Le Pape reçu par le maire nationaliste de Rome, Gianni Alemanno.
09/03/2009
Le maire de Rome, Gianni Alemanno, a reçu le Pape au Capitole.
Gianni Alemanno, membre du Peuple de la Liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, a été élu en 2008 à la mairie de Rome en plaçant au centre de sa campagne électorale la sécurité et la lutte contre l'immigration.
Lors de la campagne électorale de 2008, il a dit dans son spot électoral : « Nous devons redevenir maîtres chez nous.», rejetant les 20.000 immigrés et clandestins qui, selon lui, ont "commis des délits et continuent de vivre à Rome". Suite au viol d’une étudiante attribué à un Roumain, il a accusé la gauche, alors au pouvoir à Rome, d'avoir négligé la sécurité dans la ville et sa périphérie.
Voici la présentation du maire de Rome sur Metapedia :
Né dans le sud de l'Italie, Gianni Alemanno a rejoint le Mouvement social italien en 1974.
Militant du Fronte della Gioventu (Front de la jeunesse), il sera arrêté à de nombreuses reprises durant les "années de plomb" pour s'être opposé aux gauchistes et aux communistes, ainsi qu'à l'influence américaine en Italie. Ainsi en 1982, il fut condamné à huit mois de prison pour avoir jeté un cocktail molotov sur l'Ambassade soviétique à Rome et en mai 1989, il fut à nouveau emprisonné pour avoir tenté de bloquer le cortège officiel du président George Bush, lors des commémorations du débarquement américain en Italie.
A partir du début des années 1980, il sera, avec Marco Valle, le leader de la tendance rautiste au sein du Front de la jeunesse. Tendance qui s'opposait à celle almirantiste dirigée par Gianfranco Fini.
En 1988, il succéda à celui-ci à la tête du Front de la jeunesse; il gardera ce poste jusqu'en 1991. Sa direction sera marquée par une ligne mouvementiste et par l'adoption d'une thématique sociale et anti-américaine.
Il fut élu au scrutin majoritaire en 1994 député dans la 19e circonscription du Latium, et réélu, cette fois au scrutin proportionnel et sous l'étiquette Alliance nationale, en 1996.
En novembre 2004, il deviendra vice-Président de l'Alliance nationale.
Il est membre du Peuple de la liberté de Silvio Berlusconi depuis 2008. Ancien ministre (gouvernement Silvio Berlusconi II et III), chargé de la Politique agricole et forestière.
(Rappelons que le Peuple de la Liberté (PDL) résulte de la fusion, toujours en cours, de différents partis dont Forza Italia (Berlusconi), l'Alliance nationale (Gianfranco Fini) et l'Action sociale (Allessandra Mussolini).
Le Pape a déclaré (sources : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=090309...) :
"Les épisodes de violence que nous déplorons tous - a alors observé le Pape Benoît XVI - traduisent un mal être plus profond. Ils sont le symptôme d'une vraie pauvreté spirituelle qui afflige le cœur de l'humanité aujourd'hui. L'élimination de Dieu et de sa loi posée comme condition de la réalisation du bonheur de l'homme, n'a pas atteint son objectif. Au contraire, elle prive l'homme des certitudes spirituelles et de l'espérance nécessaire pour affronter les difficultés et les défis quotidiens. Rome doit se réapproprier son âme la plus profonde, ses racines civiles et chrétiennes, si elle veut promouvoir un nouvel humanisme qui mette en son centre la question de l'homme dans sa réalité. L'homme, détaché de Dieu, serait privé de sa vocation transcendante. Le christianisme est porteur d'un message lumineux sur la vérité de l'homme, et l'Eglise, dépositaire de ce message, est consciente de sa responsabilité face à la culture contemporaine". Il a enfin remercié le maire pour le centre d'aide pour des jeunes qui, a-t-il souligné, portera "le nom d'un vieux Pape qui a confiance en les jeunes et qui prie pour eux tous les jours". "Puisse cette œuvre être un stimulant pour Rome pour réaliser un tissu social d'accueil et de respect où la rencontre de la culture et de la foi, entre la vie sociale et le témoignage religieux, contribue à former une communauté vraiment libre et animée par un sentiment de paix!".
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