Raggi perd sa cote de popularité.

Italie. Revue de presse.

SONDAGE, La Stampa N. Piepoli « Dernier jour pour les sondages, le ‘’non’’ toujours devant avec un écart de 8 points » : « A partir d’aujourd’hui, il ne sera plus possible de publier les sondages, ce qui signifie que le référendum est vraiment imminent. Selon le sondage Centimetri, le ‘’non’’ est attesté à 54%, le ‘’oui’’ à 46%. 24% des sondés déclarent toutefois que leur avis sur la réforme n’est pas encore définitif. Mais il est vrai aussi que parmi les indécis, à la question ‘’malgré tout, sentez-vous plus proche du ‘’oui’’ ou du ‘’non’’, une majorité se prononce en faveur du ‘’non’’. 

SONDAGE La Repubblica I. Diamanti « Le ‘’non’’ a 7 points d’écart, un Italien sur 4 encore indécis» : « Selon le sondage Demos&Pi, le ‘’non’’ est à 41% des intentions de vote, le ‘’oui’’ à 34%. Du point de vue géographique, dans le Centre et dans le Sud le ‘’non’’ atteint 43%, dans le Nord, en revanche, l’écart est moins net : 38% contre 36%. Concernant la côte de popularité des hommes politiques, Renzi (PD) l’emporte avec 41% des intentions mais perd 4 points en un mois. Matteo Salvini (Ligue du Nord) est à 38% et gagne 6 points, Di Maio (M5S) perd 4 points et est à 37%. Grillo, Berlusconi et Boschi sont à 31% ». 

SONDAGE Corriere della Sera N. Pagnoncelli « Le ‘’non’’ avance mais les indécis représentent 13% des votants. Un électeur sur deux n’ira pas voter » : « C’est le dernier sondage avant le référendum. Les sondés seraient à 55% contre la réforme constitutionnelle. Le front du ‘’oui’’ représente 45%. Force est de constater une diminution progressive du consensus envers la réforme constitutionnelle : le ‘’Oui’’ est passé de 40 à 31% chez les électeurs de Forza Italia, de 20 à 13% chez ceux de la Ligue du Nord et de 19 à 15% chez ceux du Mouvement 5 Etoiles ». 

ARTICLE La Repubblica S. Folli « L’après vote » : « Un gouvernement Renzi-bis, un gouvernement technique ou des élections anticipées : voici les options du Quirinal si la réforme constitutionnelle devait ne pas passer lors de la consultation référendaire du 4 décembre. Si le ‘’non’ devait l’emporter, comme l’indiquent plusieurs sondages, il y aurait deux scénarii prossibles : 1) Un gouvernement, toujours avec Renzi, pour adopter une loi électorale davantage proportionnelle et aller rapidement aux élections.  2) un nouveau gouvernement nommé par le Président de la République Mattarella, qui pourrait être dirigé par le président du Sénat Pietro Grasso ou par l’actuel ministre de l’économie Pier Carlo Padoan. Cet Exécutif aurait alors 2 tâches : adopter une nouvelle loi électorale et l’assainissement des comptes publics. Si le ‘’oui’’ devait l’emporter, il y aurait deux scénarii possibles : 1) le gouvernement Renzi va de l’avant jusqu’en 2018 en adoptant une loi électorale proportionnelle. 2) il organise des élections en 2017 après avoir adopté une loi électorale modifiée mais toujours avec une prime de majorité ». 

ARTICLE, Corriere della Sera M. Franco « Duel final avec Grillo ou démission et fin de l’Italicum » : « Si le ‘’Oui’’ devait l’emporter, l’axe du PD avec le Nuovo Centro Destra et les centristes de Verdini se renforcerait. Il y aurait alors un remaniement gouvernemental. En revanche, si le ‘’non’’ devait l’emporter, paradoxalement cela favoriserait une loi électorale proportionnelle et le scénario d’une hégémonie du M5S serait amoindri ». 

ARTICLE, Corriere della Sera T. Labate « Berlusconi à l’ambassade britannique ‘’aucun risque pour le 5 décembre’’ » : « Le leader de Forza Italia se prépare au post-référendum. Il se veut donc rassurant non seulement avec ses fidèles réunis dans sa résidence romaine mais aussi auprès de l’ambassade britannique, où il a été invité pour un dîner. Selon Berlusconi, la victoire du ‘’non’’ ne produira pas d’effets. Il se comporte ainsi comme si le 5 décembre devait ouvrir une nouvelle phase. C’est la construction d’une négociation sur la modification de la loi électorale avec une entente de la Ligue du Nord et du M5S. Un mode de scrutin proportionnel pouvant convaincre aussi le PD et les hommes d’Alfano». 

SONDAGES La Repubblica « Raggi perd sa cote de popularité, seuls 4 Romains sur 10 l’apprécient » : « La côte de popularité de la maire du Mouvement 5 Etoiles à Rome, Virginia Raggi, ne fait que descendre depuis le début de son administration. Une mauvaise nouvelle pour elle car le mécontentement augmente aussi au sein du M5S, seuls 50% de leurs électeurs l’apprécient ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)