Le fait de ne pas avoir renoncé à la présidence de la Chambre risque de coûter très cher à Fini.
18/02/2011
« Le fait de ne pas avoir renoncé à la présidence de la Chambre risque de coûter très cher à Fini » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Face à son parti à peine né qui part en morceaux, Fini a eu hier une bonne et une mauvaise réaction. Présenter les nouveaux départs du groupe FLI au Sénat comme le résultat du ‘pouvoir financier’ de Berlusconi, comme s’il s’agissait de vendus, a été une erreur. Pour voir que tel n’est pas le cas et que d’autres risquent de suivre, il suffit de regarder la tête que font les sénateurs Baldassari, Saia et Pontone. La bonne réaction est d’avoir dit clairement qu’il ne ferait pas alliance avec la gauche, précision importante pour les futuristes plus modérés, d’autant que depuis quelques jours on parlait d’alliance avec Vendola ou du moins d’un Fini prêt à entrer dans une large alliance anti-Berlusconi. S’il l’avait dit plus tôt, il aurait sûrement évité quelques pertes. Le malaise de certains provient aussi de l’organigramme issu du congrès de Milan, avec I. Bocchino en n°2 et un n°1 qui s’auto-suspend pour pouvoir conserver ses fonctions institutionnelles. Fini devra dire une bonne fois pour toutes s’il entend prendre pour de bon la tête de FLI en renonçant à la présidence de la Chambre, ce que beaucoup de monde le presse de faire. Mais on voit mal Fini, après avoir lâché un premier os aux futuristes affamés, en lâcher un second, sa présidence, si liée à son destin personnel. Fini est persuadé que ce serait une erreur (et un cadeau à Berlusconi) d’abandonner maintenant la présidence de la Chambre, sans connaître la date des élections. Mais ne pas y renoncer, on l’a vu ces derniers jours, a un coût qui pourrait être très élevé. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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