"Le centre droit vole dans les sondages."
08/11/2017
Italie. Revue de presse.
COMMENTAIRE, La Repubblica I. Diamanti « Sicile, test pour le Nord » : « Les élections siciliennes sont utiles pour comprendre les prochaines élections. Pour gagner dans les collèges uninominaux, il faut un ancrage local tout comme une capacité de coalition. C’est ce qu’a montré le centre droit. Un scénario qui peut se reproduire aussi au Nord, sous la poussée de Forza Italia/Ligue. Tandis qu’au centre gauche, aujourd’hui, l’unité n’est plus qu’un souvenir ».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, candidat du M5S à la présidence du Conseil : « Je suis prêt à me confronter avec les futurs candidats aux Palais Chigi » (Corriere della Sera) : « J’irai à la télévision pour que les Italiens puissent connaître notre programme et les propositions que nous avons pour le pays. Je suis prêt à me confronter avec n’importe qui, pourvu qu’il soit désigné pour être candidat au Palais Chigi et en mesure de présenter un programme, car il s’agira d’une confrontation de programmes. Le résultat en Sicile montre que nous sommes en train de bien travailler. En 5 ans nous avons doublé nos voix et dans quelques mois, ce 35% peut passer à 40%. Le vrai défi sera d’impliquer ceux qui ne votent plus. J’irai à Washington pour rencontrer les représentants du Congrès et du Département d’Etat. Trump ? J’espère que son administration pourra revoir ses choix dans le secteur énergétique »
ANALYSE, La Stampa, U. Magri « Le centre droit vole dans les sondages. Mais il y a un conflit sur les collèges et sur les sièges » : « Un sondage qui précède de deux jours les élections siciliennes est arrivé sur le bureau de Silvio Berlusconi et démontre que le vent souffle en faveur de la droite. Le sondage, réalisé par Euromedia Research, n’a pas été influencé par le vote en Sicile et donne le centre droit à 38,3 %, c’est- à- dire 10 points d’avance sur le M5S, en croissance (28,5 %) et de même par rapport à un centre gauche qui ne va pas au-delà de 27,9 % (tandis que la ‘’gauche-gauche’’ obtient un autre 5 %). La droite devrait être capable de profiter de cette situation favorable, mais pour le moment l’alliance qui l’a emporté en Sicile est un chantier où le désordre et la confusion dominent ».
ARTICLE, La Repubblica C. Lopapa « Profil du prochain candidat de la droite » : « Avec Berlusconi empêché par l’inéligibilité de 2013, on songe à trouver un candidat pour la présidence du Conseil. Galvanisé par un sondage de Ghisleri, le centre droit (Forza Italia, Ligue et Fratelli d’Italia) est à 38,3 des intentions de vote. Le M5S s’arrête à 28,5%, le PD à 27,9% et le mouvement de Bersani, Mdp à 5,1%. Berlusconi confie au siens ‘’Avec ce score, je proposerai Gianni Letta’’, car c’est ‘’la seule personne qui a toute ma confiance’’. Mais il y a aussi Antonio Tajani, président du Parlement Européen et Paolo Romani, chef de groupe Forza Italia au Sénat qui a fait de lien avec Renzi pour arriver à la nouvelle loi électorale ‘’Rosatellum’’. Et si la Ligue devait obtenir plus de voix que FI, elle pourrait alors imposer le président de Vénétie, Zaia, fort du succès référendaire pour plus d’autonomie ».
RENCONTRE avec Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue, A. La Mattina « Salvini se démarque de Silvio “Plus de respect pour les ‘’grillini’’. Il faut les battre sur le contenu“. Le leader de la Ligue du Nord : Il ne suffit pas de se présenter comme un modéré »: (La Stampa) « Je ne partage pas ceux qui, dans le centre-droit, insultent ou réduisent à un geste désespéré le vote donné au M5S. Je dois admettre que cela me fait un certain effet de voir le premier élu en dehors des frontières traditionnelles de la Ligue. J’aimerais que Musumeci se mette en contact avec Zaia et Maroni : l’autonomie régionale pour nous est centrale. Berlusconi ne supporte pas ma barbe, mais il faudra bien qu’il supporte quelque chose de moi, ou pas ? ».
ENTRETIEN d’Ayub Kasem, commandant de la Marine de Tripoli : «Nous sommes prêt à arrêter les ONG en Libye. Les dernières victimes causées par des volontaires » (Il Mattino): « Si les ONG continuent de créer des problèmes nous serons dans l’obligation de les arrêter. Nous avons le devoir de lutter contre les trafics d’êtres humains donc nous avons le devoir de localiser les barques et ramener les migrants en Libye. Quand les migrants ont vu le bateau de l’ONG, ils ont préféré se jeter à l’eau pour être sauvés par eux pour arriver en Europe plutôt que d’être sauvés par nous qui les renvoyons en Libye ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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