Echange d'étudiants et recherche scientifique: exagérations absurdes sous-tendues d'intentions politiques.
01/03/2014
Suisse; Voici un communiqué de Martin Baltisser, secrétaire général de l'UDC :
L'Union Européenne boude depuis la votation populaire suisse du 9 février. On roule les mécaniques du côté de Bruxelles avant les élections européennes de fin mai pour sauver la face alors que la décision des Suisses a suscité passablement de sympathies dans plusieurs pays UE. La Suisse n'a pas à se laisser impressionner par les petites piques de bureaucrates UE, voire à céder à des chantages. Et il ne faut surtout pas exagérer la portée des récentes tentatives de l'UE de faire pression sur la Suisse par le biais du programme d'échange d'étudiants Erasme ou de la coopération scientifique. En ce qui concerne Erasme, en tout cas, cette affaire n'a aucun rapport avec la votation du 9 février. En outre, il existe des voies alternatives que la Suisse peut emprunter sans subir de grands préjudices.
Même avant 2011, c'est à dire jusqu'à ce que la Suisse participe pleinement aux programmes de formation UE, les étudiants et scientifiques suisses ont participé durant des décennies aux programmes européens. La Suisse entretient dans ce domaine des contacts internationaux très étroits et bien au-delà de l'UE. En outre, le niveau de qualité de son secteur des recherches et de l'innovation est très élevé. Ce serait lamentable si les instituts de formation et de recherche suisses dépendaient aussi unilatéralement de l'UE et de certains de ses programmes. Or, il n'en est rien en réalité, comme on peut le prouver à l'exemple d'Erasme.
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