La Suisse ne doit pas prendre le chemin des Etats banqueroutiers de la zone euro.
19/02/2011
Voici un communiqué du 18 février 2011 de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
Réuni en séance aujourd'hui le groupe UDC s'est penché sur les objets de la session parlementaire à venir. Il a décidé de s'opposer aux nouveaux accords de crédit avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un montant de 16,5 milliards de francs pour soutenir les Etats en difficulté de la zone euro. Cette intervention réduirait encore plus la marge de manœuvre financière et monétaire de la Suisse. Il est aussi hors de question pour l'UDC d'augmenter l'aide au développement.
Les partis du centre se sont engagés dans un vil marchandage avec la gauche: pour acheter à celle-ci le soutien aux crédits FMI, ils acceptent en contrepartie une augmentation de l'aide au développement de 640 millions de francs par an. L'UDC s'oppose avec détermination aux deux projets. Alors que la Banque nationale suisse a enregistré l'an passé une perte record, soit 21 milliards de francs, il serait intolérable que la Suisse prenne de nouveaux risques financiers et monétaires pour plus de 10 milliards de francs afin de secourir des Etats euros en difficulté. Et il est tout aussi inacceptable que la BNS accorde des garanties de crédit pour éviter que des banques allemandes et françaises perdent de l'argent.
Le groupe UDC a par ailleurs décidé de déposer durant cette session de printemps plusieurs interventions parlementaires en rapport avec les bouleversements politiques en Afrique du Nord. Le comportement des autorités suisses face à ces événements suscite en effet plusieurs questions.
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