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25/03/2019

D'où viennent les électeurs du Forum voor Democratie ?

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Pays-Bas. Une enquête Ipsos détermine pour qui avaient voté lors des législatives de 2017 les électeurs qui ont choisi lors des provinciales de 2019 le Forum voor Démocratie (FvD) :

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PVV : patriotes

FvD : patriotes

VVD : libéraux de droite

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

50Plus : parti des plus de 50 ans

niet gestemd : abstentionnistes

D66 : libéraux de gauche

PvdD : parti pour les animaux

GL : écologistes

PvdA : travaillistes

Overige partijen : autres partis

Qui a voté pour le Forum voor Democratie ?

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Pays-Bas. Une enquête Ipsos montre que, parmi les électeurs du Forum voor Démocratie de Thierry Baudet lors des élections provinciales de ce 20 mars 2019, 64 % sont des hommes et 36 % sont des femmes.

Un tiers des électeurs de ce parti a plus de 65 ans et près de la moitié a entre 35 et 64 ans.

79 % des électeurs du Forum voor Democratie ont exprimé un vote contre le gouvernement national. La raison principale de ce rejet du gouvernement est le coût des règles climatiques, l’immigration et l’intégration mais aussi le coût des soins, la qualité de ces soins et les pensions.

Que penser des résultats du scrutin en Basilicate ?

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Italie. La Ligue obtenant plus de 19 % dans une des parties les plus méridionales du pays était autrefois un scénario impensable. Ce résultat montre que le changement de cap mis en place par Matteo Salvini fonctionne dans l’ensemble de l’Italie.

L’autre parti patriotique, Frères d’Italie de Giorgia Meloni, obtient 6,3 %, contre 3,7 % au même endroit lors des élections législatives de 2018. Le parti n’était pas présent en tant que tel lors des élections régionales de 2013.

Le M5S est le premier parti lors de ce scrutin, avec 20,3 %. Lors du même scrutin en 2015, le M5S avait obtenu 13 % et lors des législatives de 2018 44,4 %. Le M5S, se présentant seul, n’est pas en mesure de s’imposer face aux coalitions de centre-gauche ou de centre-droit afin d'obtenir le poste de président de région. Le M5S décroche, cependant, le huitième meilleur score de son histoire lors d’un scrutin régional.

Le grand perdant est le Parti Démocrate de centre-gauche.

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Le M5S obtient le huitième meilleur score de son histoire lors d'une élection régionale.

Conseil régional de Basilicate : répartition des sièges.

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Italie. Lors des élections régionales de ce 24 mars 2019 en Basilicate, la Ligue obtient 6 sièges de conseiller régional sur 19, Forza Italia 3 sièges et Frères d’Italie 1 siège. Au total, le centre-droit obtient 13 sièges sur 21.

Le centre-gauche décroche au total 5 sièges

Le M5S reçoit 3 sièges.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/25/bas...)

Le sigle de Frères d'Italie pour les élections européennes.

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Italie. Le sigle de Frères d'Italie pour les élections européennes :

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Giorgia Meloni. "Souverainistes, conservateurs."

Appel au meurtre contre Thierry Baudet : une dame arrêtée.

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Pays-Bas. La police a arrêté une femme de 21 ans à la suite de l’appel au meurtre lancé à l’encontre du dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet lors d’une manifestation.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/24/ams...)

"Basilicate, la Ligue s’envole, le M5S s’écroule."

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Italie. Revue de presse.

Les résultats des élections régionales en Basilicate font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne la victoire du candidat de la coalition de droite , devant la gauche et  le M5S : « Le centre droit gagne encore » - ‘’Le M5S en perte de vitesse’’ (Corriere della Sera), « Coup bas pour le gouvernement, les 5 Étoiles s’écroulent » (La Repubblica), « Conte : le vote des régions ne menace pas mon gouvernement » (La Stampa), « Le centre droit s’impose, le M5S s’écroule » (Il Messaggero), « Basilicate, la Ligue s’envole, le M5S s’écroule » (Il Mattino), « Di Maio game over » (Il Giornale).

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « ‘’Les élections régionales ne menacent pas mon gouvernement » (La Stampa) : «’’Les compétitions locales ne peuvent pas conditionner l’expérience de gouvernement national. Ce sont deux choses qu’il faut garder séparées. Sinon, nous devrions faire un remaniement chaque mois. Ces derniers rendez-vous ont vu des performances pas très brillantes du M5S mais il faut garder la lucidité et les voir dans un contexte plus large. Le gouvernement est en train d’avancer rapidement. Les résultats sont en train d’arriver. C’est la chose la plus importante. La compétition est physiologique quand on s’approche des échéances électorales. Ceux qui ont la responsabilité d’un leadership doivent aussi penser à la sensibilité de ceux qui votent. La dialectique politique sert à marquer un espace politique. Salvini et Di Maio sont des hommes responsables et je n’ai pas de raison de penser qu’ils puissent remettre en question le maintien de l’action du gouvernement. Mettre fin à cette expérience de gouvernement serait une grave erreur que les Italiens, sans doute, ne pardonneraient pas. Une erreur qui rendrait les sondages d’aujourd’hui sans valeur. Un parti sous mon nom ? J’ai déjà été clair sur ce point. Je situe mes engagements institutionnels dans l’horizon temporaire de cette législature. Les accords avec la Chine ? Ce gouvernement assume l’engagement de défendre les intérêts des Italiens et sur cela je ne dérogerai pas. La relation euro-atlantique de l’Italie n’est pas remise en question. Nous devons éviter d’avoir une vision provinciale et dire et écrire que l’Italie est isolée. Allemagne et Allemagne ont des relations commerciales avec la Chine plus importante que la nôtre. L’Italie doit penser aux intérêts de ses propres entreprises, mais nous ne sommes pas disposés à mettre en danger notre sécurité nationale. Merkel et Macron m’auraient critiqué ? Des bêtises, ils ne l’ont pas fait et je ne le permettrai jamais. Nos relations sont cordiales. On est resté au bar jusqu’à 2 heures du matin et personne ne s’est permis de me dire : qu’est-ce que tu es en train de faire ?».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « L’avenir de Conte : ‘’ mon expérience au gouvernement se terminera à la fin de mon mandat ‘’ » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte a démenti, hier, tous les rumeurs qui le voient comme une possible barrière à la crise du M5S ou en tant que candidat d’un nouveau mouvement politique pour un nouveau projet de gouvernement à la fin de son mandat actuel. En effet, Conte a déclaré : ‘’ Je n’ai aucune perspective de travailler pour une nouvelle expérience de gouvernement. Ma mission se terminera à la fin de mon mandat. Ce que nous devons faire jusqu’au dernier jour est de travailler sans répit et avec la plus grande concentration dans le but de sélectionner les intérêts des Italiens et de les poursuivre ‘’ ».

ARTICLE La Repubblicata, Giuliano Foschini, « La Basilicate passe au centre-droit tandis que les 5S s’effondrent et que la Ligue s’envole » « Vito Guardi, PDG à la retraite de la Garde des Finances, est le nouveau président de la Basilicate, élu avec plus de 42 % des votes. Choisi par Berlusconi, il conduira un gouvernement de droite. Et suivant le principe de la proportionnelle, ce sera la première fois, qu’au Sud de l’Italie, la Ligue sera le premier parti de la coalition. Si le centre-gauche perd sa place, après 24 ans de gouvernement ininterrompu, c’est surtout le parti Cinq Étoiles qui s’effondre, ne représentant plus que 20 % des votes. En effet, le parti paye ses promesses trahîses concernant la question du pétrole et des forêts. Le centre-gauche qui avait récolté, il y a cinq ans plus de 60 % des voix, n’a pas résisté au tsunami de l’arrestation du gouverneur, Marcello Pittella. De plus, il n’a pas trouvé en Carlo Trerotola, un pharmacien qui débute en politique, le profile capable de renverser les choses. « La Basilicate a choisi le bon gouvernement » affirme Berlusconi. Depuis aujourd‘hui, le centre-droit gouverne 10 régions contre les 9 du centre gauche. Le prochain défi sera dans le Piémont. En somme, la Basilicate est prise. Le reste doit encore commencer. »

EDITORIAL La Stampa M. Sorgi « L’ombre du déclin sur Di Maio » : « Comme tout test local, et celui-ci en était un vraiment petit, cette élection anticipe les élections européennes et aura ainsi des conséquences à court et moyen terme. La marche vacillante du gouvernement, avec la guérilla quotidienne entre les deux vice-Présidents du Conseil qui se contredisent sur tous les sujets (de la TAV à la sécurité, de l’immigration à la politique étrangère) ne pourra que ressentir le contrecoup : les relations internes de l’alliance Ligue-M5S iront encore plus mal. L’inévitable soumission des 5 Étoiles (le sauvetage du ministre de l’Intérieur Salvini du procès pour séquestration des migrants sur le navire Diciotti) n’a guère aidé le M5S. L’enquête pour corruption sur le président du conseil municipal romain De Vito (M5S) encore moins. Et le revenu de citoyenneté, pensé comme étant la panacée du grand bassin électoral, semble ne pas donner les fruits attendus. L’automne et l’hiver ont déjà fortement affaibli L. Di Maio. Ce printemps ne s’annonce pas très salutaire pour lui ».

EDITORIAL, Il Messaggero A. Campi « Le retour à l’opposition, voie obligatoire » : « De la Chine à la Basilicate, le saut est long géopolitiquement mais les nouvelles l’imposent. Après avoir discuté d’équilibres mondiaux et de la manière dont le soft power permet aux grandes puissances d’étendre leur influence, parlons maintenant du vote en Basilicate. Il ne changera pas la face du monde, ni celle de l’Italie mais donne quelques indications sur notre avenir immédiat. Les données disponibles donnent vainqueur la coalition de droite, avec juste derrière le PD tandis que le M5S s’effondre. Les récentes élections locales photographient ce qu’est réellement le M5S : un parti qui vaut (peut-être) 20% des votants mais qui est surtout adapté à faire opposition et à canaliser les protestations dans les assemblées représentatives, plus que de se proposer comme un acteur du changement institutionnel et porte-drapeau d’une forme de démocratie inédite. Il semblerait qu’hier un nouveau pas en avant ait été fait, qui pourrait séparer les destins de la Ligue et du M5S, après les avoir uni pour un changement qui n’a pas eu lieu ».

ARTICLE La Repubblica L. Pagni « Tous contre Tria sur le défi du Document économique et financier » : « En vue des prochaines échéances financières du gouvernement et à l’approche des élections européennes, la Ligue et les 5 Étoiles reviennent avec force contre le ministre de l’Economie G. Tria. Ils le font de manière concertée : trop obséquieux avec l’Europe et les contraintes budgétaires pour les premiers, trop proche des banquiers et des intérêts des plus forts pour les seconds. Les partis sont prêts à aller jusqu’au bout, arrivant même à ‘’placer sous tutelle’’ le ministre. Ce n’est pas tant les remboursements des victimes des banques en faillite, mis en attente par Tria jusqu’au feu vert de Bruxelles, qui représentent le vrai sujet sensible. C’est plutôt l’écriture du document économique et financier (DEF), qui contiendra les indications pour le budget successif qui devra être adopté d’ici le 10 avril. Un contenu qui ne sera absolument pas secondaire, en vue de la campagne électorale européenne. La Ligue voudrait qu’une première esquisse de la ‘’flat tax’’ puisse y figurer. Le M5S ouvreront un match sur les entreprises à participation publique de la Caisse de Dépôts et Epargnes ».

ENTRETIEN de Marco Minniti, ancien ministre de l’Intérieur : « ‘’ Le gouvernement est en train d’attiser les tensions sur l’immigration, le PD doit se battre pour le droit du sol ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Nous ne pouvons pas continuer avec l’obsession de l’étranger sans enfreindre les règles de la démocratie. Le PD doit se battre pour la nouvelle loi sur la citoyenneté, il s’agit aussi d’une bataille identitaire même s’il existe le risque de perdre des voix. Il faut laisser à Zingaretti la possibilité de travailler sur ce défi. L’affaire de Rami est un emblème et un signal positif, mais la citoyenneté ne doit pas être prodiguée du haut, c’est simplement inacceptable, elle est un droit ‘’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Basilicate : le candidat du centre-droit est élu président de la région.

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Italie. Basilicate. Lors des élections régionales de ce 24 mars 2019, le candidat du centre-droit (Ligue, Frères d'Italie, Forza Italia) Vito Bardi est élu président de la région. La Ligue est le premier parti du centre-droit avec plus de 19 %. Frères d'Italie obtient 5,92 %. Le candidat du M5S Antonio Matta décroche plus de 20 %. 

https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-regionali...

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Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et Vito Bardi