"La loi qui mène aux élections."
26/10/2017
Italie. Revue de presse.
Réforme de la loi électorale : UNES « Loi électorale, oui au vote de confiance. Napolitano critique » (Corriere della Sera), « Verdini et la Ligue sauvent le gouvernement » (La Repubblica), « Oui à la confiance mais les voix sont à risques » - aujourd’hui le vote final (Il Messaggero), « La loi qui mène aux élections » (Avvenire).
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Cazzullo : « Dans l’hémicycle et dans la rue : des appels différents à la démocratie » : « […] Pour Grillo, leader du M5S, cette loi est repoussante mais lui permet de faire son jeu préféré : s’opposer à la gauche et à la droite unies contre lui. Il affirme que l’Etat n’existe plus, mais pour le PD et Forza Italia c’est la journée du soulagement : cette loi pourra éviter le cauchemar du M5S au gouvernement. ‘’Les lois électorales ont toujours quelques surprises, mais cette fois-ci la loi a été faite ensemble et elle n’est pas mal faite’’ déclare Zanda, chef du groupe PD au Sénat».
EDITORIAL La Repubblica T. Cerno « L’ambiguïté de la région padane » : « On ne comprend pas cette ambiguïté, cette mythologie du ‘’bon gouvernement’’ du centre droit, qui a poussé la gauche à battre en retraite en adoptant une loi électorale qui, de fait, favorisera le retour du Nord dans les bras du centre droit, coupant l’Italie en deux et mettant le PD à l’écart de la région la plus riche et la plus productive du pays. C’est dans cette partie que la Ligue et Forza Italia se renforcent chaque jour dans les sondages. Pourtant, les chroniques nous disent que le modèle défendu par le centre droit est le fruit de deux décennies d’arnaques, de clans et de pouvoir familial. Il suffit de rappeler que Formigoni, père-patron de la Lombardie, a été à nouveau conduit devant la justice. Mais au Nord personne ne semble vouloir écouter cela. Et la renommée de Renzi dans cette partie de l’Italie est désormais évaporée, classée comme de l’histoire ancienne, et se transforme en rancune. La gauche n’a pas su toucher les nerfs sensibles de cette zone pour relancer un projet réformiste capable de réchauffer le Nord déçu par la chute, même pas si honorable, du Cavaliere ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Statut spécial, maintenant Zaia est prudent. » : «Le président de la région Vénétie souligne que la question du statut spécial et un engagement moral pour lui, mais la décision de demander un changement de la Constitution, prise à la suite de la victoire au référendum pour l’autonomie, a pris tout le monde au dépourvu. Matteo Salvini et Roberto Maroni, leaders de la Ligue du Nord, ignoraient complètement cette initiative et se sont trouvés dans l’embarras, surtout en vue de leur mission en Sicile pour les élections régionales ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Les commentaires sont fermés.