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27/03/2019

"Chaque vote pour l'UKIP est un vote pour le Brexit."

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Royaume-Uni. "Chaque vote pour l'UKIP est un vote pour le Brexit."

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Manfred Weber exige que les partis politiques ennemis de l’UE ne reçoivent plus d’argent.

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Union Européenne. Le candidat du PPE à la présidence de la Commission européenne Manfred Weber (CSU) exige que les partis politiques ennemis de l’Union Européenne ne reçoivent plus, dans le futur, d’argent de cette institution.

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"Les partis européens dont le but est de détruire l'Union Européenne, comme l'extrême-droite de Le Pen ou une grande partie de l'AfD, doivent, dans le futur, ne plus recevoir d'argent des caisses de l'Europe."

Giorgia Meloni : "Le centre droit recommence par nous et la Ligue. Nous sommes en compétition avec Forza Italia."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption définitive, par le Parlement européen, de la directive droits d’auteur fait les gros titres des médias transalpins. La presse italienne relève que les députés du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue ont voté contre : « L’UE réforme le copyright » - ‘’Tutelles pour les éditeurs et les artistes’’ (Corriere della Sera), « Tournant de l’Europe, un bouclier pour les droits d’auteur » (La Stampa), « Copyright, tournant à Strasbourg » (Il Messaggero), « Le web paiera désormais les droits d’auteur » (Sole 24 Ore, Avvenire).

EDITORIAL, M. Valensise, Messaggero, « Le défi en Italie pour le ratifier, gouvernement opposé » : « Cette victoire fait honneur à la vieille Europe. Les éditeurs européens (dont Carlo Perrone est président de fédération) peuvent pousser un soupir de soulagement. Reste l’inconnue de la procédure législative. Une fois approuvée et publiée sur la Gazzetta ufficiale [le JO, ndt.], la directive doit être adoptée dans les deux ans par les parlements des Etats-membres de l’UE. Il faut espérer que, malgré l’opposition du gouvernement italien, notre parlement trouve une majorité pour protéger le travail sur le web aussi. »

COULISSES, Il Messaggero, M. Conti « Trêve entre les vice-présidents du Conseil pour éviter une loi de finances rectificative ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, fondatrice et présidente de Fratelli d’Italia « Le centre droit recommence par nous et la Ligue. Nous sommes en compétition avec Forza Italia » : « ‘’Il n’y a que deux partis qui croissent d’élections en élections : Fratelli d’Italia et Ligue. C’est un fait qui doit faire réfléchir du point de vue de la coalition et du gouvernement national. Nous travaillons (et espérons) pour une droite rénovée. Je ne crois pas que le vieux schéma puisse être reproposé. Dans la compétition européenne, Fratelli d’Italia et Forza Italia sont rivaux, en ce moment. Nous voulons changer radicalement l’idée d’Europe. Forza Italia accepte et partage l’idée de l’Europe actuelle. Les élections européennes seront un tournant fondamental car tous les problèmes sont désormais remontés à la surface : dans le contrat Ligue-M5S il y a tout et son contraire. Sur plusieurs sujets comme la famille et la légitime défense, Salvini aun peu trop subi les choix du M5S’’ »

ARTICLE La Stampa, article, Marco Bresolin « La mission Sophia se poursuit pour six mois sans les bateaux à la mer » « L’opération ‘’Sophia’’ va de l’avant encore pendant six autres mois, mais, à cause des élections européennes, les opérations de sauvetage des migrants dans la Méditerranée seront suspendues. Et la conséquence de cette décision sera qu’il n’y aura plus de débarquements sur les côtes italiennes. Cette décision a été prise hier pendant la réunion des ambassadeurs de l’UE, réunis au sein du Comité politique et de sécurité. Si l’Europe affirme que « pour le moment » l’Italie maintiendra le commandement de l’opération, que peut-on imaginer derrière cette expression « pour le moment » ? Il pourrait s’agir d’une invitation à rediscuter la question plus tard, puisque ça ne déplairait pas à la France de prendre la place de Rome. Mais ce n’est pas encore la question pour le moment. Et c’est à l’Italie de contrôler la mission Sophia, d’avoir à disposition d’importantes informations relatives à la Libye et aux trafics d’êtres humains. C’est une des raisons pour lesquelles, Matteo Salvini a toujours fait son possible pour éviter de fermer la mission. Ce compromis semble concilier les exigences du gouvernement italien : faire avancer la mission mais stopper les arrivées en Italie.  Federica Mogherini, avait proposé de mettre fin à Sophia et de faire repartir une nouvelle opération avec un mandat réduit, mais avec un commandement qui ne reviendrait plus automatiquement à l’Italie »

(Traduction : ambassade de France à Rome)