Berlusconi n’exclut pas un accord de gouvernement avec le Parti Démocrate.
01/06/2017
Italie. Revue de presse.
Loi électorale/Elections anticipées : Unes - « Frictions PD-Alfano, élections en octobre plus proches » (La Repubblica), « Renzi-Alfano, duel final, le gouvernement en danger au Sénat » (Corriere della Sera).
[Alfano est de centre-droit]
ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni « La colère d’Alfano, Renzi l’abandonne » : « Le jour où la loi électorale prend forme et où la majorité se fissure, Renzi met fin au rêve d’Alfano avec une dose de cynisme ‘’si tu as été pendant 5 ans au gouvernement et tu as été le ministre de tout sans arriver à 5% des intentions de votes, il n’est pas possible de tout bloquer’’. Et donc avant-toute, en faisant semblant de ne pas écouter les maux de ventre de ses parlementaires. »
ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina : « Renzi-Alfano, désormais le duel final » : « Cette fin de législature est surchauffée et l’affrontement entre Renzi et Alfano a atteint des niveaux impensables. La bataille pour la prochaine loi électorale, ainsi que la prévision d’un seuil de barrage à 5 %, ont été à l’origine des frictions au sein du gouvernement. Le secrétaire du PD se débarrasse de l’actuel ministre des Affaires Etrangères en déclarant qu’il a été ‘’ministre de tout’’ mais qu’il n’arrive pas à recueillir 5 % de votes. La réaction d’Alfano est très dure, il demande à Renzi s’il a l’intention de ‘’faire tomber’’ aussi le gouvernement Gentiloni. »
ARTICLE, Corriere della Sera M. Galluzzo « Berlusconi n’exclut pas un accord de gouvernement avec le PD » : « Derrière la grande accélération pour des élections avec un mode de scrutin différent, il y a aussi un grand travail en coulisses de la part des émissaires du PD et de Forza Italia. A Arcore (résidence milanaise de S. Berlusconi) on évoque même un ‘’accord de gouvernement et de programme’’ : il faut entendre par là l’assignation des circonscriptions et la réduction de la pression fiscale».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président de la Chambre et député du M5S : « L’accord électoral n’est pas une connivence » (La Repubblica) : « ‘‘Nous, au Mouvement 5 Etoiles, participons à l’entente sur le mode de scrutin allemand car cette fois-ci il s’agit d’une proposition sérieuse et c’est aussi pour satisfaire les demandes du président Mattarella. Notre Mouvement organisera les primaires cet été pour choisir le candidat à la présidence du Conseil. Moi candidat ? Ce sont les électeurs qui choisiront. Dans nos premiers 100 jours de gouvernement nous abolirons l’impôt pour les entreprises, les études de secteur et l’agence de récupération de crédit Equitalia. Le sort de la Maire M5S de Rome V. Raggi ? La démission ne sera demandée qu’en cas de condamnation de la part des juges [pour une enquête d’abus de pouvoir, ndt.] .’’ »
(Traduction : ambassade de France)
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