"Meloni et Le Pen remportent [le test électoral]."
10/06/2024
Italie. Revue de presse.
Les résultats des élections européennes et leurs retombées au niveau national et européen, à la suite de l’avancée des partis d’extrême-droite dans plusieurs pays, monopolisent les gros titres : « Meloni gagne, Macron s’écroule » (Corriere della Sera), « UE, l’avalanche de la droite » (Repubblica), « Meloni et Le Pen remportent [le test électoral] » (Stampa), « Europe, l’extrême-droite avance, les partis de Macron et de Scholz s’écroulent » (Sole 24 Ore), « Meloni est plus forte en Europe » (Messaggero), « Le gouvernement Meloni remporte le test » (Giornale). La situation au Proche-Orient, et notamment la décision de Benny Gantz de quitter le gouvernement d’unité nationale israélien, est mentionnée en une de certains quotidiens : « Israël, Gantz démissionne et demande des élections anticipées (Corriere, Sole 24 Ore, Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Panarari, « [En Italie] moins d’un électeur sur deux a voté ; des bureaux de vote déserts, effondrement de la participation au Sud » : « En Italie, l’abstention figure parmi les vainqueurs de ces élections européennes : seuls 49,5% des Italiens ont voté ce week-end. La participation a été plus forte en France par exemple, tandis qu’en Hongrie ou à Malte, elle a même atteint des records. L’Italie reste parmi les huit pays européens où les électeurs se mobilisent le plus, malgré une tendance à la baisse incessante depuis les élections de 1994. Lors de la première élection directe du Parlement européen, en 1979, la participation dépassait les 80% en Italie, bien au-dessus de la moyenne européenne, jusqu’aux 54,5% des européennes de 2019. La participation est en moyenne 10 à 15% inférieure à celle des élections législatives. Le recul progressif et – au moins en apparence – inexorable de la ‘’démocratie participative’’ est reconfirmé. Si l’Italie se rapproche ainsi de la tendance déjà bien installée dans d’autres pays, il faut noter que pour les pays latins et méditerranéens, une forme de lassitude, de désillusion et de défiance vis-à-vis des acteurs de la démocratie représentative ont augmenté, allant de pair avec la désertion des bureaux de vote. De façon générale, il semble depuis quelques temps et de manière alarmante que le désordre médiatique alimenté par les interférences sournoises des puissances autocratiques alimentent l’abstentionnisme et entravent le processus électoral dans les démocraties occidentales. En Italie en particulier, l’abstention est le signe de la crise de légitimité du système politique. On tend à s’abstenir en signe de protestation, par mécontentement quant à l’offre politique ou encore parce que l’on nourrit une défiance systémique quant à la capacité (ou la volonté) de la politique de résoudre les problèmes concrets des personnes et qui s’étend aux institutions-mêmes. Ces élections sont aussi marquées par la résurgence de la ‘’question méridionale’’ qui a pénalisé en premier lieu le Mouvement 5 Etoiles. Toutefois si l’on considère l’abstention par exemple à Caivano, ville proche de Naples désignée comme ‘’vitrine’’ de l’action du gouvernement, Giorgia Meloni et Fratelli d’Italia devraient eux aussi s’inquiéter du phénomène. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Une épreuve passée avec succès » : « Le net virage à droite de l’Europe est confirmé. Et, au cours des 5 prochaines années, le défi ne se jouera pas seulement entre la droite et la gauche, mais surtout entre deux modèles de droite. L'un pro-européen, l'autre nationaliste. L'un pro-OTAN, l'autre pris dans l'orbite russe ; et, aux États-Unis, par Donald Trump. La majorité de Giorgia Meloni sort renforcée mais devra également faire face à ce dilemme au sein de son gouvernement. L'extrémisme triomphe en France et provoque un véritable tremblement de terre pour la coalition du président Emmanuel Macron ; il l’emporte en Autriche ; il humilie les sociaux-démocrates en Allemagne, mais le phénomène ne touche pas la Ligue et l’allié Matteo Salvini. C'est le parti de la Présidente du Conseil qui se renforce après presque deux ans de gouvernement : un résultat qui n’était pas évident. Girogia Meloni tient Forza Italia et la Ligue à distance, en particulier Matteo Salvini qui a misé une bonne partie de la campagne électorale sur une opposition au Palais Chigi. Si les premiers chiffres se confirment et que Forza Italia passe devant la Ligue, la valeur symbolique sera forte. FI pourra affirmer avoir survécu à Silvio Berlusconi, en maintenant une ligne modérée et pro-européenne et se placer comme parti central par son rattachement au Parti populaire, première formation européenne. Le fait que les deux forces populistes par excellence et les plus critiques à l'égard de l'OTAN, la Ligue et le M5S, sortent affaiblies, semble sanctionner le choix de l'extrémisme et d'un pacifisme douteux. Un résultat qui encourage le Pd d'Elly Schlein, qui a choisi de s’accrocher à la ligne atlantiste non sans quelques tourments, et dépasse le seuil psychologique des 20 %. Difficile toutefois de ne pas évoquer la montée de l'abstention, attestant de la difficulté des forces politiques à mobiliser l'opinion publique. Seul un électeur sur deux a voté, ce qui est mauvais pour tout le monde. Tous les sujets ont été perçus comme instrumentalisés et la prédominance des polémiques internes a éclipsé le reste. On peut peut-être se réconforter en relevant que la trop prévisible "marée noire" de l'extrémisme s'est arrêtée aux frontières italiennes. Il faudra voir si et dans quelle mesure le résultat remettra ou non en cause l'alliance avec la Ligue de Salvini. Le triomphe de Marine Le Pen en France est à la fois une opportunité et un problème pour Meloni et sa majorité ; de même que la montée de l'AfD en Allemagne. Il est certain que la position de la Présidente du Conseil se trouve renforcée, mais il est probable que Salvini insiste pour aller vers l’unité de la droite en Europe, invoquée en vain ces dernières semaines. Le désaccord sur le conflit en Ukraine reste cependant insurmontable et empêche l'unité effective de ces partis. Il faudra aussi trouver comment concilier l'intégration entre les nations et la stratégie de ceux qui tentent de déstabiliser l'UE de l'intérieur : une autre question qui traverse la coalition gouvernementale italienne. Pour Giorgia Meloni, le résultat est donc plus qu’encourageant. Le bon score du Parti démocrate ne permet toutefois pas de parler d'une alternative mature, a fortiori avec le Mouvement 5 étoiles qui non seulement s'avère peu fiable, mais aussi en crise de popularité. Un effort de prudence et d'humilité s'impose peut-être, y compris sur les réformes constitutionnelles. L'idée d'organiser un référendum sur l’élection directe du Président du Conseil après avoir remporté environ un tiers des voix avec un taux de participation de 50 % serait risqué et impliquerait de réécrire la Constitution de façon hasardeuse, sans impliquer les oppositions. Pour l’exécutif, il s’agira entre autres de prendre acte de son rôle désormais également européen. Croire que le refus du dialogue avec l’opposition permet de gagner en popularité est une illusion. C’est une phase politique nouvelle qui s’ouvre et les classes dirigeantes devront se montrer capables de l'interpréter. Les forces radicales, qu'elles soient de droite ou de gauche, en tout cas en Italie, ne conquièrent pas davantage de voix. Et surtout, elles n'aident pas à résoudre les problèmes. »
ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria « Le gouvernement poursuit son chemin sans remaniement et accélèrera sur la réforme du Premierato » : « Meloni, qui cherchait un plébiscite, obtient un résultat « robuste », allant au-delà de son objectif de confirmer le score obtenu aux élections législatives. Cela lui permet aussi de montrer que le centre-droit n’a pas subi l’usure après un an et demi d’exercice de pouvoir. C’est un résultat qui est considéré aussi comme un feu vert pour le gouvernement, que le chef de groupe de FdI à la Chambre Tommaso Toti voit comme ‘’renforcé par ces élections’’, l’exécutif italien étant aussi celui qui serait ‘’en meilleure santé’’ en Europe. Des sources proches de la présidente du Conseil expliquent qu’il est difficile d’imaginer des courts-circuits internes. Au contraire, il sera plus aisé de surmonter les polémiques accumulées lors de ces derniers jours de campagne électorale caractérisés par un duel entre les deux vice-présidents du conseil Tajani et Salvini. Le résultat des élections permet à Meloni de pouvoir continuer son agenda politique, et cela sans remaniement. Cela permettra à Meloni de faire avancer des réformes-clé à commencer par celle du « Premierato ». Pour sa part, Tajani est position favorable pour demander à pouvoir jouer un rôle majeur au sein du gouvernement, aux dépens de l’allié de la Ligue, que ce soit sur la ligne politique ou la nomination de certains secrétaires d’Etat. A tout cela s’ajoute le poste de ministre du Tourisme qui pourrait se libérer d’ici peu. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini: « Meloni-Schlein : les deux défis et les parallèles » : « Entre une Europe déstabilisée par l’avancée de la droite, une France qui retourne aux urnes après la défaite des macronistes et une Allemagne où le chancelier est dépassé par l’extrême-droite, l’Italie conserve un certain équilibre : l’abstention atteint des sommets mais l’issue du vote est favorable à Giorgia Meloni et à une coalition qui continue de convaincre. Les situations internes ont beaucoup pesé dans les résultats, mais l’Italie est une exception, ce que Meloni pourra utiliser pour les prochaines étapes de son programme. Le « Premierato » d’abord, son va-tout, mais aussi la difficile loi de finances, au sujet de laquelle elle semble préparée. Il va toutefois s’agir d’accorder deux questions différentes, tout en sachant que le malaise social peut vite s’inviter et impacter le référendum. En ce sens, ce qui est arrivé ailleurs en Europe sonne comme un avertissement. Il y a ensuite un aspect plus directement politique. Ceux qui imaginaient un parcours modéré pour la présidente du Conseil sont face à une autre réalité. Le succès de Marine le Pen et la crise de l’axe Macron-Scholz placent Meloni dans les conditions pour renforcer son leadership et composer un espace politique favorable, surtout si les Français donnent le pouvoir à l’extrême-droite. Si Meloni est une exception parmi les leaders européens, Elly Schlein l’est aussi parmi les socialistes. Elle réussit à conquérir des voix, à dépasser la barre qu’elle s’était fixée et à consolider son statut de cheffe de l’opposition. En ce sens, on peut bien dire que la stratégie de la polarisation a fonctionné. Maintenant, reste à savoir si la secrétaire du PD utilisera cette force pour former une coalition alternative. La distance avec le M5S s’est suffisamment creusée pour lui donner la légitimité de rassembler le centre-gauche. Un défi qui pourrait être simplifié par la présidente du Conseil si elle décide de se plier à un référendum, un rendez-vous qui soude déjà les oppositions. »
ARTICLE Sole 24 Ore, E. Patta « Schlein peut célébrer sa victoire, mais l’effondrement du M5S complique la formation d’une coalition large» : « Un résultat en dessous de la barre des 20% aurait mis la direction d’Elly Schlein en forte difficulté. Le score obtenu (24%), représente un bon résultat pour la dirigeante du Parti démocrate et la met à l’abri d’un possible désarçonnement à court et à moyen terme. De toute évidence, la polarisation de la campagne électorale entre les deux dirigeantes du PD et de FdI et leur candidature en tête de liste a mobilisé les électorats respectifs. Le taux d’abstention a par ailleurs favorisé les plus grands partis. Toutefois, les problèmes pour la formation d’une coalition alternative à la majorité ne font que commencer. Si la primauté sur le M5S représentait pour les démocrates la condition pour pouvoir s’assoir à la table des discussions, l’effondrement des 5 Etoiles avec un écart de 15 points de pourcentage complique le jeu. Il est peu probable que Giuseppe Conte se résigne à jouer le « junior partner » de cette coalition. Au contraire, il est certain qu’il va insister sur ses sujets identitaires, à commencer par la paix et le non à l’envoi d’armes à l’Ukraine pour se démarquer du PD et faire remonter sa popularité. Il est vrai aussi que les élections locales et nationales confirment une certaine stabilité du M5S. Enfin, le succès du parti Alleanza Verdi Sinistra de Frattoianni et Bonelli (7%) représente un fait positif pour Schlein, ces derniers s’étant comportés jusque-là comme des alliés fiables. »
ARTICLE, Stampa, M. Bresolin, « La majorité Ursula - la tranchée a résisté » : « Bien que gênée par un fort vent de droite, la majorité pro-européenne du Parlement européen résiste. Plus faible, avec quelques sièges de moins que dans le Parlement sortant, mais avec une marge de plus de 40 voix sur le seuil des 361 qui rend impossible toute autre combinaison politiquement réaliste que l'alliance entre les Populaires, les Socialistes et les Libéraux. La marge de sécurité pourrait cependant ne pas donner à Ursula von der Leyen la garantie d'obtenir la confiance, si le Conseil européen décidait de la confirmer, étant donné que le vote se fera à bulletin secret et que les experts du Parlement Européen conseillent de prévoir 10 à 20 % de défections. Toutefois, la présidente sortante est convaincue qu'elle recueillera les voix nécessaires. Hier, elle a reçu des offres sur deux fronts différents. Tout d'abord, de la part des conservateurs, auxquels les projections de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola attribuent environ 72 sièges, soit trois de plus que la chambre sortante : "Au cours des cinq dernières années, rien ne nous a empêché de travailler avec Mme von der Leyen", a assuré l’élue belge Assita Kanko, vice-présidente du groupe Ecr. Mais aussitôt après, le leader sortant des Verts, Philippe Lamberts, a relancé une offre alternative pour écarter la droite : la volonté des écologistes, les vrais perdants du scrutin, de rejoindre la coalition "des forces démocratiques" en échange "d'engagements clairs sur le Green Deal". Même les socialistes, qui restent la deuxième force avec 135 sièges (données non définitives), ont immédiatement félicité Mme von der Leyen et assuré qu'ils respecteraient le principe du Spitzenkandidat. Ils ont réitéré leur "non" à toute alliance avec les conservateurs. Idem pour les libéraux de Renew qui, malgré une vingtaine de sièges perdus (environ 80), se sont confirmés comme troisième groupe : "Il n'y a pas de majorité sans nous", a commenté la présidente du groupe, Valérie Hayer. Le PPE reste la force politique européenne qui obtient les meilleurs scores avec au moins 189 sièges, fort du succès de ses partis en Allemagne, en Grèce, en Pologne, en Croatie, en Espagne, en Bulgarie, en Slovénie, au Luxembourg et en Finlande. Toujours souriant, Manfred Weber, chef du Parti populaire, a déclaré : "J'espère que tout le monde respectera le résultat des urnes.“ Ce qui signifie confirmer Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne : "Nous avons gagné les élections", a scandé la présidente au siège du PPE, affirmant avoir "stoppé les extrémistes de droite et de gauche". Une fois au Parlement, elle a confirmé qu'elle entendait continuer avec cette majorité et que c'est pour cela qu'elle entamerait des négociations avec les libéraux et les socialistes : "Le centre tient". À partir d'aujourd'hui, un autre jeu va commencer en parallèle sur deux terrains. Au Parlement, où les partis entameront des négociations pour former les nouveaux groupes et où un accord de coalition entre les Populaires, les Socialistes et les Libéraux sera discuté. Les députés européens nouvellement élus ne prendront officiellement leurs fonctions que le 16 juillet, lorsque la session plénière s'ouvrira à Strasbourg. Mais dans les jours qui précèdent, ils rencontreront leurs familles politiques respectives pour commencer à former leur équipe. Tous les regards seront tournés vers la centaine de députés qui ne font actuellement partie d'aucun groupe. Un calendrier a déjà été établi avec les dates des réunions constitutives : les premiers à se réunir seront les Populaires, le mardi 18 juin, au lendemain du dîner au cours duquel les 27 chefs d'Etat et de gouvernement discuteront pour la première fois des nominations. Puis ce sera le tour des Verts, le 19 juin. La première réunion constitutive des socialistes démocrates est en revanche inscrite à l'ordre du jour du 25 juin, jour où le groupe de gauche se réunira également. Le lendemain, ce sera le tour des libéraux rénovateurs et des conservateurs écologistes. Les souverainistes d'Identité et Démocratie, qui devraient atteindre 57 sièges, attendront le 3 juillet pour leur première réunion constitutive, espérant profiter de ce mois pour gagner de nouveaux partis. Demain, en revanche, les représentants des groupes sortants se réuniront pour fixer l'ordre du jour de la prochaine session plénière, au cours de laquelle l'élection du président de la Commission (probablement le 18 juillet) pourrait déjà avoir lieu. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, A. Cerretelli : « De la France à l’Allemagne, un séisme secoue l’Europe » : « L’Europe des institutions craignait la progression de l’extrême droite, le renversement des équilibres politiques. Elle redoutait également des secousses trop fortes dans une des 27 capitales de l’Union, mais elle ne s’attendait certainement pas à l’onde de choc qui a frappé le président français ou le chancelier allemand. Ces élections ont déclenché une crise politique qui pulvérise la crédibilité nationale et européenne des deux leaders qui, plus qu’aucun autre, font la pluie et le beau temps en Europe. Sans parler de la démission du premier ministre belge, Alexander de Croo, après sa défaite dans les urnes. Il ne pouvait pas y avoir débâcle plus importante et au moment le plus inopportun dans une Europe menacée par la guerre, les flatteries ambiguës de la Chine et les élections incertaines aux Etats-Unis. Ce qui a surpris, ce n’est pas la progression mais le triomphe indiscutable du RN : 32%, plus de deux fois le score de la majorité macroniste, talonnée par les socialistes. Protégé par la Constitution de la Ve République, le président français aurait pu repousser l’appel à la dissolution lancé par Marine Le Pen. Mais il ne l’a pas fait car passer trois ans dans un pays où son leadership est depuis longtemps déjà émoussé et où il n’a jamais réussi à remonter la pente de l’impopularité, l’aurait condamné à l’impuissance et livré au rouleau compresseur de ses adversaires. Le chancelier allemand devrait-il lui aussi se résigner ? Humilié par une AfD aux connivences ouvertement nazies, qui a gagné 11 points par rapport à 2019 et termine deuxième des élections (16,5%), devant les 14% du SPD, il ne peut que constater le recul de son camp, Verts compris, ceux-ci perdant neuf sièges. Malgré la stabilité des libéraux, avec qui il gouverne, son gouvernement est largement fragilisé. Des élections aux résultats inattendus, mais qui maintiennent la coalition socialistes-libéraux-populaires, avec une majorité (en recul) de 409 sièges sur les 361 requis. Après l’arrivée en tête des élections, en novembre dernier, de l’extrême droite de Geert Wilders aux Pays-Bas mais aussi en Autriche, le gouvernement belge a aussi été contraint à la démission et l’extrême-droite progresse un peu partout en Europe. En Italie, les équilibres restent toutefois les mêmes. Dernière inconnue : les 100 députés à la recherche d’un groupe parlementaire à Strasbourg, et qui modifieront à coup sûr les équilibres politiques d’une Europe à la recherche de nouveaux auteurs. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Les commentaires sont fermés.