"Les pressions chinoises qui pèsent sur la visite de la Présidente du Conseil aux Etats-Unis."
26/07/2023
Italie. Revue de presse.
Tous les médias titrent sur les intempéries et les incendies, qui ont fait des morts, liés aux fortes chaleurs, qui touchent la péninsule italienne « Tempêtes et incendies, l’Italie meurtrie » (Corriere della Sera), « Le Sud brûle » (La Repubblica), « L’enfer en Italie » (La Stampa), « Incendies et tempêtes, l’Italie divisée » (Il Messaggero), certains se distinguant par une approche climatosceptique « Alerte au climat de haine, la grêle est fasciste » (Libero), « Ceux qui spéculent sur le climat, l’ouragan des chacals » (Il Giornale), « Les chacals des tempêtes » (La Verità).
ARTICLE, La Repubblica, A. Greco, « La chaleur et les gaz à effet de serre sont les ennemis du PIB italien, qui devrait reculer de 9,5 % d’ici 2100 selon la Banque d’Italie » : « La Banque d’Italie a publié hier un document – qui fait particulièrement écho à l’actualité italienne, entre les tempêtes de vent et de grêle au nord et les incendies au sud – intitulé "Dynamique des températures et activité économique en Italie : une analyse à long terme". L’étude analyse pour la première fois les relations entre les températures dans les différentes régions et l'économie du pays de 1871 à nos jours. Trois conclusions émergent : premièrement, "les températures moyennes en Italie ont augmenté d'environ 2°C depuis le début du siècle dernier’’. Deuxièmement, ces hausses de températures "ont eu un impact négatif sur la croissance du PIB par habitant, qui s'est accentué à la fin du XXe siècle parallèlement à l'augmentation des températures au cours de la période 1981-2001". Troisièmement, l'impact négatif du changement climatique sur la croissance devrait empirer : une augmentation des températures de 1,5°C d'ici à 2100 "réduirait la croissance économique à un niveau de PIB par habitant en 2100 qui serait inférieur de 2,8 % à 9,5 %" aux projections dites "normales". A noter que le "scénario +1,5°C", qui correspond à un cadre intermédiaire d'émissions de gaz à effet de serre, est déjà optimal et est celui que le monde tente d'atteindre depuis 2015, après la Cop 21 de Paris et les accords qui ont suivi, sans grand succès. La recherche souligne deux autres facteurs de son calcul par défaut : le fait que "au-delà de certains seuils, les effets économiques négatifs du réchauffement climatique peuvent être plus prononcés", et le fait de ne pas mesurer, dans les pertes de PIB estimées dans les travaux, les effets et dommages en milliards que représentent les événements induits par le réchauffement climatique ("catastrophes naturelles, hausse de la mortalité, détérioration de la santé, migration"). »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de G. Riotta, « Meloni doit abandonner ceux qui ne veulent pas voir la réalité » : « Lorsque Giorgia Meloni débarquera dans quelques heures à Washington, la Présidente du Conseil se rendra compte de l’importante de l’urgence climatique dans les discussions à la Maison Blanche. Elle entendra les fonctionnaires de l’Etat et les scientifiques commenter et analyser les chaleurs records qui touchent, entre autres, la Méditerranée et l’Italie. Pendant ce temps, le quotidien britannique The Guardian a relevé comment les médias de droite en Italie, les talkshows, les quotidiens, les sites web, s’obstinent à nier le changement climatique malgré l’avis unanime des scientifiques. Les médias populistes, après le négationnisme no covid et le soutien à Poutine contre l’Ukraine, étendent la galaxie toxique de la désinformation au climat. Le mensonge ne prend peut-être pas beaucoup auprès de l’opinion publique, mais pour la leader de la deuxième puissance industrielle d’Europe – la sixième au monde –, qui a déjà su tenir fermement la ligne occidentale sur l’Ukraine et éviter l’isolement, il serait funeste d’être prise au piège par ces faux prophètes. The Economist souligne comment l’absence de réaction pourrait engendrer de nouvelles catastrophes non seulement naturelles mais aussi des crises sociales, économiques, internationales. Il cite l’exemple vertueux de la nomination d’assesseurs au climat dans plusieurs Etats et villes. Les politiques et la sphère de l’information de droite s’entêtent de leur côté à attaquer l’Europe et les mesures prises sans voir les opportunités en termes de croissance que soulignent d’autre part non pas un militant écologiste mais Carlo Bonomi, le président de Confindustria. Pour Giorgia Meloni, le sujet est donc aussi décisif que la guerre en Ukraine. Cela peut lui nuir en vue des élections européennes de 2024. Le résultat des élections en Espagne laisse présager de la fatigue des citoyens face à la démagogie et de leur souhait d’un bon gouvernement. On dit que Joe Biden est particulièrement sensible à la question du climat ; que Giorgia Meloni s’en inspire et qu’elle le transmette à son retour aux négationnistes. Ce sera bon pour elle et pour la Nation. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco, « Les pressions chinoises qui pèsent sur la visite de la Présidente du Conseil aux Etats-Unis » : « La tentative chinoise d’influencer l’entrevue entre la Présidente du Conseil Giorgia Meloni et le Président des Etats-Unis Joe Biden commence à se voir. Le Global Times, quotidien en langue anglaise publié en Chine et relaie des positions du PCC, lance un conseil qui ressemble à un avertissement en invitant Giorgia Meloni à prendre des décisions sur la Nouvelle Route de la Soie ‘’sans l’influence américaine’’. La Présidente du Conseil est en effet sur un terrain glissant : comment repenser l’entente signée en mars 2019 par le premier gouvernement Conte avec la Chine en évitant des rétorsions contre les investissements des entreprises italiennes et l’accusation d’avoir cédé à ‘’l’influence américaine’’. La Chine suivra la visite italienne avec une attention particulière. Dans un entretien au Global Times, l’ambassadeur chinois en Italie, Jia Guide, soutient que le mémorandum entre la Chine et l’Italie serait ‘’avantageux pour tout le monde’’. Le diplomate a ‘’suggéré’’ que Giorgia Meloni explique à Joe Biden qu’ ‘’aucune décision définitive n’a encore été prise’’. La peur de Pékin est que le retrait de l’Italie de la Belt and Road Initiative ne provoque un ‘effet domino’’ et le retrait d’autres pays, qui saisiraient les implications d’une opération en apparence seulement commerciale. »
INTERVENTION, La Repubblica, de Yuval Noah Harari, historien et écrivain - «Aidez-nous à sauver la démocratie en danger » : «Israël n'a ni constitution, ni Chambre haute du parlement, ni système fédéral, ni autre forme de contrôle du pouvoir gouvernemental, hormis la Cour suprême. Lundi, la coalition de Netanyahu a adopté la première d'une série de lois visant à neutraliser la Cour suprême d'Israël. Si le gouvernement y parvient, il obtiendra un pouvoir illimité. Si la Cour suprême est écartée, rien ne pourra plus arrêter la coalition. L'instauration d'une dictature en Israël aurait de graves conséquences non seulement pour les citoyens israéliens. La coalition au pouvoir en Israël est dirigée par des fanatiques qui croient à une idéologie de suprématie juive. Ils commandent aujourd'hui l'une des plus formidables machines militaires du monde, équipée de bombes nucléaires et d'armes cybernétiques de pointe. Une dictature fondamentaliste en Israël pourrait embraser l'ensemble du Moyen-Orient, avec des conséquences qui se répercuteraient bien au-delà de la région. La bonne nouvelle est qu'un puissant mouvement de résistance pour sauver la démocratie israélienne a émergé ces derniers mois. Rejetant l'idéologie de la suprématie juive et se rattachant aux anciennes traditions de tolérance juive, des centaines de milliers d'Israéliens se sont opposés au gouvernement Netanyahou par tous les moyens non-violents possibles. Depuis vendredi, plus de 10.000 réservistes de l'armée - dont des centaines de pilotes de l'armée de l'air, d'experts en cyberguerre et de commandants d'unités d'élite - ont déclaré publiquement qu'ils ne serviraient pas une dictature et qu'ils suspendraient donc leur service si la réforme du système judiciaire se poursuivait. Ils expliquent que leur contrat a été passé avec la démocratie israélienne et qu'une fois la démocratie expirée, leur contrat l'est aussi. Les Israéliens craignent l'imminence d'une guerre civile. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Sensini, « Les plans de Salvini, du Pont [sur le détroit de Messine] au nucléaire, polémique sur les propos sur don Ciotti » : « Routes, ponts, voies ferrées, wi-fi, hydrogène, retour au nucléaire, Matteo Salvini, sûr de la tenue de la droite dans le temps, annonce les grands projets d’infrastructures pour les dix prochaines années. Mais le Pont de Messine relance le débat, très dur, sur ce projet symbolique et relègue tout le reste au second plan. Le ministre des Infrastructures s’en prend particulièrement à don Luigi Ciotti qui avait dénoncé le risque que la mafia s’immisce et profite du projet et des fonds qui lui seront dédiés. Salvini l’accuse d’alimenter les clichés sur l’Italie et la mafia et l’invite même à quitter le pays, déclenchant une série de dures réactions, du Parti démocrate, du syndicat CGIL, de Sinistra Italiana (‘’gauche italienne’’), des Verts, du Mouvement 5 Etoiles. Les parlementaires italiens et européens de la Ligue en rajoutent une couche. ‘’Le Pont sur le détroit de Messine sera la plus grande opération antimafia au monde’’ assure Matteo Salvini qui a passé la journée d’hier en contact avec les maires siciliens aux prises avec l’urgence incendies. Le projet de pont est estimé à 13 milliards d’euros, ‘’même pas la moitié de ce que coûte le revenu de citoyenneté’’ souligne le ministre. Le pont sera selon lui le symbole de la relance, d’un nouveau départ comme ‘’après la Seconde guerre mondiale’’. Il enchaine ensuite sur le nucléaire car, dit-il, ‘’le gouvernement pense les choses en grand et à moyen-long terme’’. Il se dit prêt à organiser un nouveau référendum sur l’énergie nucléaire (ndt : en 2011 un référendum avait abouti à l’abrogation de la loi autorisant la construction de nouvelles centrales nucléaires) et affirme qu’un nouveau réacteur pourrait entrer en fonction en sept ans. 175 milliards d’euros seront aussi investis dans les prochaines années pour les routes et voies ferrées. Viennent ensuite les barrages et le système hydrique, ‘’à l’arrêt depuis 40 ans’’, avec 2,5 milliards. 15000 logements sociaux doivent être construits d’ici 2026, l’hydrogène bénéficiera de 3,6 milliards pour le développement d’infrastructures spécifiques, et la fibre sera étendue. Salvini insiste sur le nombre d’emplois que créeraient tous ces projets, ‘’s’ils me laissant lancer ces chantiers’’. Il assure la pleine harmonie avec Giorgia Meloni et, en vue des élections européennes, ‘’l’objectif est d’inclure tous ceux qui ne sont pas à gauche’’ dit-il. »
COMMENTAIRE, Repubblica, P. Benassi, : « Migrants, les défis de Meloni » : « La conférence internationale sur le développement et les migrations qui s'est tenue dimanche à la Farnesina, en présence de plus de vingt chefs d’Etat et de gouvernement, parmi lesquels des Européens et des représentants de la rive sud de la Méditerranée et des pays du Golfe, a en quelque sorte marqué l’aboutissement d’une première phase de notre ‘’leadership méditerranéen’’ annoncé en début de législature. Les visites bilatérales et au format européen de ces derniers mois en Égypte, Algérie, Libye et Tunisie ont été accompagnées par le débat sur la politique étrangère en Méditerranée lors des derniers Conseils européens. L'OTAN s’est aussi exprimée suite au sommet de Vilnius. Ayant joué un rôle proactif dans toutes ces démarches, le gouvernement italien a donc souhaité en quelque sorte sceller cette phase avec l'événement de dimanche. Ce faisant, il a également proposé le récit d'un possible leadership "de Rome" - et d'une prise de responsabilité conséquente – vis-à-vis de cette région. Cet élément, ainsi que l'alignement sur l'OTAN et le G7 avec le soutien total de l'Italie à l'Ukraine, sera vraisemblablement souligné par la Présidente du Conseil à la Maison Blanche. Tout cela a également pour but d'établir un dialogue avec le président Biden qui tiendrait compte de certaines de nos positions. Par exemple, sur la Tunisie et les négociations avec le FMI. Mais aussi une plus grande "attention" des Etats-Unis, notamment économique, à notre égard. D’autant plus dans l’attente de confirmer ou non le renouvellement du mémorandum sur la Route de la Soie signé avec Pékin en mars 2019. Pour en revenir au "processus de Rome", le lancement d'un dialogue structuré avec les pays impliqués dans le processus sera confronté, à court et à moyen terme, à une difficulté objective et à deux véritables défis. La difficulté objective relève des interlocuteurs nord-africains. Il suffit d'évoquer, par exemple, la figure du président tunisien Saïed pour mesurer à quel point ce dialogue a besoin de profondeur, de continuité, de patience dans la négociation. Pour les autres pays, comme l’Egypte ou la Libye, il faudra les convaincre de de coopérer concrètement sur les deux grands défis. A savoir la capacité concrète de "mobiliser une masse critique de ressources" permettant de garantir les investissements (publics et privés) et le partenariat économique dans les différents secteurs susceptibles de connaitre d’importants progrès. Il convient de rappeler à cet égard qu'une partie de l'action étrangère de l'UE, est directement gérée par les États membres et non par la Commission européenne. Raison de plus pour donner au "processus de Rome" un caractère inclusif aux autres Etats membres de l'Union, en particulier ceux qui, bien qu'étant de "mouvement secondaire’’, représentent pour tous ceux qui fuient leur pays un objectif primaire et non secondaire. En premier lieu la France et l'Allemagne. Le deuxième défi est la "continuité", la durabilité de cette initiative, présentée comme "systémique". La continuité est d'ailleurs l'un des principaux éléments de la crédibilité d'un pays dans le contexte européen et dans le système international en général. Un manquement à cet égard serait désastreux. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur, « La Tunisie doit respecter les droits de l’homme, la stratégie sécuritaire seule ne suffit pas » : « La période estivale a toujours été marquée par des flux migratoires clandestins plus importants. Mais je suis convaincu que l'engagement et le travail que nous menons avec la coopération active des principaux pays d'origine et de transit produiront bientôt des résultats concrets. Il est fondamental de mettre en œuvre une stratégie sur le long terme, selon une approche qui ne soit pas seulement sécuritaire ; la Conférence internationale sur le développement et les migrations accueillie à Rome par la Présidente du Conseil Giorgia Meloni va précisément dans ce sens. Concernant la garantie des droits des migrants, je pense que l’action la plus efficace est d'aider les pays de transit (Tunisie, Libye…) à améliorer leurs conditions socio-économiques. Des organisations humanitaires internationales travaillent aussi sur place à la protection des droits des personnes. Et puis, dans cette action nous sommes soutenus par l'Europe : je pense que personne ne peut douter de l'attention que cette dernière porte aux conditions des migrants. Il y a des projets, financés notamment par l'Union européenne, de soutien logistique et d'assistance technique, ainsi que de formation et d’entraînement du personnel, visant à renforcer le contrôle des frontières terrestres et maritimes et à lutter ainsi plus efficacement contre le trafic de migrants. Nous fournissons des appareils technologiques, des équipements et des bateaux de patrouille destinés au maintien de l'ordre. Ensuite, sur le plus long terme, grâce au Plan pour le développement de l'Afrique, nous entendons soutenir la croissance économique de l'ensemble du continent. L'urgence actuelle restent les arrivées clandestines de migrants et, sur ce front, la Libye et la Tunisie coopèrent. Pour ce qui est du blocus naval, une surveillance attentive des frontières maritimes de la Tunisie et de la Libye est déjà en cours. D’après les derniers chiffres, cette année, plus de 40 000 migrants ont ainsi été interceptés par les autorités libyennes et tunisiennes. Sur le territoire italien, nous renforcerons les structures de premier accueil déjà existantes et étendrons le réseau, notamment en Calabre et en Sicile. A Lampedusa, le centre est passé de 440 à 680 places. La situation s'est beaucoup améliorée. La déclaration de l'état d'urgence a été fondamentale de ce point de vue, car elle permet de simplifier et d'accélérer toutes les procédures et d'intervenir rapidement. Concernant les protestations de certains maires et présidents de régions quant au système de redistribution des migrants, les problèmes rencontrés sont malheureusement liés à une pression migratoire forte et qui ne permet pas l’anticipation. Mais le système d'accueil a tenu bon grâce, je tiens à le souligner, à l'engagement des préfectures et de toutes les administrations territoriales. Le gouvernement Meloni a donné un signal très important en adoptant les décrets sur les flux selon une programmation triennale, avec des initiatives pour la formation professionnelle dans les pays d'origine qui facilitent l'entrée légale du personnel qualifié sur le marché du travail. Que ce soit clair : nous aiderons toujours ceux qui fuient les guerres, mais face à l’immigration économique, nous devons œuvrer pour la croissance et le développement dans les pays d'origine. C'est ce que la Présidente du Conseil Giorgia Meloni a appelé le "droit à ne pas émigrer". »
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Rinaldi, « Estimations du FMI : croissance du PIB italien à hauteur de 1,1 % pour l’année 2023, un résultat meilleur que celui de la France ou de l’Allemagne » : « ‘’L’économie mondiale se remet progressivement de la pandémie et de l’invasion russe de l’Ukraine mais elle n’est pas encore hors de danger’’ met en garde Pierre-Olivier Gourinchas, conseiller économique et directeur du Département de recherche du FMI. L’Italie enregistre toutefois une meilleure performance que l’Allemagne, la France et la moyenne de la zone euro. Le PIB italien a été relevé de 0,4 point pour l’année 2023, atteignant 1,1 %, tandis que la croissance devrait atteindre 0,9 % en 2024, soit une baisse de 0,2 points par rapport aux dernières prévisions de mai. La croissance est poussée notamment par les services et le tourisme. A l’inverse, l’économie allemande verra cette année sa croissance ralentir à 0,3 % tandis que le PIB français connaîtra une hausse de 0,8 %. Le vrai champion européen pour 2023 est l’Espagne, avec ses 2,5 % de prévision de croissance pour 2023 et 2 % pour 2024, une croissance elle aussi boostée par les services et le secteur touristique. Le FMI revoit à la hausse ses estimations de croissance mondiale à 3 % en 2023 au lieu de 2,8 % mais avertit que les économies avancées ont une contribution à la baisse du fait de l’affaiblissement de la production manufacturière. Aux Etats-Unis, la croissance devrait ralentir, passant de 2,1 % en 2022 à 1,8 % en 2023, pour ensuite freiner à 1 % en 2024. Aujourd’hui et demain sont attendues les annonces de la Fed et de la BCE sur les nouvelles hausses des taux. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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