblement de terre doivent aller en bas à droite. C’est la zone politique la plus fréquentée par l’esprit rebelle et féroce des temps actuels. Mais, puisque la rébellion n’est pas gouvernable et ne respecte pas la tradition, ce vent impétueux bouleverse et déplace les mêmes équilibres de la droite, en reconfigurant le système et en créant une nouvelle droite. Comme un typhon, tout est parti de Grande-Bretagne avec le Brexit, pour arriver aux Etats-Unis avec l’élection de Trump, en Europe avec le groupe de Visegrad et puis à Vienne. Il a touché l’Allemagne et enfin il a frappé la Méditerranée, en faisant de l’Italie le laboratoire le plus avancé du nouveau monde, sous le signe du couple révolution-restauration. La plus grande nouveauté n’était pas la demande d’une nouvelle représentation mais carrément d’un renversement politique, qui traduisait la volonté de voir la fin d’une époque, fondée sur un programme de rejet et de rébellion, pour pouvoir apercevoir l’aube d’un nouveau monde. Les Cinq Etoiles voulaient le renversement de l’ordre politique, le procès sommaire de toute la période républicaine, une nouvelle ère : ‘’ l’année zéro ‘’. Et là, il y avait Salvini qui les attendait. Conscient de diriger le parti le plus vieux de tous les partis politiques italiens, ‘’partenaire junior du césarisme berlusconien‘’, il avait besoin de rompre avec la tradition. Donc, voilà la métamorphose : du sécessionnisme au nationalisme, de Berlusconi au radicalisme. Les deux forces, après quelques pas des Cinq Etoiles vers la gauche, se sont alliées au nom du politiquement incorrect, de l’intolérance pour l’Union européenne, du mépris pour l’euro, de la haine pour l’élite et pour le savoir. La disparition des cultures politiques, qui ont construit 70 ans de liberté dans l’histoire italienne, a fait sauter les digues et tout est devenu possible, surtout transformer une victoire électorale en une révolution d’un système qu’ils veulent commander plutôt que gouverner. Cela pouvait être une de nombreuses convulsions de l’histoire italienne et il n’est pas certain qu’à la fin cela ne le soit pas. Mais si on regarde le monde, on découvre que la rébellion antisystème de l’alliance Ligue-M5S, qui unit les deux radicalismes du populisme et du nationalisme, trouve aujourd’hui un cadre international qui la légitime. L’instinct politique nationaliste-souverainiste, aux teintes racistes et fascistes, grandit partout dans le nouveau climat social ».

RETROSCENA (coulisses) La Stampa « ‘’Que Rome dise la vérité sur la nécessité de dépenser davantage pour la Défense’’ » : « L’ambassadrice américaine à l’Otan, Kay Bailey Hutchison, exprime ses inquiétudes ‘’L’Italie doit assumer ses responsabilités et dépenser davantage sur la défense.’’ Le poids lourd de l’establishment républicain, qui a été pendant des années l’influente sénatrice du Texas, ajoute ‘’nous espérons que Rome arrivera à augmenter ses dépenses afin d’arriver à hauteur de 2% du PIB’’. D’une part, Washington apprécie et encourage le gouvernement M5S-Ligue sur le plan politique, de l’autre, il ne trouve pas toujours d’accord sur des dossiers pratiques qui comptent. Hutchison explique que l’augmentation des dépenses est nécessaire ‘’face à une Russie agressive’’. L’ambassadrice dément que Washington veuille demander une taxe de 50% aux pays qui hébergent ses troupes, comme l’Italie, mais elle est préoccupée par les accords signés avec Pékin ‘’L’Otan est en train d’évaluer ce que la Chine est en train de faire. Ils sont en train d’acheter les droits d’accès aux ports en Italie et dans d’autres parties du globe. Nous sommes aussi préoccupés par le 5G, qui met en danger la sécurité des systèmes de l’Alliance. Nous sommes en train d’évaluer les risques’’ ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, fondatrice et présidente de Fratelli d’Italia « ‘’Nous sommes les vrais souverainistes. En Europe, Salvini n’a pas les idées claires’’ » (La Stampa): « ‘’J’ai renforcé mon amitié avec Kaczynski. La Ligue ? Nous, nous sommes les vrais souverainistes. Eux, ce sont des populistes. Nous voulons construire une nouvelle majorité en Europe allant des populaires aux populistes avec nous, les conservateurs, comme pivot. J’ai l’impression que Salvini ne sait pas encore quoi faire en Europe. Pourquoi Marine le Pen s’oppose aux Polonais ? Mais parce que, pour des raisons historiques, les Polonais sont contre la Russie. Nous, les patriotes, faisons la politique étrangère sur la base de l’intérêt italien. Raison pour laquelle nous nous sommes battus contre les sanctions à la Russie mais nous sommes aussi contre Moscou sur Maduro’’ ».

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Rencontre Meloni (Frères d'Italie) - Kaczynski (PiS) à Varsovie en Pologne

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)