Bart De Wever défend Jan Jambon et Theo Francken.

Belgique. Le président de la N-VA et maire d’Anvers (Antwerpen) Bart De Wever, de retour de Chine, a répété sur la chaîne de télévision publique néerlandophone « pour la millième fois » que la collaboration était une faute. Il ne se distancie pas par contre des propos [sur la collaboration] du Vice-Premier ministre N-VA Jan Jambon ni des déclarations du Secrétaire d’État N-VA à l'Asile et à la Migration Theo Francken [Theo Francken s'était, entre autre, interrogé sur la plus-value de l’immigration congolaise et marocaine.]. Bart De Wever justifie cette réflexion qui, selon lui, ne consiste qu’à s'interroger sur les différents modèles d’immigration. 

Bart De Wever souligne que même le Roi Léopold III a collaboré avec Adolf Hitler et déclare : « Qu'une grande partie du Mouvement flamand, dont je suis un descendant, s'est retrouvée du mauvais côté appartient aux pages noires. Mais puis-je, s'il vous plaît, me concentrer sur les problèmes de ce siècle ou est-ce que je dois continuer à m'occuper des problèmes de la première moitié du siècle passé? » et ajoute « Si vous reculez après un tel battage, alors vous ne cesserez de reculer. Et dès lors, ils [les socialistes francophones] nous agiteront comme une serpillière à la Chambre. Bien évidemment, que des gens ont eu des raisons de rejoindre la collaboration. Il y en a eu tellement. Ratzinger (l'ancien Pape Benoît XVI) appartenait aux Jeunesses hitlériennes, Mitterrand a été collaborateur. Le roi de Belgique a été prendre le café chez Hitler pour lui demander s'il pouvait prendre le pouvoir. Il faut voir cela dans le contexte de l'époque. Il s'agissait bien évidemment de fautes, tant sur le principe que tactiquement. »