Italie : la loi électorale adoptée à la Chambre.
13/10/2017
Italie. Revue de presse.
Loi électorale – Unes : « La loi électorale adoptée » - ‘’le pacte PD-Forza Italia-Ligue résiste au scrutin secret’’ (Corriere della Sera), « Le scrutin secret n’arrête pas la loi électorale » (La Repubblica), « Loi électorale, premier oui. Le M5S s’insurge » (La Stampa), « Le pacte tient, les élections plus proches » (Il Messaggero), « La bataille du vote passe au Sénat » (Il Mattino).
COMMENTAIRE, Sole 24 ore L. Palmerini « Le pacte tient, soulagement du Quirinal et de Gentiloni » : « C’est Renzi qui l’emporte et montre qu’il a en main son PD, mais aussi Berlusconi qui reste toujours aux manettes du centre droit. C’est le Mdp de Speranza et Bersani qui perd et qui se retrouve devant un choix : une course solitaire mais dangereuse avec le seuil à 3% ou un changement d’attitude et un rapprochement avec Pisapia et le PD. Pour le M5S il ne s’agit que d’une défaite dans l’hémicycle car il retrouve ainsi une arme de campagne électorale et le contact avec la rue. Au Sénat, la partie sera difficile mais transparente. Donc sans grandes surprises. La campagne électorale a commencé ».
ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano : « La loi électorale adoptée à la Chambre par 375 voix contre 215 » : « Grande satisfaction du secrétaire du PD Matteo Renzi : la nouvelle loi électorale, voulue par PD, Forza Italia, la Ligue et AP, a été adoptée à la Chambre en dépit de l'opposition du M5S, qui s'estime pénalisé par cette réforme. Le scrutin secret n’a pas arrêté la réforme, le pacte PD, Forza Italia et Ligue a tenu et la loi a été adoptée par 375 voix contre 215, avant les élections législatives prévues pour début 2018. Le texte doit encore être avalisé par le Sénat. Mais ce nouveau système électoral -baptisé "Rosatellum", du nom du député de centre gauche Ettore Rosato, ne fait pas l'affaire du M5S qui refuse toute alliance et laisse quand même, derrière lui, une série de mécontentements. Suite au vote de confiance, le débat n’a concerné, en effet, que des aspects marginaux de la loi ».
ARTICLE, Messaggero, «La feuille de route institutionnelle : élections le 4 mars - Gentiloni accélère pour une adoption de la loi de finances au Sénat» : « La loi électorale dite Rosetallum devrait être adoptée avant la fin du mois d’octobre alors que la loi de finances le serait mi-décembre. Après l’adoption définitive de la loi de finances, il serait possible de dissoudre les Chambres d’ici la fin de l’année : Gentiloni annoncerait ainsi à Mattarella que son mandat est arrivé à terme. La date la plus probable pour des élections : le 4 mars 2018 ».
ARTICLE, Corriere della Sera R. Benedetto « Qui sera favorisé par le nouveau mode de scrutin ? » : « Paradoxalement, c’est le Mouvement 5 Etoiles qui profiterait le plus de la nouvelle loi électorale, devenant le premier parti national grâce aux collèges uninominaux du Sud de l’Italie. Le PD perdrait des parlementaires tandis que le centre droit (Forza Italia, Ligue et Fratelli d’Italia) s’imposerait au Nord et sa coalition devancerait les autres. Mais c’est la gouvernabilité qui ne sera pas favorisée : aucune coalition ne semble pouvoir atteindre les 316 élus pour avoir la majorité ».
ARTICLE, La Stampa A. La Mattina « Berlusconi revient dans le jeu et négociera avec la Ligue » : « Avec cette loi électorale, Berlusconi protège Forza Italia et décide des noms des candidats pour les collèges uninominaux. Il s’agira sans doute d’hommes de confiance. Berlusconi maintient ainsi son pouvoir de nomination et il sera décisif en cas de victoire du centre droit, même pour une éventuelle alliance avec le PD (laissant ainsi la Ligue dans l’opposition). Mais alors comment se comporteront les élus des collèges uninominaux, élus grâce aussi aux partisans de la Ligue ? Suivront-ils le Cavaliere ? Le ‘’Rosatellum-bis’’ contient plusieurs inconnues ».
ARTICLE, La Repubblica, P. Berizzi, « Stop de Minniti à la « Marche des patriotes » mais Forza Nuova insiste : Nous serons à Rome. Bras de fer entre néofasciste et Viminale. Raggi tweet : Moi au Capitole avec l’Anpi » : « Le 28 octobre, (jour de la « marche sur Rome » à laquelle Mussolini prit le pouvoir en 1922), nous serons sur la place » proclame Roberto Fiore face à l’interdiction du Viminale. « Cette marche ne sera pas autorisée» a réaffirmé Minniti. Mais le parti néo-fasciste décide d’aller de l’avant de force. « Nous serons de toute façon sur la place pour un thème constitutionnel : le droit de critiquer l’invasion et les discriminations perpétuelles anti-italienne. Pour le 28 octobre l’Anpi (parti communiste) a annoncé une mobilisation sur les places italiennes et une convention dans le Capitole pour « se rappeler d’une date néfaste pour l’Italie ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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