"Le Pacte des 27 sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE."
20/04/2022
Italie. Revue de presse.
Le siège de l’aciérie de Marioupol et l'avancée de l'armée russe dans le Donbass font les gros titres des quotidiens italiens avec large couverture photographique en Une. Les commentaires mettent également en exergue l'escalade de l'offensive russe et la possibilité qu’elle ait déjà conduit à faire des victimes civiles à l'intérieur de l'usine Azovstal. La visioconférence d'hier entre le président des Etats-Unis et les alliés occidentaux est aussi citée. « Marioupol, les bombes sur les résistants » - Biden et les alliés occidentaux annoncent de nouvelles sanctions et la fourniture d'armes à Kiev (Corriere della Sera), « Une pluie de feu » - Une offensive acharnée sur l’aciérie Azovstal. Biden fait pression sur ses alliés pour un embargo sur le pétrole russe et la fourniture de nouvelles armes à Kiev (La Repubblica), « Les cendres de Marioupol » - Le siège des forces russes sur l'usine Azovstal (Stampa), « La grande offensive dans l'Est » (Sole 24 Ore), « L'UE paiera le coût de la guerre » - Les prévisions économiques du FMI évoquent une contraction du PIB européen alors que les Etats-Unis s'en sortent plutôt bien (Fatto Quotidiano), « Des bombes au nom de Lénine » - Poutine jette le masque et érige une statue du dictateur dans le centre-ville de Marioupol (Il Giornale).
PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Le Pacte des 27 sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE : on peut suspendre la procédure si Kiev capitule » : « Rien de formel ni d’officiel, c’est presque un accord tacite, mais cela répond à la tension qui agite les 27 quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE : si nécessaire, tout le processus pourrait être suspendu et remis à zéro. La crainte est en particulier que l’Ukraine entre ‘’trop tard’’ dans l’UE, après que son territoire et ses institutions tombent sous contrôle russe ou d’un gouvernement fantoche piloté par Moscou. Il faut donc aller vite sur les échéances : les différents questionnaires à remplir par le gouvernement de Kiev, l’avis de la Commission dirigée par Ursula von der Leyen puis le verdict du Conseil européen, d’ici le 24 juin, pour que l’Ukraine ait le statut de ‘’pays candidat’’. Or nul ne sait ce qui arrivera au cours de ces deux prochains moins, d’où la nécessité d’un ‘’frein de secours’’ que tous demandent implicitement. Du reste, tous les pays ne sont pas d’accord sur le fait d’accélérer de façon inédite la procédure d’adhésion de Kiev. Il apparait évident que l’évaluation par les institutions bruxelloises sera plus ‘’politique’’ que ‘’technique’’. ‘’La Commission est prête à soutenir l’Ukraine, elle fait partie de notre famille européenne’’ a déclaré Ursula von der Leyen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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