"Mario Monti se fait bénir par l'Ange(la) Merkel."

La Stampa relève que « Berlusconi devrait lancer dimanche à Milan une proposition fiscale choc pour surprendre ses adversaires ».

 L’Unità et Avvenire publient le rapport Eurispes selon lequel les Italiens sont « plus pauvres et pessimistes » : « 60% entament leurs économies pour arriver à la fin du mois ».

La rencontre entre Monti et Merkel est amplement commentée par la presse italienne. Le quotidien berlusconien Il Giornale ironise « Monti se fait bénir par l’Angela [jeux de mots sur l’ange] gardien », estimant que « donné pour perdant dans les sondages, il cherche les applaudissements à l’international », Merkel lui servant, selon le journal, de « spot électoral ». Le Foglio estime qu’un « nouveau Monti arrive en Europe demandant un budget UE pro-Italie à la barbe de Merkel ».

« Un budget UE pas très équilibré » (Enrico Brivio, Sole 24 Ore) : « En 2011 l’Italie a été le ‘premier contributeur net’ au budget européen et ‘ces dernières années elle a payé plus que ce qui était justifié’. La déclaration lâchée à Berlin par le président du Conseil Mario Monti – mis à part l’utilisation que l’on veuille ou pas en faire dans le cadre de la campagne électorale – représente un instantané d’un fait établi sur lequel il est bon de réfléchir : Le paradoxe qui a porté l’Italie à verser en 2011 au budget communautaire environ 6Md€ de plus que ce qu’elle en reçoit, alors qu’elle a fini dans le tourbillon de la crise financière de l’euro et qu’elle a ’une des activités économiques le plus en crise par rapport aux autres partenaires européens. […]

(Traduction : ambassade de France à Rome)