Italie : "37,5% d’indécis, le match se jouera dans le Sud."
19/01/2018
Italie. Revue de presse.
Campagne électorale – Unes : « Entretien du ministre de l’économie Padoan : ‘’j’appréhende un gouvernement antieuropéen’’ – ‘’le défi se joue entre constructeurs et démolisseurs’’ » (La Stampa), « Collèges, voici les prévisions » - ‘’Le centre droit victorieux au Nord, PD au centre’’ (Corriere della Sera), « Le PD s’oppose à un gouvernement de large coalition : ‘’jamais avec cette droite’’ » (La Repubblica), « Sondages : ‘’le Sud déterminera le vrai vainqueur’’ ».
EDITORIAL, La Stampa, F. Geremicca « Une alliance pour rivaliser en Europe » : « Constructeurs contre démolisseurs. Pier Carlo Padoan voit ainsi la prochaine campagne électorale. Bien sûr il y a aussi les ‘’magiciens’’ et même les ‘’cigales’’, comme évoqué hier par Gentiloni. Qui sont les constructeurs et qui sont les démolisseurs ? La première réponse est simple : ‘’C’est nous les constructeurs, en quatre ans nous avons fait sortir le pays de la crise’’. La deuxième catégorie reste, en revanche, dans le brouillard, ce sont ‘’ceux qui veulent abolir les réformes déjà entamées’’. Il y a la Ligue, qui veut abolir les vaccins et les retraites, il y a le M5S, qui veut démanteler carrément 400 lois. Et encore Fratelli d’Italia - tandis qu’il ne faudrait peut-être pas inclure dans la liste Forza italia, qui a immédiatement bloqué certaines velléités de ses partenaires. Les démolisseurs sont plus nombreux que les constructeurs et c’est la deuxième fois que Pier Carlo Padoan évoque la possibilité d’un gouvernement de larges ententes. Il passe la moitié de son temps en Europe, il observe et, par conséquent, tire des leçons de ses voyages. Depuis l’Allemagne, qui est en train de former un gouvernement fort suite au pacte renouvelé Merkel-Schulz, une dernière considération : il faut un gouvernement fort pour rester sur un pied d’égalité en Europe. L’Allemagne se prépare à dicter l’agenda en Europe avec la France de Macron. L’Italie, si elle était faible, risque beaucoup - même si l’équilibre devait coûter de nouveau un pacte PD-Forza italia. C’est seulement une hypothèse, mais sans majorité après le vote du 4 mars, il faudra absolument trouver une solution. »
ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « Pacte à droite entre irritation et déchirements » : « L’accord entre Forza Italia, Ligue du Nord et Fratelli d’Italia a été trouvé sur la suppression de la réforme des retraites ‘’Fornero’’ (ministre du gouvernement Monti) mais sur l’apport des centristes on frôle la rupture. La journée aura été caractérisée par la nervosité. Interviewé à La7 (L’Aria che tira) Berlusconi lance Salvini comme ministre de l’Intérieur. Ce dernier, irrité, lui réplique sur RaiUno (Porta a Porta) ‘’quand je serai président du Conseil, je nommerai mes ministres ainsi que celui de l’Intérieur’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera C. Zappieri « Le centre droit au Nord, le M5S fort en Sicile et dans le Latium, le PD uniquement en Emilie et en Toscane » : « Selon un sondage Ipsos, en Lombardie 31 collèges sur 35 iraient au centre droit. Le M5S s’empare de la Ligurie et des Marches. Selon les experts, à ce stade aucun parti ou coalition n’arriverait à avoir une majorité ».
ARTICLE, Il Messaggero « 37,5% d’indécis, le match se jouera dans le Sud » : « Selon un sondage de Swg, à 45 jours des élections, le centre droit devance les autres avec 37,2% des intentions. Le M5S est le premier parti avec 27,3% mais l’affaire de Rome pourrait le pénaliser. Le PD (23,6%) récupère un point en une semaine, LeU (Liberi e Uguali, de P. Grasso) à 6,8% ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
"Programme électoral. Elections politiques du 4 mars 2018. Un programme pour l'Italie, pour la croissance, la sécurité, la famille et le plein emploi. Nos 10 points."
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