Italie : le centre-gauche vise les électeurs de centre-droit.
03/11/2014
Italie. Revue de presse.
SONDAGE Demos, Repubblica, dimanche, I. Diamanti « La CGIL abandonnée par les électeurs du PD. Seulement 1 électeur parmi 4 la soutient » « La polémique entre le PD de Matteo Renzi et la CGIL de Susanna Camusso est le résultat d’une stratégie de marketing politique. Le PD se définit de gauche et a adhéré au Parti Socialiste Européen, mais il vise à conquérir les électeurs du centre et du centre-droit et à s’éloigner de la rhétorique communiste ou post-communiste incarnée par le syndicat. Par ailleurs, la confiance des travailleurs vers la CGIL était déjà affaiblie : de 35% à 22% de 2009 jusqu’à aujourd’hui. Cette tendance reflète donc la distance entre le PD de Matteo Renzi et la CGIL ».
UNE, La Repubblica, « Trucage des bilans des Régions » « Presque toutes les Régions Italiennes ont truqué leurs bilans. A partir de cette année, la Cour des Comptes a le pouvoir de contrôler et de certifier les comptes des gouverneurs, grâce à une loi d’octobre 2012. Depuis quelques mois les rapports de la Cour mettent en exergue les nombres de trucages qui, parfois, se transforment en falsification des bilans »
SONDAGE IPSOS, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli « Pour Matteo Renzi, chute de confiance à 54%. Matteo Salvini [Ligue du Nord] est le deuxième avec 28 % » (Dimanche) « La politique contemporaine est caractérisée par une personnalisation très forte et par une importance accrue des leaders et des médias. En Italie, Matteo Renzi est sûrement le plus aimé par l’électorat, avec son 54%. Sa force est représentée par son transversalité, une vraie révolution pour l’histoire de la politique italienne, toujours caractérisée par la tendance des électeurs à la méfiance vers les chefs des autres partis, même si Renzi est en train de perdre du terrain. Les leaders sont marqués par des agendas politiques et par des styles de communications très différents, mais ils ont tous compris que la confiance des électeurs représente désormais un élément essentiel »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A Riccardi (Samedi) : « Secours aux migrants. L’irresponsabilité de ceux qui regardent ailleurs » « L’opération Triton ne remplacera pas l’opération Mare Nostrum : elle ne s’occupera pas de sauver des vies humaines, mais de contrôler les frontières européennes. Les migrants qui fuient les guerres ne s’arrêteront pas: le prix à payer sera celui de nombre de morts dans la Méditerranée »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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