Geert Wilders refuse de s'excuser car il estime n'avoir rien dit de mal.
23/03/2014
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a pris la parole ce samedi 23 mars 2014 devant la presse. Il a assuré n’avoir « rien dit de mal » lorsqu’il a demandé à ses partisans réunis le 19 mars 2014 lors de la soirée post-électorale s’ils veulent moins de Marocains. Il a déclaré : « J’ai dit la vérité, je n’ai pas de regrets et ne présenterai mes excuses à personne à propos de quoi que ce soit » et ajouté « Je suis resté dans les limites de la loi ». Geert Wilders a dénoncé le fait que les médias, les sites Internet et certains politiciens l’ont comparé à des « figures abjectes du passé ». Il est mécontent du fait que le ministre de la justice ait pris position contre lui alors que des plaintes sont déposées et il se demande comment les magistrats chargés de gérer ces plaintes pourront rester neutres.
Geert Wilders a déclaré qu’il ne vise pas l’ensemble des Marocains. Il désire seulement expulser les délinquants étrangers, arrêter l’immigration de personnes venant de pays musulmans et permettre la ré-émigration sur base volontaire vers ces pays [Ces idées figurent depuis des années au sein du programme du PVV.] Il a ajouté que s’il a choisi l’exemple des Marocains, ce n’est pas parce qu’ils sont Marocains mais parce qu’ils sont ceux qui sont le plus représentés au sein des chiffres de la délinquance.
Geert Wilders, interrogé par un journaliste à propos du fait que les autres partis pourraient instaurer un « cordon sanitaire » autour du PVV, a répondu que ce serait une mesure totalement « adémocratique » [en dehors de la démocratie].
Geert Wilders et un des gardes du corps
(http://www.pvv.nl/index.php/36-fj-related/geert-wilders/7...)
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