Giorgia Meloni : "La droite est une force de gouvernement et en Europe nous ne sommes pas seuls."
28/12/2020
Italie. Revue de presse.
Le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et les premières injections en Italie font les gros titres de l’ensemble des médias italiens. « La course pour vacciner les Italiens, la campagne de masse ne commencera qu’en avril, le commissaire Arcuri mise sur 80% de la population vaccinée à l’automne » (Corriere della Sera), « Vaccin, c’est le début d’un nouveau départ » (La Repubblica), « D’ici fin mars, 13 millions de personnes vaccinées » (La Stampa), « Vaccins, la chasse à de nouveaux approvisionnements » (Il Messaggero), « Les vaccins arrivent : avec le feu vert d’Oxford il y en aura pour tout le monde » (Il Fatto Quotidiano), « Le petit malin du vaccin, De Luca (gouverneur de Campanie) coupe la file » (Il Giornale), « D’ici trois mois les hôpitaux seront sûrs » (Il Mattino).
COULISSES, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea : « Dans le bras de fer sur les Services, Renzi barre la route aux democrates » : « Matteo Renzi n’a aucune intention de revenir sur sa requête concernant les services secrets pour que le président du Conseil Conte en partage la direction avec une personne qui aurait sa confiance, c’est une des conditions pour continuer à soutenir le gouvernement. Renzi considère que le PD contrôle déjà la Guardia di Finanza et l’armée avec les Carabinieri : ils doivent donc faire un choix et ne peuvent pas prendre le contrôle également des Services secrets. Renzi voudrait un remaniement pour arriver à la formation d’un Conte ter. C’est pour cela que les ministres du Pd et les leaders du M5S parlent d’élection en cas de crise, d’une part pour lui faire peur, d’autre part parce qu’ils savent qu’il serait très compliqué de trouver un nouvel équilibre. »
LETTRE OUVERTE, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, à la tête de Fratelli d’Italia, en réponse à l’article d’A. Panebianco (Corriere, dimanche, « Que la droite accepte l’Europe »), « La droite est une force de gouvernement et en Europe nous ne sommes pas seuls » : « « Selon A. Panebianco, en bref, nous serions les ‘’imprésentables’’ qui, s’ils la gouvernaient, porteraient l’Italie aux marges de l’UE. D’où le conseil de nous allier avec ceux qui ‘’comptent le plus en Europe’’. Ce qui, j’imagine, signifie Macron et Merkel. Si sa théorie était exacte, comment expliquer que j’ai été élue à la tête des Conservateurs européens, qui comptent 40 partis européens et occidentaux ? Nous revendiquons encore clairement ce qui était le rêve de De Gaulle qui parlait d’une communauté d’Etats libres et souverains. C’est l’Europe des patries que la droite a toujours incarnée et que Fratelli d’Italia interprète. Ce qui nous caractérise n’est pas un nationalisme hostile, comme on tente de le raconter aux autres états européens. Nous dénonçons une structure européenne centrée désormais sur un axe franco-allemand qui mine progressivement la cohésion entre états et pénalise en particulier l’Italie ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Les commentaires sont fermés.