Avis d'un lecteur allemand de Rivarol à propos d'un de mes articles.
07/11/2012
(Rivarol n°3064)
(Rivarol n° 3066)
Ma réponse au courrier de ce lecteur :
Au sein de la langue allemande, il existe des tabous et un certain nombre de mots, ou dans d’autres cas certaines utilisations de certains mots dans certains contextes, sont tabous parce que ces mots ou utilisations de mot(s) apparaissent comme liés au national-socialisme. En allemand, les mots « patriotique » et « nationaliste » ont des sens différents. Par exemple « die patriotische Presse » signifie « la presse patriotique » ou « la presse nationaliste ». Par contre « die nationalistische Presse » peut-être est compris comme « la presse ultranationaliste » ou même la « presse néo-nazie ».
Die Freiheit, parti 100 % pro-israélien et 100 % anti-islam, n’existe pas seulement à Berlin. J’ai d’ailleurs rencontré la section de Munich de ce parti.
Landkreise signifie arrondissement.
Fraction signifie groupe d’élus.
« Das Bundesamt für Verfassungsschutz » est « L’Office fédéral pour la protection de la Constitution ». C’est un organe gouvernemental chargé de défendre le système politique en place. Parmi les partis cités, certains ne sont pas sous observation de cet organisme.
Rappelons que le clivage entre l’Ouest et l’Est qui existe au sein des partis patriotiques en Europe, existe aussi en Allemagne. Au sein de la partie orientale, c’est-à-dire celle qui a connu le communisme, le nationalisme y est radical. Au sein de la partie occidentale, la population préfère les patriotes.
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