"La première crise autour du débarquement de migrants en Italie pour le gouvernement de Giorgia Meloni."
07/11/2022
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre sur la situation des navires d’ONG qui ont fait l’objet d’un débarquement partiel en Sicile ce week-end, tandis que plusieurs dizaines de personnes considérées comme non fragiles ou majeures n’ont pas été autorisées à quitter les bateaux par les autorités italiennes. Plusieurs quotidiens italiens (Stampa, Repubblica, Corriere, Messaggero) publient une interview du Pape François sur le sujet, appelant à accueillir les migrants mais lançant également un appel à davantage de solidarité européenne : « Sur les débarquements, l’UE doit agir » - Pour le Pape, l’Italie ne doit pas être laissée seule. Pour les navires des ONG, il faut faire descendre tout le monde, sinon elles ne bougeront pas des ports (Corriere della Sera). « Migrants : les naufragés et les sauvés, La Humanity 1 et la Geo Barents sont au port de Catane, mais le gouvernement sélectionne les « fragiles » et laisse sans solution 250 naufragés. Les ONG s’apprêtent à former un recours » (Stampa). L’annonce par Laetitia Moratti, élue de la Ligue à la région Lombardie, de se présenter avec le troisième pôle aux élections régionales fait la Une de la Repubblica, qui voit dans cette décision « un défi pour la gauche » appelée à la soutenir. Certains titres de presse reviennent sur les manifestations « pacifistes » du week-end à Rome et à Milan, les unes en faveur de l’arrêt d’envois d’armes et les autres affichant un soutien plus visible à l’Ukraine : « la gauche pacifiste et les sirènes populistes » (Stampa), « la place de la paix unit la gauche, les 5 étoiles et les catholiques » (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Serafini, « ‘’Nous ne quitterons pas le port’’, bras de fer entre le ministère de l’Intérieur et les ONG » : « C’est la première crise autour du débarquement de migrants en Italie pour le gouvernement de Giorgia Meloni. Au deuxième jour, 35 migrants sont encore à bord du navire Humanity 1. Depuis samedi soir, 144 personnes dont 102 mineurs ont débarqué du navire allemand sur le sol italien. La directive du ministère de l’Intérieur s’en tient au nouveau protocole de ‘’débarquements sélectifs’’ comme les appellent les opposants : le navire de l’ONG doit quitter le port et reprendre le large avec les 35 personnes à bord. Le ministère reste sur sa ligne initiale : secourir les femmes et les enfants ainsi que les personnes fragiles mais ne pas céder au chantage des ONG. Si elle n’obtempère pas, la demande de séquestration de l’embarcation et la poursuite en justice de son commandant ne sont pas exclues. Les migrants à bord seraient débarqués mais feraient immédiatement l’objet d’un avis d’expulsion. Le sénateur démocrate Antonio Nicita et le député et vice-secrétaire du PD Beppe Provenzano se sont rendus sur place. Un député de Verdi e Sinistra italiana est également présent et appelle à une intervention de Sergio Mattarella, ainsi qu’une centaine de militants. Le commandant du navire affirme qu’il ne ‘’bougera pas du port’’ car ‘’en obéissant au gouvernement italien’’ il violerait ‘’des dizaines de lois du droit international’’. Hier dans l’après-midi, le navire de Médecins Sans Frontières, le Geo Barents, est également entré dans le port avec 572 personnes à bord, dont 66 mineurs, en provenance essentiellement du Pakistan et du Bangladesh mais aussi de Syrie et de Libye. La même procédure est demandée que pour Humanity 1 : les inspecteurs sanitaires montent à bord pour effectuer les premiers contrôles et faire une première sélection. Les personnes concernées descendent et effectuent les visites médicales plus approfondies avant d’être amenées en bus vers les centres d’accueil. Priorité aux mineurs non accompagnés, aux femmes et aux familles, et seulement après, aux hommes adultes et fragiles. Dans la soirée, 357 personnes ont ainsi pu débarquer alors que 215 personnes sont restées à bord. SOS humanity annonce qu’un recours sera déposé auprès du Tribunal administratif régional du Latium. Le prochain navire à rejoindre le port pourrait être celui l’Ocean Viking de SOS Méditerranée. »
COULISSES, La Repubblica, A. Ziniti : « La stratégie de Piantedosi pour agir comme Salvini tout en évitant les procès » : « Matteo Piantedosi a su tirer parti de ses 14 mois comme chef de cabinet de Matteo Salvini. Il est donc arrivé très préparé à porter, désormais, la casquette de commandant. En faisant surtout attention à éviter de répéter les mêmes erreurs commises par le leader de la Ligue, qui a été inculpé pour l’affaire du navire Open Arms, sur laquelle les juges de Palerme doivent encore se prononcer. La stratégie du nouveau ministre de l’Intérieur a été étudiée dans les détails, code pénal à l’appui, afin de pouvoir faire des choix qui puissent neutraliser les interventions de la magistrature. En assurant le débarquement des mineurs et des femmes enceintes et de tous ceux qui nécessitent des soins médicaux, Piantedosi confirme son ‘engagement humanitaire’ et, surtout, se protège d’éventuelles inculpations pour ‘omission d’actes officiels’ et pour ‘non-assistance à personne en danger’. ‘’ Notre position reste celle de donner assistance mais aussi de rester ferme sur le fait que les migrants économiques transportés par les Ong ne peuvent pas entrer en Italie. Et pour faire passer en Europe le principe de la responsabilité commune ‘’ affirment des sources du Viminale. Piantedosi risquerait, au maximum, une incrimination pour non-respect de l’obligation d’assigner aux navires des Ong un port de débarquement. Mais il s’agit d’un délit qui, dans la pratique, n’existe pas, et donc qu’aucun procureur imagine pouvoir lui opposer. Le Viminale ne pense pas mettre en place des actions coercitives pour résoudre le bras de fer avec les Ong, qui refusent actuellement de quitter le port italien de Catane. Les commandants des navires pourraient être accusés de ‘résistance à agent public’, vu qu’ils désobéissent au décret-loi qui les oblige à reprendre la mer après les débarquements pour assistance. De son côté l’Ong Sos Humanity demandera, dès ce matin, au tribunal administratif du Latium l’annulation du décret Piantedosi. »
ANALYSE, Fatto Quotidiano, « Sur les navires, le droit international interdisant le débarquement est légitime », de Filoretto d’Agostino : « Pour le ministre de l’intérieur français, le refus de l’Italie de faire débarquer tous les migrants violerait les règles, mais ce n’est pas le cas. Selon les déclarations de Gérald Darmanin, c’est le port le plus sûr et le plus proche qui doit accueillir le bateau. Mais cette affirmation ne tient pas compte de deux aspects. D’abord, tous les navires d’ONG de secours convergent seulement vers les ports italiens. Donc l’Italie devrait prendre tous les naufragés. Le droit international, ainsi, est mis au service de la seule destination choisie par les ONG et l’Italie devrait s’y adapter. Ensuite, les navires des ONG, par leur action, prolongent une action accomplie en premier lieu par les passeurs, des organisations criminelles. Si c’est bien le cas, les navires des ONG n’échappent pas à la règle de l’article 19.c.2 de la convention de Montego Bay de 1982, selon laquelle « la navigation d’un bateau étranger est considérée comme une atteinte à la paix, le bon ordre et la sécurité de l’Etat côtier, si dans les eaux territoriales, le navire est engagé dans l’activité de (…) transport ou déchargement de matériel, valeurs ou personnes en violation des lois et réglementations douanières, fiscales, sanitaires ou d’immigration dans l’Etat côtier ». Les ONG ont bien pour activité de faire débarquer en Italie des migrants clandestins, menant à son terme l’opération commencée par les organisations criminelles, en rendant cette arrivée des bateaux « offensive » selon les termes de l’article 19. En 1997, le gouvernement Prodi avait mis en place le blocus naval pour l’Albanie, avec un accord préventif des autres Etats voisins. En théorie, le fait d’imposer un blocus naval pour empêcher l’afflux de migrants par l’effet d’organisations criminelles n’est pas une violation du droit international, car il entre dans le cadre du blocus pacifique, comme ce fut le cas pour celui des côtes grecques en 1886, de Crète en 1897/98, du Monténégro et de l’Albanie en 1913, et de l’Albanie en 1997. Le problème tient à l’interprétation d’un principe du droit italien et européen : le principe de proportionnalité, non applicable pour l’arrivée d’un nombre relativement modeste de migrants, sans compter les risques, comme l’a montré la tragédie d’Otranto le vendredi saint de 1997 qui a fait plus de 50 morts parmi les migrants ».
Entretien avec le Pape François, La Repubblica, I. Scaramuzzi : « ‘’ Les migrants doivent être sauvés en mer. Mais l’UE ne doit pas abandonner l’Italie ‘’ » : « ‘’ La vie humaine doit être sauvée. Aujourd’hui, la mer Méditerranée est un cimetière, peut-être le plus grand au monde. Les migrants doivent être accueillis, accompagnés, intégrés. Chaque gouvernement de l’Union européenne doit s’accorder sur le nombre de migrants qu’il peut accueillir ; Chypre, la Grèce, Malte et l’Italie ne peuvent pas assumer seuls la responsabilité de tous les migrants qui débarquent sur leurs plages. L’Union européenne doit mettre en œuvre une politique de collaboration et de soutien. L’Italie, indépendamment du gouvernement en place, ne peut rien faire sans l’accord de l’Europe, la responsabilité est européenne. Et, comme l’a affirmé Merkel, le problème des migrants doit être résolu en Afrique, l’Europe doit essayer de mettre en place des plans de développement en Afrique. C’est une hypocrisie de vouloir résoudre la question des migrants chez nous. Le gouvernement Meloni est un beau défi ! Je lui souhaite de réussir, car le gouvernement est pour tout le monde, je lui souhaite de pouvoir faire progresser l’Italie. Je suis consterné par la cruauté de la situation en Ukraine, cela ne peut venir du peuple russe, plutôt de la présence de mercenaires. Il s’agit d’une guerre mondiale : quand les empires, d’un côté et de l’autre, s’affaiblissent, ils ont besoin d’une guerre pour se sentir à nouveau forts et pour vendre des armes. L’industrie des armes est le fléau plus important au monde actuellement. ‘’ »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Pierantozzi et G. Rosana, « L’ouverture de l’Union européenne sur la question des réfugiés : un plan pour leur redistribution » : « Un document circule entre les capitales européennes pour consultation, proposant la redistribution d’au moins 5 000 à 10 000 migrants chaque année, sur une base volontaire, et le versement d’une contribution financière par les pays qui choisiraient de ne pas les accueillir à destination des pays d’arrivée des migrants. Un forme de ‘’solidarité flexible’’ promue par la République Tchèque, qui assure la présidence tournante du Conseil de l’UE, et dont l’objectif est de sortir de l’impasse sur le dossier migratoire. Il s’agit de trouver un compromis, après de nombreuses et vaines tentatives, afin de mettre au point le premier pilier de la stratégie commune ‘’pour la gestion des arrivées de migrants et des flux migratoires’’ évoquée par le vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani. Face à la demande des pays méditerranéens pour la répartition des demandeurs d’asiles, les partenaires du Nord et de l’Est de l’Europe ont jusqu’à présent bloqué l’approche unitaire dans la réforme du système d’accueil de l’UE. D’ici fin novembre on devrait savoir si cette avancée pourra avoir lieu ou non, en vue notamment de la réunion à Bruxelles des ministres de l’Intérieur prévue pour les 8 et 9 décembre. Le nombre de personnes à accueillir, compris entre 5 000 et 10 000 dans le projet qui circule actuellement, pourrait être revu à la hausse par la Commission européenne sur la base des arrivées effectives et des exigences concrètes. Il s’agit d’institutionnaliser la solution basée à la fois sur l’accueil volontaire et sur l’aide financière aux pays d’arrivée présentée en juin dernier à la toute fin de la présidence française du Conseil et à laquelle avaient adhéré 21 Etats membres de l’UE et/ou de l’espace Schengen, dont la France et l’Allemagne. L’Espagne voudrait faire adopter ce nouveau Pacte sous sa propre présidence, prévue pour le deuxième semestre 2023, soit juste avant les élections pour le Parlement européen et la présidence hongroise. D’ici là l’Italie devra se contenter du soutien français promis par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Paris a en effet confirmé hier, suite au débarquement des migrants à bord du navire Humanity 1, que la France ferait sa part. Si ce n’est pas clair dans le détail, on sait qu’une délégation française se rendra en Italie pour examiner les candidats éligibles (des femmes et des enfants). De l’autre côté des Alpes, c’est une question très délicate, la majorité de Macron étant en difficulté aussi bien avec l’extrême-droite qu’avec la coalition de gauche. Une source du ministère de l’Intérieur déclare que ‘’cela fait plusieurs semaines que nous nous y attendons, avec le nouveau gouvernement en Italie il y aura un problème sur la question des ports, car en Italie la concurrence entre la Ligue et Fratelli d’Italia est telle qu’il est impossible de faire un pas en arrière sur ces sujets. Et c’est la même chose en France car Marine Le Pen et le Rassemblement National y sont très forts’’. En somme, il vaut mieux que les navires avec des migrants à leur bord n’arrivent pas à Marseille. Paris cherchent ainsi à ne faire arriver sur le territoire français que les personnes qui seront accueillies afin d’éviter les critiques pour avoir faire augmenter le nombre de clandestins. »
ARTICLE, La Stampa, « Le tweet d'Orban : "Merci Meloni, vous défendez l'Europe". La double stratégie du gouvernement en Europe » par Ilario Lombardo : « Le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi a accueilli avec un sentiment de libération la confirmation que son homologue français Gérald Darmanin finalisera demain les procédures d'accueil de certains des migrants secourus par les navires des ONG bloqués dans les eaux territoriales italiennes. Il y aura désormais une inspection en Sicile par les agents français de l'immigration, ce qu'ils n'auraient pas fait si les bateaux n'avaient pas été autorisés, par décret, à s'arrêter temporairement dans les ports. Il y a une méthode poursuivie par Piantedosi, mais qui vise à rester séparé des revendications de Matteo Salvini et applaudissements de Viktor Orbán sur la défense des frontières européennes. Pour Piantedosi, l'ouverture française est symboliquement "significative", car il s'agit, selon lui, de l'aveu d'un problème. Cependant, il lui faut d'autres pays prêts à accueillir un quota de migrants. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani pense également à les courtiser, en les cherchant parmi les moins réticents - l'Allemagne, espérons-le - et donc pas parmi les alliés historiques de la Première ministre Giorgia Meloni, comme les Hongrois, les Polonais et les Tchèques. La trame est toujours la même : l'Italie cherche des alliés pour affirmer le principe d'un partage plus grand et plus concret des débarquements et des réfugiés. Piantedosi sait que le temps ne joue pas en faveur de l'Italie. Plus les jours passent, plus le risque de non-assistance pèse. La théorie selon laquelle c'est le pays du pavillon du bateau des ONG et des réfugiés qui porte la responsabilité est difficile à appliquer en Europe. Les avocats des ONG ont déjà préparé les recours qui seront déposés aujourd'hui auprès du TAR contre le décret ».
ARTICLE, La Stampa, « Sur l’envoi d’armes en Ukraine, l’inconnue du parlement » par Antonio Bravetti : « Après les cinq du gouvernement Draghi, le nouvel exécutif rédigera un sixième décret interministériel pour allouer des moyens militaires à l'Ukraine : Giorgia Meloni en discutera bientôt avec le secrétaire de l'OTAN, Jens Stoltenberg, qui est attendu à Rome jeudi. Cependant, la majorité doit décider de la procédure à suivre. Le choix fondamental est de savoir si l'on continue à passer uniquement par le Copasir, comme cela a été fait jusqu'à présent, ou si l'on parlementarise la discussion, comme le réclame le M5S. Une insistance qui n'a pas plu au ministre de la Défense Guido Crosetto. Sur un point, la majorité n'a pas l'intention d'apporter de changement : la liste des armes restera secrète. Fratelli d'Italia, assurent-ils, "n'aurait aucun problème à soumettre le décret au Parlement". Les armes devraient prévoir moins de moyens terrestres et plus de systèmes de défense aérienne et antimissile. En outre, avant la fin de l'année, le Parlement devra prolonger jusqu'au 31 décembre le décret de mars qui couvre l'envoi des armes. C'est un mandat pour lequel Conte lui-même a voté, a rappelé hier le ministre du Développement économique Adolfo Urso, président sortant du Copasir, chacun peut changer d'avis, mais c'est une loi. Le débat pourrait être explosif. Les positions des oppositions vont du non de Conte (et de l'alliance Verts-Gauche) au oui convaincu du troisième pôle, en passant par Enrico Letta qui a réaffirmé que l'attitude du PD "sera en ligne avec ce que nous avons fait depuis le 24 février". Et ce n'est pas tout : la Ligue et Forza Italia seraient également appelés à professer ouvertement leur atlantisme. Rien n'est considéré comme acquis. »
ENTRETIEN, La Stampa, Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy, « Il faut rendre la transition écologique compatible avec l’industrie » : « Il faut bien avoir conscience que, face à l’urgence sur le plan énergétique, il est nécessaire d’adapter la transition écologique aux lourdes conséquences observées pour le secteur de la production. Nous avons déjà débloqué 31,5 milliards d’euros d’aides, entre cette année et l’année prochaine, pour aider les ménages et sur les entreprises à faire face à la hausse des prix de l’énergie et nous ferons davantage encore dans le cadre de la nouvelle Loi de Finances. Les entreprises les plus énergivores sont particulièrement importantes pour le Made in Italy (céramique, verre, sidérurgie…) et elles bénéficieront de fourniture à un coût administré. Concernant les forages gaziers en mer adriatique, le contexte est aujourd’hui bien différent [de lors du référendum tenu il y a six ans], c’est notre sécurité énergétique qui est en jeu et nous devons agir dans l’intérêt national. Par ailleurs, nous mettrons en place avec le ministère des Affaires étrangères des mesures compensatoires à destination des entreprises qui pâtissent le plus des sanctions contre la Russie. Sur le plan international, je ne suis pas d’accord avec ceux qui affirment qu’il n’est plus nécessaire de livrer des armes de défense à l’Ukraine. Les Ukrainiens doivent encore se défendre. Je ne suis pas contre à un nouveau débat au Parlement, même si ça n’est pas obligatoire, mais il faut continuer à préserver la confidentialité sur la nature des armements fournis. Quant à l’Egypte et la rencontre avec Al-Sissi, il s’agit d’un partenaire fondamental en Méditerranée, y compris sur le plan énergétique, et cela ne signifie pas ne pas demander de comptes en matière de droits de l’homme. L’Italie continuera à demander justice pour l’assassinat barbare de Giulio Regeni. Sur le débat autour des rave party, l’Italie est devenue une sorte de zone franche pour ce genre d’événements, notamment suite aux normes restrictives introduites en France. Le ministre de la justice Carlo Nordio a déjà dit que le projet de loi pouvait en effet être amélioré. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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