"Berlusconi reste dans la course, impasse à droite."
24/12/2021
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Il n’y a jamais autant de contagions. Vers l’imposition de l'obligation vaccinale. »
ARTICLE, Corriere della sera, de C. Zapperi et P. Di Caro, « Les leaders de la droite ‘’unis’’ au sujet du Quirinal. Berlusconi est confiant : j’aurai assez de voix » : « Les leaders du centre- droit, Berlusconi, Salvini, Meloni, Cesa, Toti et Lupi l'ont écrit noir sur blanc à l'issue de la réunion de la droite qui s'est tenue hier à Villa grande : la coalition sera ‘’compacte’’ pour ‘’affronter’’ tous les prochains rendez-vous politiques, à commencer par le Quirinal. Berlusconi est plus confiant que jamais : ‘’je crois que nous pouvons y arriver et on me dit que l'on pourrait même avoir 150 voix en plus de celles prévues actuellement.’’. Meloni, quant à elle, a assuré son soutien au Cavaliere, mais a précisé que : ‘’ personne ne devra prendre un chemin différent ou traiter pour les autres si l’opération ne devait pas réussir. J’estime qu’il est inacceptable de demander à Mattarella de renouveler son mandat, mais je veux réfléchir à d’autres candidats.’’ Tout sera plus clair à la mi-janvier, lorsque Berlusconi annoncera officiellement qu’il est disposé à y aller, et que ses alliés ne pourront que le soutenir. Mais les scénarios pourraient être des plus variés : d’une défaite à une maigre victoire en passant par des élections anticipées avec une majorité morcelée, voire une nouvelle majorité. Des hypothèses qui n’ont cependant pas été discutées hier à Villa Grande. La véritable partie d'échecs du Quirinal vient de s’ouvrir, et chaque action nécessite une grande attention, au risque de tout faire exploser dans une phase où la pandémie est encore vive et effrayante. ».
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, « Berlusconi reste dans la course, impasse à droite » : « Silvio Berlusconi reste en lice pour le Quirinal et n'a pas l'intention de se retirer. Si la candidature de facto du Premier ministre Mario Draghi à la succession de Sergio Mattarella, lancée de manière inattendue lors de la conférence de presse de mercredi, a quelque peu déstabilisé tous les leaders politiques, rebattant les cartes et les stratégies, le seul qui soit resté droit dans ses bottes semble être le vieux fondateur de Forza Italia. C'est du moins l'impression donnée par les convives du déjeuner qui leur a été offert à la Villa Grande à Rome : les leaders de la Ligue et de Fratelli d'Italia, Matteo Salvini et Giorgia Meloni, et les centristes Giovanni Toti (Coraggio Italia), Maurizio Lupi (Noi con l'Italia) et Lorenzo Cesa (Udc). Tous sont actuellement bloqués par les ambitions du Cavaliere. Il a brandi ses chiffres pour démontrer que son rêve est possible : son nom recueillerait 150 voix de plus que le centre-droit n'en a déjà. En bref, tout le contraire de ce que Draghi espérait lors de sa rencontre de fin d'année avec la presse : l’hypothèse qu’il recueille une large majorité, encore plus large que celle qui soutient actuellement son gouvernement et donc incluant Fratelli d'Italia, sous peine de détruire l'esprit de large coalition et donc le gouvernement lui-même. Une élection de Berlusconi qui entrainerait alors le départ de Draghi. C'est exactement ce que les membres de Forza Italia craignent et ce que Berlusconi lui-même ne veut pas, à tel point qu'il répète que le gouvernement doit aller de l'avant (avec le même Premier ministre, c'est implicite). Pour cette raison, de nombreux parlementaires qui lui sont proches sont prêts à parier qu'au moment opportun, l'ancien dirigeant fera un pas en arrière afin d’aider l'élection de Draghi. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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