Silvio Berlusconi maintient une ligne dure contre le gouvernement.
08/11/2013
Italie. Les quotidiens italiens se font l’écho de la décision de Silvio Berlusconi de maintenir une ligne dure contre le gouvernement, notamment pour la loi de finances qui devient le ‘casus belli’ pour mettre les ‘’Alfaniens’’ au pied du mur en vue du vote au Sénat sur sa déchéance : « La guerre des dossiers entre Angelino et le leader » (Repubblica), « Berlusconi accélère : au Conseil du 16 il demandera à ses ministres de démissionner du gouvernent » (Messaggero), « Scission plus proche, les Alfaniens pourraient déserter l’assemblée du PdL » (Messaggero).
Repubblica et Messaggero publient un entretien de Gaetano Quagliariello, président PdL de la Commission pour les réformes « Il faut faire lumière immédiatement ou la scission sera inévitable » (Repubblica), « Nous ne démissionnerons pas, nous sommes prêts à la séparation »(Messaggero).
Drame de Lampedusa (11 octobre 2013, 268 morts) : l’hebdomadaire L’Espresso, du groupe Repubblica, publie un dossier sous le titre « (on les a) laissés mourir » : d’après l’envoyé, un appel téléphonique lançant le SOS aurait été intercepté par les autorités italiennes qui, après un délai de deux heures, auraient répondu ne pas être compétentes, conseillant de s’adresser à Malte. ‘’La centrale opérationnelle italienne a dit aux réfugiés, à la dérive à 100 km de Lampedusa, qu’il fallait téléphoner à Malte, à 230 km du bateau. Deux heures perdues, si les Italiens avaient immédiatement lancé l’alarme à La Valette, le drame n’aurait pas eu lieu’’.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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