"Élections à Ostie, un reporter de la Rai agressé."
09/11/2017
Italie. Revue de presse.
Élections régionales en Sicile/arrestation d’un élu pour fraude : UNES - « L’élu en prison choque la Sicile de l’après-élections » (Corriere della Sera), « Sicile, l'arrestation d’un inéligible rouvre l’affaire des contrôles inefficaces » (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Cavallaro « Sicile, conseiller élu et aussitôt arrêté » : « Le représentant du centre-droit De Luca (UDC) était parmi les candidats "imprésentables". La présidente de la commission antimafia Bindi reconnaît : ‘’la loi ne fonctionne pas’’. De Luca a expliqué hier sur Facebook : ‘’certains milieux m’avaient averti’’. C’est l‘épilogue tragi-comique d’une situation dénoncée par le M5S et qui se répercute maintenant sur le centre droit du président sicilien Musumeci ».
Ostie/agression d’un journaliste par un membre d’un clan mafieux UNES - « Ostie version roman noir : le frère d’un boss agresse un journaliste » (La Repubblica), « Ostie, la violence du clan Spada en direct » (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fiano « Élections à Ostie, un reporter de la Rai agressé. Politique en alerte : ‘’épisode très grave’’. Le frère du boss Spada l'a frappé brutalement. La solidarité de Gentiloni avec le reporter » : « Tout a commencé par un entretien où le journaliste voulait comprendre l’appui du clan Spada au mouvement d’extrême droite CasaPound qui a fait un score important (9%) et qui peut être décisif lors du second tour à Ostie. La présidente de la Chambre, Laura Boldrini, a affirmé que "face à ces gestes graves il est impératif de réaffirmer la légalité et coexistence civile"». [Casapound déclare ne pas avoir de lien avec l'agresseur.]
ARTICLE, La Repubblica, S. Rizzo : « Le ‘’menu’’ de Silvio revient » : « Les ‘’anciennes mesures ‘’ de Silvio Berlusconi reviennent : moins d’impôts, moins d’État, le Pont sur le Détroit de Messine. Après les élections siciliennes, il relance le même programme qui avait conduit l’Italie à plus de dépenses, plus d’impôts ainsi qu’au spread de 574 points, son maximum historique. De 2001 à 2011, lors de son gouvernement et dans une période où le total détachement de la réalité régnait, le PIB italien par habitant s’était réduit de 3,1 % et les consommations ainsi que les dépenses alimentaires des familles avaient chuté respectivement de 8 % et de 36 %. Le programme politique de Berlusconi s’est révélé le désastre du siècle pour le budget public ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Les commentaires sont fermés.