"Conte contre le pacte Merkel-Macron."
24/01/2019
Italie. Revue de presse.
France-Allemagne/Italie–Traité d’Aix-la-Chapelle : Unes - « Conte, défi à la France » - ‘’Le siège de l’Onu à l’UE’’ (Corriere della Sera), « Italie-France, bras-de-fer continu » - ‘’Conte : un siège européen à l’ONU’’ (La Repubblica), « Italie-France, défi sur le siège ONU » - ‘’Conte contre le pacte Merkel-Macron’’ (Il Messaggero), « ONU, l’Italie défie la France » (Il Mattino).
COMMENTAIRE Corriere della Sera F. Fubini « Merkel relance le noyau dur de l’UE : ceux qui sont contre restent dehors » : « ‘’L’UE a besoin d’une approche à plusieurs vitesses’’. C’est l’idée allemande qui revient, d’un noyau de pays forts qui vont de l’avant seuls dans le projet européen, alors que ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas, restent en marge. A Davos, Merkel met les choses au clair : ‘’en politique étrangère dans l’UE nous n’avons pas encore une approche cohérente, car nous n’avançons qu’à l’unanimité. Il nous est difficile d’avoir une politique commune sur la Russie, les Etats-Unis ou encore sur la Chine’’. Merkel explique cela peut-être aussi avec une référence indirecte aux sympathies de Salvini vers Moscou. ‘’Si nous voulons être pris au sérieux, nous avons besoin d’instruments plus flexibles. Je propose un conseil de sécurité européen où les pays peuvent décider que faire dans certaines situations politique, sans passer par des processus longs et compliqués’’. C’est donc l’idée allemande du noyau dur qui revient. Et c’est aussi un avertissement à l’Italie, le 3e grand pays fondateur de l’UE, qui vient juste de déclencher une polémique avec la France sur la politique étrangère en Afrique. Le signal indirect de Merkel est que l’Italie risque de rester sans alliés et les amis d’hier ne se laisseront pas accuser pour n’importe quelle contradiction interne qu’il faut couvrir : l’Allemagne, la France et les autres iront de l’avant sur les politiques communes, là où cela sera possible. Conte a dû comprendre lui aussi le risque d’isolement de l’Italie, car il a ajouté sur la même estrade : ‘’nos batailles seraient plus faciles si nous n’étions pas seuls le long de ce parcours’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Conte pro-européen mais il ne désavoue pas Di Maio et Salvini » : « Le président du Conseil Conte a répondu, avec une certaine présence d’esprit, au pacte d’Aix-La-Chapelle. Il y a un point critique dans l’accord Merkel-Macron : la disponibilité de Paris, titulaire d’un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, à soutenir la demande allemande pour l’attribution de ce siège à l’Allemagne. Cet activisme ne plaît pas à Rome et les polémiques de derniers jours en témoignent. La situation était très délicate, parce que la politique étrangère concerne le gouvernement plutôt que Salvini et Di Maio. Conte a décidé de frapper Macron et l’esprit d’Aix-La-Chapelle sur la question de l’ONU et pour le faire il a ressuscité une vieille proposition européenne qui n’a jamais eu de chance jusqu’à maintenant : l’idée d’un siège au Nations Unies attribué non pas à un seul pays mais à l’Union européenne en tant que telle. Ici, la faisabilité de ce projet ne compte pas. Ce qui compte c’est que le gouvernement le plus eurosceptique de la République fasse une proposition très européenne pour polémiquer avec Paris. Ainsi le président du Conseil tente d’attirer l’attention sur le nationalisme déguisé de l’accord d’Aix-La-Chapelle, où les sièges de l’ONU semblent être une affaire à deux entre Paris et Berlin. Conte se renferme dans la rhétorique de ‘’ l’Europe des peuples ‘’, expression qui avait un sens à l’époque de Mazzini. Une donnée politique reste : il n’y a eu aucun désaveu politique du virage antifrançais de Salvini et Di Maio de la part de Conte mais seulement l’effort d’arrondir les angles. Conte a laissé comprendre que les intérêts français ne coïncident pas nécessairement avec les intérêts italiens, surtout en Libye. Macron espère battre les nationalistes en Italie et les souverainistes tentent de démonter l’équilibre continental. Ce qui est sûr est qu’il n’y aura aucune crise de gouvernement sur la politique étrangère. Les forces de la majorité sont engagées à reconduire les déchirements nationaux-populistes dans le giron institutionnel, en attendant les prochaines élections européennes ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « s’il manque un Président du Conseil médiateur avec l’Europe » : « On a l’impression que la campagne pour les élections européennes de mai conduit le gouvernement à faire retomber sur l’étranger toutes les responsabilités et à attribuer à une Union Européenne ‘’marâtre’’ le manque de solutions. C’est cette introversion nationaliste qui projette ces ombres sombres. Et les provocations anti-françaises du M5S et de la Ligue sur le siège onusien ou sur la néo-colonisation africaine n’auront que pour effet d’irriter et de rapprocher la France et l’Allemagne et de pousser l’Italie périphérique vers les pays ‘’souverainistes’’ avec des intérêts nationaux opposés. On ne sait pas si le gouvernement M5S-Ligue craint ou veuille un pareil épilogue. En tout cas, cela n’amènera rien de bon »
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, G. De Marchis, C. Lopapa : « Le réseau du Quirinal pour éviter le danger isolement » : « Dans cette crise avec la France et l’Allemagne, cherchée et voulue par les deux vice-présidents du Conseil, Sergio Mattarella s’est doté de certaines règles d’engagement, notamment celle de confier à Giuseppe Conte et à Enzo Moavero Milanesi (Indépendant) [ministre des Affaires étrangères] la tâche de réduire les dégâts avec les partenaires européens. Lors des rencontres avec le président du Conseil et le ministre des Affaires Etrangères, le Président de la République a pu constater une sensibilité commune : il faut absolument éviter l’isolement de l’Italie. Mais les deux leaders de la majorité sont en train de jouer une partie tout à fait personnelle. L’affrontement avec Paris est une manœuvre électorale décidée sur le papier ainsi que le résultat des craintes des deux vice-présidents du Conseil que l’axe franco-allemand vise à faire le plein des commandes sur la défense. Naturellement Mattarella, Conte et Moavero ne veulent pas et ne doivent pas faire les anti-Italiens. C’est cette conscience qui a inspiré Conte quand, hier à Davos, a tenté d’étouffer l’entente Macron-Merkel d’Aix-La-Chapelle, sous le couvert du siège européen à revendiquer à l’ONU, dans le but d’entraîner l’Allemagne avec l’Italie, contre la France. Action vaine et rejetée. Moavero a tenté de ramener les polémiques avec Paris à une évolution positive du débat : ‘’ Un espace public européen, qui n’existait pas avant, a été créé et maintenant il existe une confrontation ouverte parmi les leaders et les forces politiques ‘’ a dit le ministre. Seulement une façon pour faire passer la pilule ? Le ministre, au lieu de chercher une ‘’ paix ‘’ avec la France et l’Allemagne, espère avoir trouvé une formule temporaire pour calmer les choses. Mais rien ne dit que cela suffira et il faut absolument éviter un déchirement total. C’est une mission impossible et pour cette raison, même au Quirinal, ils attendent d’intervenir quand le point de non-retour approchera. Attaquer Merkel ou Macron dans ‘’ cet espace public européen ‘’, évoqué par Moavero, équivaut désormais à faire une campagne comme si ojn le faisait contre Renzi ou Berlusconi. Si l’opposition italienne est inexistante, on va chercher des opposants en Europe. Di Maio et Salvini sont désormais sans scrupules, ils attaquent tous les jours la tête baissée. Le gouvernement Conte, et Salvini en particulier, sont en train de beaucoup travailler au niveau international pour promouvoir de nouvelles commandes au profit de Leonardo et d’autres entreprises de l’industrie lourde. Et les pays africains sont les principaux acheteurs. Ainsi, les conséquences que le dangereux isolement italien pourrait avoir aussi sur les deux négociations encore ouverte pour Alitalia, celles de Lufthansa et d’Air France, passent au second plan. Voilà pourquoi « réduire les dégâts » comme le Quirinal le demande, devient indispensable et opportun pour l’Italie ».
COULISSES, M. Conti, Messaggero, « ‘’Après les Européennes tout change’’ mais un froid demeure entre Conte et Merkel » - « Le café avec la Chancelière en marge du forum de Davos ne suffit pas à renouer totalement » - « Conte est pris entre les exigences électorales M5S-Ligue et les obligations de la diplomatie » : « L’orgueil souverainiste affiché hier par le président du Conseil est bien différent de sa note du jour précédent, très souple avec la France. Conte s’est proposé comme un avocat défenseur du peuple européen qui doute de l’européisme français tandis que ses ministres auto-sabordent la mission Sophia. Le fil stratégique de la politique étrangère du palais Chigi est compliqué à saisir. Conte, poussé par ses deux vice-présidents du Conseil, est obligé de s’aligner à leurs affirmations, laissant toujours plus de côté le troisième parti de la majorité ‘’béni’’ par le Quirinal, qui a jusqu’à présent tenté de tenir la barre droite surtout en politique étrangère ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni : « Migrants, affrontement au sein de l’UE. Conte attaque Merkel : ‘’ Il faut l’Europe du peuple ‘’ » : « ‘’Il n’y a aucune manœuvre franco-allemande contre nous ‘’, a affirmé Giuseppe Conte à La Repubblica, et il a ajouté qu’il est exclu que la décision surprise de l’Allemagne de retirer ses navires de la mission Sophia soit liée à l’affrontement actuel entre l’Italie et la France et donc à l’éventuelle volonté d’Angela Merkel de venir en aide à Emmanuel Macron. Conte a souligné, de la manière la plus absolue, que cette arrière-pensée n’existe pas. Mais malgré la tentative de Merkel et Conte de calmer le jeu, l’impasse demeure. La tâche diplomatique de Conte à Davos a été encore plus compliquée en raison des mots incendiaires que le vice-président du Conseil, Matteo Salvini, a décidé d’utiliser contre la mission européenne Sophia en Méditerranée : ‘’ Soit les règles changent ou Sophia se termine ‘’. Toutefois, toujours à Davos, Giuseppe Conte, même en soulignant qu’avec la France il n’y a aucun déchirement, n’a pas manqué de provoquer Paris sur une question très sérieuse, à savoir le siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU qui, selon le président du Conseil italien, devrait être attribué à l’UE et pas à l’Allemagne, comme promis par Macron dans le Traité d’Aix-La-Chapelle. Conte a critiqué « l’ambiguïté » de Paris aussi sur la délicate question de Fincantieri-Stx, suite à la demande franco-allemande faite à la Commission de Bruxelles de réexaminer le dossier. Entre-temps, de Paris, la ministre pour les Affaires Européennes, Nathalie Loiseau, a tenté de ne pas rouvrir les polémiques après les attaques de Salvini et Di Maio et elle a déclaré : ‘’ Nous avons beaucoup de choses à faire avec l’Italie et nous voulons continuer de les faire. Mais, je me rendrai en Italie seulement quand le climat sera plus calme ‘’ ».
ARTICLE, La Stampa, « Mission Sophia de plus en plus instable, la colère des militaires italiens – Berlin accuse Rome : « Nos navires exclus des routes opérationnelles », l'UE : prête à mettre un terme à la mission. La ministre Trenta : modifier les règles » : « Les Allemands réitèrent de manière informelle que pour eux, l'objectif principal de la mission reste la lutte contre le trafic d’êtres humains. En substance, ils accusent l'Italie d’avoir étendu son mandat pour d'autres objectifs. Par exemple, pour garder des parties de la Méditerranée où le problème n'était pas les passeurs, mais la contrebande de pétrole libyen ou le danger d'une infiltration terroriste. A ces accusations, des sources italiennes répondent avec stupéfaction : « Nous n’avons jamais tenu les Allemands à l'écart des décisions ». Il est clair, cependant, qu'un autre jeu se joue maintenant sur le but de la première mission navale européenne, celle des prochaines élections. La ministre Trenta s'inquiète du ralentissement du débat : « Nous voulons que la mission Sophia reste opérationnelle, mais à condition que les règles changent ». Luigi Di Maio précise que « la mission de Sophia, signée par le gouvernement Renzi, doit se poursuivre si les autres pays méditerranéens ouvrent leurs ports ». Des sources proches du Haut Représentant pour la politique étrangère, Federica Mogherini, disent que « si l'Italie, qui a le commandement et le quartier général de l'opération, ne veut plus de Sophia, nous sommes prêts à le fermer ». « La mission, également grâce à la formation des garde-côtes libyens, a contribué à réduire de 87% les flux migratoires en 2018 par rapport à l'année précédente », a déclaré l'amiral italien Enrico Credendino. Sans cette mission, il n'y a pas de dispositif de contrôle fondamental (naval, aérien, satellite) depuis le Canal de Sicile. De plus, c'était la seule mission militaire et le seul prestige confié à l'Italie. Et ce que les Européens ne feront plus, les Italiens devront le faire seuls. L’amiral précise : « Avec notre présence, nous assurons la sécurité d'une zone d'intérêt stratégique non seulement pour l'Europe mais surtout pour l'Italie, qui est en première ligne ». Cette fois-ci, la sécurité est synonyme d'anti-immigration et de prévention contre le terrorisme ».
France/Italie– Industrie : Unes - « Conte, il faut une Europe des peuples » - ‘’Attaque à Paris : trop d’ambigüité sur Fincantieri-Stx’’ (La Stampa), « Conte trop d’ambigüité de la France sur Fincantieri-Stx » (Sole 24 ore).
ARTICLE Sole 24 Ore C. Dominelli « Fincantieri-Stx, Conte attaque ‘’la position française est ambigüe’’ » : « Au World Economic Forum de Davos, le Président du Conseil Conte dit qu’il est ‘’paradoxal d’impliquer l’antitrust européen’’. Une attaque claire, contre la décision de l’antitrust français de demander l’intervention de Bruxelles qui pourtant, au début, avait exclu de trancher puisque l’opération n’atteignait pas les seuils des bénéfices prévus par le règlement européen en matière de concentrations. Le président du patronat Confindustria est intervenu ‘’il faut baisser de ton avec un pays si important pour nous comme la France, c’est dans l’intérêt de l’Italie’’. Conte aussi a tenté, dans la soirée, de rassurer ‘’je ne parlerais pas de déchirure, l’Italie et la France ont une tradition de relations qu’il ne faut pas mettre en discussion’’. Le ministre de l’Economie Tria, lui aussi, explique ‘’j’espère que la tension entre les deux pays sera décroissante’’. De toute manière, c’est désormais à Bruxelles de se prononcer sur Fincantieri-Stx. Selon nos sources, la commissaire M. Vesteger, attendue à Rome la semaine prochaine pour quelques heures d’audition au Parlement, devrait rencontrer également le vice-président du Conseil Di Maio : il n’est pas exclu que la tentative de rachat des Chantiers de l’Atlantiques soit évoquée ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Conte attaque Paris, « trop d’ambiguités sur l’ONU et Fincantieri » - « Le premier ministre fait affaire avec Bolsonaro : entente sur les frégates multi-missions, mais en contrepartie l’Italie doit débloquer l’accord UE-Mercosur » : « Nous, au Brésil, sommes intéressés à acheter vos navires militaires, mais vous devez nous aider à ouvrir le marché européen à nos produits. Vous devez débloquer l'accord commercial UE-Mercosur, qui est bloqué par les Français » a demandé Bolsonaro à Conte. Celui-ci en profite pour envoyer une série de messages à Paris, en pleine harmonie avec la ligne du M5S. Premièrement, le siège permanent à l'ONU ne devrait pas être attribué à l'Allemagne, elle devrait plutôt aller à l'UE. Ensuite sur Fincantieri-STX, Paris a demandé à Bruxelles de faire la lumière sur l'opération qui conduira l'Italie au contrôle majoritaire. Pour Conte, c'est « une attitude ambiguë qui est vraiment difficile à comprendre ». Fincantieri a été au centre de la discussion avec Bolsonaro. Le différend concernant Cesare Battisti avait bloqué le partenariat avec les Sud-Américains et l'approvisionnement en moyens militaires. Le Brésil s'est maintenant engagé à acheter des frégates de la classe Fremm, ainsi que des blindés Iveco. Le prix de cette alliance est très clair. Conte promet à son interlocuteur qu’il fera du lobbying à Bruxelles pour faire ouvrir les portes aux produits en partance du Brésil ».
France/Italie– terrorisme : Unes - : « Macron cache les terroristes : ‘’aucune demande de l’Italie’’ » - ‘’Paris dément toute demande d’extradition. Rome : faux, on attend depuis les années 80’’ (Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE Fatto Quotidiano A. Mantovani et F. Sansa « Les neuf terroristes italiens que Paris ne nous remet pas » : « Quarante ans après, l’Italie parle à nouveau de terrorisme dans les discours du Président Mattarella qui, hier à Gênes, a rappelé le sacrifice de Guido Rossa devant les ouvriers de son usine. Mattarella souhaite ‘’une fermeture définitive de cette page. Ceux qui ont commis des délits et ont fui, doivent maintenant purger leur peine’’. Hier, le ministre de l’Intérieur Salvini a démenti son homologue française N. Belloubet ‘’les demandes d’extradition ont été remises à la France. Déjà dans les années 80, l’Italie avait présenté des requêtes d’extradition auxquels les autorités françaises ne se sont pas encore prononcées’’ »
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Ligue-M5S, le bras-de-fer sur les forages » : « Le nouveau bras-de-fer a donné une secousse au gouvernement, avec la menace du ministre de l’environnement Costa de démissionner. Ce dernier est contre l’autorisation des forages et plutôt favorable aux énergies renouvelables. De l’autre côté, la Ligue avance sa vision, qui est plutôt industrielle, liée surtout à la soutenabilité économique des entreprises plus qu’à celle ‘’verte’’. Pour la Ligue, il n’est pas possible de bloquer les forages avec le risque d’abandon des entreprises impliquées et par conséquent d’une crise des emplois. Bref, sur la croissance, les deux partis alliés ont deux positions opposées. Et c’est surtout la distance sur les recettes pouvant produire de la richesse qui reste abyssale entre eux. Il n’y aura pas de cadeaux, lors des discussions au Parlement des prochains décrets de loi, puisque les élections européennes demeurent une compétition entre les deux partis ».
Politique migratoire. ARTICLE Il Foglio R. Rosati « La déportation de Castelnuovo » : « Vider les centres d’accueil pour les migrants sans une stratégie n’est que propagande. Ce n’est certainement pas le déploiement de politiques sécuritaires. Le départ des 535 personnes jusque-là accueillies au centre d’accueil de Castenuovo di Porto est la conséquence du décret ‘’sécurité’’ voulu par Matteo Salvini. Bien que bondé, le centre n’était ni un centre de la drogue, ni de criminalité ou de prostitution. Avec ce décret, Salvini veut résoudre l’immigration en encastrant les migrants dans la bureaucratie. C’est un gros problème. Car l’accélération des procédures de rapatriement est restée lettre morte. 150 000 étrangers continuent ainsi à errer, sans pouvoir s’intégrer, ni pouvoir rentrer chez eux ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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