Silvio Berlusconi souligne le leadership de Matteo Renzi.
17/11/2016
Italie. Revue de presse.
SONDAGES, Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Référendum : le ‘’non’’ toujours en tête mais la réforme obtient le consensus des Italiens» :« Selon le sondage de Cise pour le Sole 24 Ore, le ‘’non’’ atteint 34% des intentions de vote, alors que le ‘’Oui’’ est à 29% et les indécis à 37%. Toutefois, la majorité des Italiens y est favorable au contenu de la réforme. Ainsi, le sondage fait apparaître que 53 % des sondés sont favorables au rôle prédominant de la chambre (par rapport au Sénat), 51 % approuvent que le Sénat soit composé de 74 conseillers régionaux et 21 maires, et 57 % que la majorité des lois soit approuvée uniquement par la Chambre. Selon ce sondage, le Parti Démocrate demeurerait le premier parti national (34,52%), suivi par le M5S (31,94%), Forza Italia (11,58%), Ligue du Nord (11,27%), SeL-Si (3,78%), Fratelli d’Italia (2,51%), Nuovo Centro Destra-Udc (1,98%) ».
ARTICLE, il Messaggero E. Pucci « ‘’Renzi est le seul leader’’. Le signal de Berlusconi » : « Berlusconi surprend encore une fois les siens. Il ferme la porte à Parisi et à Salvini et souligne le leadership de M. Renzi, en indiquant qu’il est le seul leader. Un message adressé au chef de la Ligue du Nord (pour lui faire comprendre qu’il ne dirigera jamais le centre droit) et au président du Conseil Renzi pour lui signifier que Forza Italia est le seul parti avec lequel sera possible de dialoguer après le référendum ».
ENTRETIEN de Stefano Parisi, ancien candidat maire de Milan, La Stampa « Limogé par Berlusconi mais avec Salvini nous perdons » : « ‘‘ Affirmer comme il l’a fait Berlusconi que Renzi est le seul leader politique perturbe nos électeurs. J’ai assumé la responsabilité de revitaliser le côté libéral, réformateur et populaire du pays et je voudrais mettre en garde Berlusconi qu’avec Salvini nous allons perdre.’’ »
ENTRETIEN de Pier Luigi Bersani, ancien secrétaire du PD et chef de l’aile gauche du parti « Le Oui favorise l’instabilité. Si Matteo perd, il pourra rester, même s’il est un peu amoindri » (Corriere della Sera): « Le ‘’non’’ permettra une pause, un time out, qui permettrait une année de trêve et favoriser l’adoption de lois électorales pour la Chambre et le Sénat, apaiser l’Italie et de nous réorganiser’’. Bersani ne pardonne pas à Renzi le fait d’avoir exposé le PD et le gouvernement, en donnant au référendum le poids d’une élection de mi-mandat : ‘’Cela a été une erreur énorme, car nous ne sommes pas un pays de constitutionnalistes et plusieurs Italiens ne voteront pas sur la réforme mais sur autre chose’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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