L’UDC réagit à des décisions du gouvernement.
26/06/2013
Le Conseil fédéral menace la sécurité du pays
L'UDC a du mal à comprendre que le Conseil fédéral [gouvernement] ose maintenir contre la volonté du parlement un plafond de dépenses de 4,7 milliards de francs pour la défense nationale. Cette décision apparaît dans une procédure de consultation ouverte aujourd'hui. Il est évident aux yeux de l'UDC qu'une défense nationale crédible exige au moins 5 milliards de francs. Ce montant a été confirmé à plusieurs reprises tant par le Conseil national que par le Conseil des Etats. Le Conseil fédéral doit enfin mettre fin à son entêtement et prendre un engagement clair et net en faveur de la sécurité de la Suisse.
Le Conseil fédéral veut conduire la Suisse dans l'Union Européenne
La procédure approuvée aujourd'hui par le Conseil fédéral dans les questions institutionnelles avec l'UE confirme les pires craintes de l'UDC. Le gouvernement veut, par une action précipitée et irréfléchie, signer une sorte de traité colonial avec l'UE. La Suisse devrait ainsi reprendre "dynamiquement" le droit UE et accepter des juges étrangers. Du coup, le Conseil fédéral fait de la Suisse un satellite de l'UE, ce qui équivaut à une adhésion dans les faits. Cet abandon suicidaire de soi devra si nécessaire être stoppé par une décision populaire.
Le Conseil fédéral refuse d'appliquer la volonté du peuple
Plus de 2½ ans après l'acceptation de l'initiative sur le renvoi des étrangers criminels, le Conseil fédéral présente enfin un projet de loi d'application. Qui plus est, ce texte de loi ignore largement la volonté du peuple et son besoin de sécurité. En fait, le gouvernement reprend le contreprojet à l'initiative que le peuple et les cantons ont rejeté. Il s'acharne à ne pas vouloir appliquer l'article constitutionnel en vigueur. L'UDC n'accepte pas cette attitude et elle continuera à se battre avec tous les moyens à sa disposition pour une application correcte de l'initiative sur le renvoi. Grâce à l'initiative sur la mise en œuvre, qui a déjà abouti, le peuple pourra imposer l'application de ces règles si le Conseil fédéral et le Parlement continuent de faire obstacle à sa volonté.
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